Questionnaire : La calculatrice

HELP!!!!!!
Pour mon mémoire, j'aimerais avoir votre avis concerna t l'usage de la calculatrice dans le 1er degré.
forms.gle/PqCyBByg4UuwYq4G6

Quelques conseils :
- Demander de saisir une adresse mail ne donne pas envie de répondre au questionnaire.
- Quand on passe les concours pour devenir PE, il vaut mieux soigner son orthographe ("aux près" surprend) et écrire dans un français intelligible plutôt que du charabia. Certaines questions sont incompréhensibles.

En primaire, sinon, on fait calculer les élèves, donc on utilise le calcul en ligne, le calcul mental et le calcul posé. On ne sort pas une calculatrice à tout bout de champ. C'est un outil potentiel de vérification autonome, certainement pas plus.

En travaillant sur le boulier, il y aurait davantage de matière.

Merci pour la réponse.
La calculatrice ne doit pas être vu comme un outil à négliger. Beaucoup d'études montrent déjà les apports positifs à son utilisation ( Charnay, Chambris, Del Notaro, ...)
Alors oui, la calculatrice ne doit pas être utilisée comme outil d'introduction aux différents concepts mais peut aider, en dehors de son usage de calcul, à amener les élèves vers des exercices pouvant leur offrir plus de résistance.
Sinon, souligner les fautes d'orthographe ne m'apporte aucune valeur ajoutée. C'est une collègue dyslexique qui l'a écrit et je pense que l'on peut aspirer à être PE tout en ayant un dys.
Je vous invite à ne pas vous montrer absolu dans vos perceptions des choses, notamment au sujet de la calculatrice. C'est un artefact utile si utilisé à bon escient.
Vos remarques sont les bienvenues, et même vos critiques. C'est comme cela qu'on avance.

Pas d'accord, les fautes d'orthographes sont rédhibitoires pour un enseignant d'élémentaire. Et en tant qu'enseignante de sciences, si les élèves n'utilisaient pas la calculatrice avant la 4e, ça m'arrangerait.

freche a écrit:Pas d'accord, les fautes d'orthographes sont rédhibitoires pour un enseignant d'élémentaire.

Absolument d'accord. J'ai tendance à être assez extrémiste sur la question et à considérer que les fautes d'orthographe sont rédhibitoires pour tous les enseignants sans exception, mais en élémentaire c'est encore plus problématique.

Danska a écrit:

freche a écrit:Pas d'accord, les fautes d'orthographes sont rédhibitoires pour un enseignant d'élémentaire.

Absolument d'accord. J'ai tendance à être assez extrémiste sur la question et à considérer que les fautes d'orthographe sont rédhibitoires pour tous les enseignants sans exception, mais en élémentaire c'est encore plus problématique.

+1

Mouss1erDegré a écrit:Beaucoup d'études montrent déjà les apports positifs à son utilisation ( Charnay, Chambris, Del Notaro, ...)

Ce n'est pas un argument valide car presque tous les facteurs éducatifs mesurés ont un effet positif sur l'apprentissage (sauf des trucs comme le redoublement, l'utilisation de la violence physique comme moyen de punition ou le manque de sommeil...). En l'occurrence l'usage d'une calculatrice a une taille d'effet de 0,27 écart type en moyenne, ce qui est médiocre. Il existe des dizaines de facteurs a priori plus efficaces pour améliorer l'apprentissage des élèves.

Mouss1erDegré a écrit:Merci pour la réponse.
La calculatrice ne doit pas être vu comme un outil à négliger. Beaucoup d'études montrent déjà les apports positifs à son utilisation ( Charnay, Chambris, Del Notaro, ...)
Alors oui, la calculatrice ne doit pas être utilisée comme outil d'introduction aux différents concepts mais peut aider, en dehors de son usage de calcul, à amener les élèves vers des exercices pouvant leur offrir plus de résistance.
Sinon, souligner les fautes d'orthographe ne m'apporte aucune valeur ajoutée. C'est une collègue dyslexique qui l'a écrit et je pense que l'on peut aspirer à être PE tout en ayant un dys.
Je vous invite à ne pas vous montrer absolu dans vos perceptions des choses, notamment au sujet de la calculatrice. C'est un artefact utile si utilisé à bon escient.
Vos remarques sont les bienvenues, et même vos critiques. C'est comme cela qu'on avance.

Je ne comprends pas trop. A quoi ça sert de demander l'avis des collègues si tons avis est déjà tranché, comme le laisse paraître tes affirmations peu nuancées ?

Pour moi aussi : pas de calculatrice avant la 4e.

