- artemis71Niveau 6
Non, j'avais envie de dire que le concours produit des lauréats plus ou moins compétents dont certains peuvent s'avérer incompétents.
- frdmNiveau 10
artemis71 a écrit:Non, j'avais envie de dire que le concours produit des lauréats plus ou moins compétents dont certains peuvent s'avérer incompétents.
Cela revient au même que de dire que la réussite du concours ne garantit pas la compétence...J'arrête là, parce que cela pollue le fil.
- User17706Bon génie
Peut-être qu'artemis75 s'estime incompétente, frdm
- frdmNiveau 10
PauvreYorick a écrit:Peut-être qu'artemis75 s'estime incompétente, frdm
Et le logicien remet une pièce dans la machine :lol: !
- Fires of PompeiiGuide spirituel
artemis71 a écrit:Oui, l'institution décide, mais bon....
Pour réussir un concours, il faut un certain niveau, mais il faut aussi avoir les moyens logistiques pour réussir, c'est-à-dire avoir la possibilité de vivre pendant une année ou plus sans travailler ou en travaillant le moins possible pour préparer le concours ce qui n'est pas possible pour tout le monde dont des personnes à fort potentiel. Ce n'est pas l'institution, qui même si elle vit une crise de recrutement, nourrit les candidats et paient leurs factures pendant qu'ils se préparent. Je pense que cet aspect financier, parmi d'autres facteurs, élimine des personnes qui pourraient être de bons profs ou essayer de l'être. Il faut que la personne décide de se présenter au concours, donc s'auto-évaluer en se disant qu'elle a le niveau et que son projet est réalisable et cette décision de se présenter au concours est souvent nourrie d'encouragements par l'entourage, les profs de fac..... Il faut aussi en grande partie de la "chance" pour réussir en plus des connaissances.
Cela dit, je doute que le niveau de beaucoup de certifiés ou d'agrégés soit le même 10 ans ou plus après leur admission au concours. Par exemple dans ma matière, j'ai déjà croisé des agrégés qui aiment "rouler la mécanique" devant les collègues qui n'ont pas un niveau d'anglais si impressionnant que ça. Et ça m'a toujours un peu étonné aussi dans les bahuts où j'ai enseigné de voir des profs d'EPS au milieu de leur carrière qui n'ont pas du tout ou plus du tout une allure sportive.
Pour la première chose que j'ai mise en gras : non... la "chance", ça se provoque.
Pour la seconde idée, je suis absolument d'accord. Mais le problème ne vient pas du concours lui-même là, mais plutôt du fait que peu d'enseignants ont la volonté de se mettre à jour et de continuer à réfléchir.
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Je ne dirai qu'une chose : stulo plyme.
- ChocolatGuide spirituel
J'ai un peu perdu le fil mais les salaires annoncés (faux, même en brut) et issus des données de l'OCDE me chiffonnent un brin.
Qui a compris le calcul fait pour arriver à 2 246 € brut/mois en début de carrière ?
Qui trouve normal qu'en milieu de carrière le brut/mois soit de 2 540 € et qu'il n'y ait donc que 294 € de différence (en brut !!) en termes de valorisation salariale après une bonne dizaine (quinzaine ?!) d'années d'enseignement ?
Qui a compris le calcul fait pour arriver à 2 246 € brut/mois en début de carrière ?
Qui trouve normal qu'en milieu de carrière le brut/mois soit de 2 540 € et qu'il n'y ait donc que 294 € de différence (en brut !!) en termes de valorisation salariale après une bonne dizaine (quinzaine ?!) d'années d'enseignement ?
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- amourExpert
D'accord sur le début la chance, ça se provoque. Et c'est pareil pour d'autres vocations ou choix de carrière.Fires of Pompeii a écrit:artemis71 a écrit:Oui, l'institution décide, mais bon....
Pour réussir un concours, il faut un certain niveau, mais il faut aussi avoir les moyens logistiques pour réussir, c'est-à-dire avoir la possibilité de vivre pendant une année ou plus sans travailler ou en travaillant le moins possible pour préparer le concours ce qui n'est pas possible pour tout le monde dont des personnes à fort potentiel. Ce n'est pas l'institution, qui même si elle vit une crise de recrutement, nourrit les candidats et paient leurs factures pendant qu'ils se préparent. Je pense que cet aspect financier, parmi d'autres facteurs, élimine des personnes qui pourraient être de bons profs ou essayer de l'être. Il faut que la personne décide de se présenter au concours, donc s'auto-évaluer en se disant qu'elle a le niveau et que son projet est réalisable et cette décision de se présenter au concours est souvent nourrie d'encouragements par l'entourage, les profs de fac..... Il faut aussi en grande partie de la "chance" pour réussir en plus des connaissances.