Mouss1erDegré a écrit:Merci pour la réponse.
La calculatrice ne doit pas être vu comme un outil à négliger. Beaucoup d'études montrent déjà les apports positifs à son utilisation ( Charnay, Chambris, Del Notaro, ...)
Alors oui, la calculatrice ne doit pas être utilisée comme outil d'introduction aux différents concepts mais peut aider, en dehors de son usage de calcul, à amener les élèves vers des exercices pouvant leur offrir plus de résistance.
Sinon, souligner les fautes d'orthographe ne m'apporte aucune valeur ajoutée. C'est une collègue dyslexique qui l'a écrit et je pense que l'on peut aspirer à être PE tout en ayant un dys.
Je vous invite à ne pas vous montrer absolu dans vos perceptions des choses, notamment au sujet de la calculatrice. C'est un artefact utile si utilisé à bon escient.
Vos remarques sont les bienvenues, et même vos critiques. C'est comme cela qu'on avance.

Tu aurais été sympa de corriger les fautes de la collègue dyslexique…
On peut aspirer à être PE tout en étant dys. On peut aspirer à beaucoup de choses en face. Mais à un moment donné se pose la question de la compétence. On peut aspirer à ne pas avoir un PE dys devant ses enfants. Enseigner l’orthographe sans la maîtriser soi-même, c’est un vrai problème.

freche a écrit:Pas d'accord, les fautes d'orthographes sont rédhibitoires pour un enseignant d'élémentaire. Et en tant qu'enseignante de sciences, si les élèves n'utilisaient pas la calculatrice avant la 4e, ça m'arrangerait.

Comme vous le voyez dans mes commentaires, je "vante" les mérites de la calculatrice car en regardant de près les études sur son utilisation, j'ai pu - au moins -me faire une réflexion sur le moyen de combiner son utilisation aux façons de faire actuellement pour offrir des activités ludiques aux élèves, surtout concernant les unités de numération et l'enseignement de la relation qui existe entre elles (même si le matériel multi base est d'une grande aide).
Je vois du potentiel dans cet outil, et mon travail est de le tester sur le terrain car le vrai juge, c'est la courbe de progression des élèves.
Je peux comprendre vos positions. Vous avez de l'expérience, pas moi mais j'ai besoin de votre avis via le lien donné plus haut.
Cela m'aiderait grandement.

[quote="beaverforever"]

Mouss1erDegré a écrit:En l'occurrence l'usage d'une calculatrice a une taille d'effet de 0,27 écart type en moyenne, ce qui est médiocre. Il existe des dizaines de facteurs a priori plus efficaces pour améliorer l'apprentissage des élèves.

Intéressant le graphique sur "visible learning". L'usage de la calculatrice a une taille d'effet de 0.27 : je regarderais son étude de plus près afin de faire ressortir les conditions d'utilisation de la calculatrice.
Merci pour le partage!

Les sources sont ici.

Mouss1erDegré a écrit:

freche a écrit:Pas d'accord, les fautes d'orthographes sont rédhibitoires pour un enseignant d'élémentaire. Et en tant qu'enseignante de sciences, si les élèves n'utilisaient pas la calculatrice avant la 4e, ça m'arrangerait.

Comme vous le voyez dans mes commentaires, je "vante" les mérites de la calculatrice car en regardant de près les études sur son utilisation, j'ai pu - au moins -me faire une réflexion sur le moyen de combiner son utilisation aux façons de faire actuellement pour offrir des activités ludiques aux élèves, surtout concernant les unités de numération et l'enseignement de la relation qui existe entre elles (même si le matériel multi base est d'une grande aide).
Je vois du potentiel dans cet outil, et mon travail est de le tester sur le terrain car le vrai juge, c'est la courbe de progression des élèves.
Je peux comprendre vos positions. Vous avez de l'expérience, pas moi mais j'ai besoin de votre avis via le lien donné plus haut.
Cela m'aiderait grandement.

Comment tu comptes faire ça ?

Ben, c'est pas trop difficile :
Deux groupes, un avec calculatrice, l'autre sans; un pré test, un post test; on vérifie la validité statistique des données avec Ronald Fischer et on calcule un d de Cohen. C'est grosso la méthodologie 238 études citées dans mon lien précédent.

beaverforever a écrit:Ben, c'est pas trop difficile :
Deux groupes, un avec calculatrice, l'autre sans; un pré test, un post test; on vérifie la validité statistique des données avec Ronald Fischer et on calcule un d de Cohen. C'est grosso la méthodologie 238 études citées dans mon lien précédent.

On ne souffle pas !

Danska a écrit:

freche a écrit:Pas d'accord, les fautes d'orthographes sont rédhibitoires pour un enseignant d'élémentaire.

Absolument d'accord. J'ai tendance à être assez extrémiste sur la question et à considérer que les fautes d'orthographe sont rédhibitoires pour tous les enseignants sans exception, mais en élémentaire c'est encore plus problématique.

Je suis totalement d'accord.

chmarmottine a écrit:

Mouss1erDegré a écrit:Merci pour la réponse.
La calculatrice ne doit pas être vu comme un outil à négliger. Beaucoup d'études montrent déjà les apports positifs à son utilisation ( Charnay, Chambris, Del Notaro, ...)
Alors oui, la calculatrice ne doit pas être utilisée comme outil d'introduction aux différents concepts mais peut aider, en dehors de son usage de calcul, à amener les élèves vers des exercices pouvant leur offrir plus de résistance.
Sinon, souligner les fautes d'orthographe ne m'apporte aucune valeur ajoutée. C'est une collègue dyslexique qui l'a écrit et je pense que l'on peut aspirer à être PE tout en ayant un dys.
Je vous invite à ne pas vous montrer absolu dans vos perceptions des choses, notamment au sujet de la calculatrice. C'est un artefact utile si utilisé à bon escient.
Vos remarques sont les bienvenues, et même vos critiques. C'est comme cela qu'on avance.

Je ne comprends pas trop. A quoi ça sert de demander l'avis des collègues si tons avis est déjà tranché, comme le laisse paraître tes affirmations peu nuancées ?

Pour moi aussi : pas de calculatrice avant la 4e.

Exactement.

Provence a écrit:

Mouss1erDegré a écrit:Merci pour la réponse.
La calculatrice ne doit pas être vu comme un outil à négliger. Beaucoup d'études montrent déjà les apports positifs à son utilisation ( Charnay, Chambris, Del Notaro, ...)
Alors oui, la calculatrice ne doit pas être utilisée comme outil d'introduction aux différents concepts mais peut aider, en dehors de son usage de calcul, à amener les élèves vers des exercices pouvant leur offrir plus de résistance.
Sinon, souligner les fautes d'orthographe ne m'apporte aucune valeur ajoutée. C'est une collègue dyslexique qui l'a écrit et je pense que l'on peut aspirer à être PE tout en ayant un dys.
Je vous invite à ne pas vous montrer absolu dans vos perceptions des choses, notamment au sujet de la calculatrice. C'est un artefact utile si utilisé à bon escient.
Vos remarques sont les bienvenues, et même vos critiques. C'est comme cela qu'on avance.

Tu aurais été sympa de corriger les fautes de la collègue dyslexique…
On peut aspirer à être PE tout en étant dys. On peut aspirer à beaucoup de choses en face. Mais à un moment donné se pose la question de la compétence. On peut aspirer à ne pas avoir un PE dys devant ses enfants. Enseigner l’orthographe sans la maîtriser soi-même, c’est un vrai problème.

J'ai déjà malheureusement vu les dégâts que causent des enseignants ne maîtrisant pas les connaissances de base exigibles d'un professeur des écoles.
C'est catastrophique pour les élèves (et cela entretient le mépris d'une partie des parents d'élèves envers la profession : puisqu'ils maitrisent mieux que l'enseignant le contenu d'une bonne part du programme, comment faire confiance au maître, et respecter son travail ?)

Mouss1erDegré a écrit:

freche a écrit:Pas d'accord, les fautes d'orthographes sont rédhibitoires pour un enseignant d'élémentaire. Et en tant qu'enseignante de sciences, si les élèves n'utilisaient pas la calculatrice avant la 4e, ça m'arrangerait.

Comme vous le voyez dans mes commentaires, je "vante" les mérites de la calculatrice car en regardant de près les études sur son utilisation, j'ai pu - au moins -me faire une réflexion sur le moyen de combiner son utilisation aux façons de faire actuellement pour offrir des activités ludiques aux élèves, surtout concernant les unités de numération et l'enseignement de la relation qui existe entre elles (même si le matériel multi base est d'une grande aide).
Je vois du potentiel dans cet outil, et mon travail est de le tester sur le terrain car le vrai juge, c'est la courbe de progression des élèves.
Je peux comprendre vos positions. Vous avez de l'expérience, pas moi mais j'ai besoin de votre avis via le lien donné plus haut.
Cela m'aiderait grandement.

Ma position est très simple :
En tant que PE, on est payé pour enseigner différentes matières aux élèves, dont l'orthographe. On est aussi payé pour corriger tous les écrits des élèves, y compris leur orthographe, écrire sur les cahiers, au tableau sans faire de fautes. Dyslexique ou pas, c'est le coeur du métier.On est également payé pour s'exprimer à l'oral comme à l'écrit dans un français intelligible. L'enseignant est modélisant, et je ne vois pas comment améliorer le niveau de langage des élèves en prononçant ou en écrivant du charabia. Le questionnaire comme tes messages présentent diverses fautes de français qui les rendent peu compréhensibles (et qui, au passage, n'ont pas de rapport avec la dyslexie).

Vouloir que l'employeur, la société, acceptent d'un enseignant qu'il n'assure pas une part essentielle de son travail, au nom de la dyslexie, est ubuesque.
Le paraplégique en fauteuil qui rêve de devenir couvreur ne peut pas exiger d'être embauché et que les clients s'adaptent s'il ne peut pas monter sur le toit.
À un moment, il faut être réaliste.

Concernant le fond, je trouve toujours extraordinaire de voir des étudiants n'ayant jamais mis les pieds dans une classe vouloir expliquer à des enseignants expérimentés comment ils devraient faire.

Ça y est... Le ludique est sorti. C'est ludique, argument magique quand on a épuisé le reste. On n'est pas en classe pour faire progresser les élèves, mais pour les amuser, tel un centre de loisirs.
Le cœur de mon métier est l'enseignement, pas l'animation. Je m'efforce de rendre cet enseignement varié, de motiver les élèves, qu'il y ait une bonne ambiance, j'ai les élèves 6h par jour face à moi. Mais il ne faut pas oublier l'essentiel : l'apprentissage du calcul nécessite de la répétition, de l'entraînement, et figure clairement dans les programmes de l'école primaire. Faire les calculs à la calculatrice, c'est supprimer une partie de cet entraînement. Toute l'étude mathématique se fait en suivant une progression. On ne va pas introduire de nombres en calcul et en mesures et grandeurs s'ils n'ont pas été travaillés en numération d'abord. Si le calcul d'un exercice de grandeurs et mesures, d'un problème, n'est pas possible à effectuer à la main, c'est que l'exercice proposé n'est pas du niveau de l'élève.

Proposer des exercices plus résistants... Quel beau programme. Les élèves qui sont capables de se confronter à des exercices de réflexion d'un niveau supérieur sont précisément ceux qui maîtrisent les techniques de calcul. Les autres bloquent, non pas à cause du calcul, mais du raisonnement. Leur donner une calculatrice, c'est les encourager à brasser les nombres sans y mettre de sens. Je me bats au contraire pour que les élèves détaillent leur raisonnement.

Puisque tu es convaincu de ce que tu affirmes, le plus simple est de solliciter tes proches, qui se feront un plaisir de cocher les réponses que tu attends.

Randoschtroumf a écrit:

Mouss1erDegré a écrit:

freche a écrit:Pas d'accord, les fautes d'orthographes sont rédhibitoires pour un enseignant d'élémentaire. Et en tant qu'enseignante de sciences, si les élèves n'utilisaient pas la calculatrice avant la 4e, ça m'arrangerait.

Comme vous le voyez dans mes commentaires, je "vante" les mérites de la calculatrice car en regardant de près les études sur son utilisation, j'ai pu - au moins -me faire une réflexion sur le moyen de combiner son utilisation aux façons de faire actuellement pour offrir des activités ludiques aux élèves, surtout concernant les unités de numération et l'enseignement de la relation qui existe entre elles (même si le matériel multi base est d'une grande aide).
Je vois du potentiel dans cet outil, et mon travail est de le tester sur le terrain car le vrai juge, c'est la courbe de progression des élèves.
Je peux comprendre vos positions. Vous avez de l'expérience, pas moi mais j'ai besoin de votre avis via le lien donné plus haut.
Cela m'aiderait grandement.

Ça y est... Le ludique est sorti. C'est ludique, argument magique quand on a épuisé le reste. On n'est pas en classe pour faire progresser les élèves, mais pour les amuser, tel un centre de loisirs.

D'autant plus qu'avec les élèves actuels, ce qui leur paraît amusant à 10h38 leur paraît ennuyeux à 10h54.

@Randoschtroumpf +1000 ! Je ne réponds de toutes les façons à priori plus à ce genre d'enquête car je refuse de valider un M2 recherche fumeux qui présente comme scientifique des résultats obtenus à partir d'une enquête biaisée et dont on ne prendra en compte que ce qui voudra bien être en accord avec le présupposé de départ. En outre, en tant que PLP, je suis rarement considérée dans ces "enquêtes", au sens où le LP et ses enseignants n'y sont quasiment jamais même mentionnés, comme si nous n'existions pas ou que nous sentions mauvais...