Cela dit, je doute que le niveau de beaucoup de certifiés ou d'agrégés soit le même 10 ans ou plus après leur admission au concours. Par exemple dans ma matière, j'ai déjà croisé des agrégés qui aiment "rouler la mécanique" devant les collègues qui n'ont pas un niveau d'anglais si impressionnant que ça. Et ça m'a toujours un peu étonné aussi dans les bahuts où j'ai enseigné de voir des profs d'EPS au milieu de leur carrière qui n'ont pas du tout ou plus du tout une allure sportive.
Pour la première chose que j'ai mise en gras : non... la "chance", ça se provoque.
Pour la seconde idée, je suis absolument d'accord. Mais le problème ne vient pas du concours lui-même là, mais plutôt du fait que peu d'enseignants ont la volonté de se mettre à jour et de continuer à réfléchir.
Pour le reste,ce que je vois de mes collègues, ce sont des gens qui se forment constamment; et puis ce qui est vrai pour un certifié ou un agrégé en exercice l'est aussi pour un contractuel, un médecin, un coiffeur. Pour les profs d'EPS plus trop sportifs, c'est un peu comme pour l'étudiant désargenté dont tu parles: il y a peut-être des raisons qui font qu'il ne peut pas s'entrainer, quant aux agrégés qui roulent des mécaniques, bof, il y en a aussi qui en ayant assez de devoir répondre au caractère envieux de leurs collègues certifiés, les ignorent ou leur répondent "je ne sais pas", connaissant pourtant la réponse, quand ils se voient interrogés sur un point précis, pour leur donner une petite minute de satisfaction. C'est pire. Mais ça existe.
- vyneilNiveau 5
Décidément, avec les comportements dénoncés dans le reportage, on commence à se faire une belle réputation :
- User21929Expert
Ces jeunes ont passé plus de temps dans la rue que sur le banc d'une classe.vyneil a écrit:Décidément, avec les comportements dénoncés dans le reportage, on commence à se faire une belle réputation :
- zouzFidèle du forum
Pour illustrer son propos lors d'une formation sur l'évaluation, l'IPR disait que parfois les membres d'un jury attribuaient ces notes au même candidat: 4 / 11 / 16....
- gauvain31Empereur
zouz a écrit:Pour illustrer son propos lors d'une formation sur l'évaluation, l'IPR disait que parfois les membres d'un jury attribuaient ces notes au même candidat: 4 / 11 / 16....
C'est donc évidemment la fautes des profs, pas celle des IPR qui ont conçu la grille de correction....
- HimpyExpert spécialisé
Oui ce sont les aléas d'un concours... C'est pareil pour le nombre de reçus qui dépend aussi du nombre de postes disponibles...
Certaines années être 200ème permet la réussite et d'autres années non... Ce sont aussi les aléas d'un concours...
Certaines années être 200ème permet la réussite et d'autres années non... Ce sont aussi les aléas d'un concours...
- LeclochardEmpereur
lisette83 a écrit:Pour relativiser le reportage, je pense que, lors des recrutements, toutes les entreprises ne vérifient pas les diplômes et l'entretien d'embauche ne comporte pas de test en mathématiques pour les ingénieurs !
Il faut quand même se dire que ceux qui jouent le recrutement au culot dans l'EN ou ailleurs ne vont pas tenir longtemps, s'ils n'ont pas un minimum de compétences associées au poste.
C'est ce qui est finalement "rassurant" dans ce reportage : les élèves n'ont pas été dupes et le journaliste s'est rendu compte et a rendu compte de la difficulté du métier.
Oui. Il y a quelques années, un type qui n'avait pas les qualifications avait assumé le poste de directeur d'aéroport sans éveiller les soupçons. Il s'est fait licencier car mentir sur ses diplômes ou son expérience est un motif de renvoi.
Dans l'EN, ce n'est pas forcément un problème car on embauche de toute façon des contractuels qui n'ont pas le niveau.
http://www.leparisien.fr/faits-divers/limoges-l-incroyable-parcours-du-faux-directeur-d-aeroport-12-02-2012-1857446.php
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Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- LeclochardEmpereur
Chocolat a écrit:J'ai un peu perdu le fil mais les salaires annoncés (faux, même en brut) et issus des données de l'OCDE me chiffonnent un brin.
Qui a compris le calcul fait pour arriver à 2 246 € brut/mois en début de carrière ?
Qui trouve normal qu'en milieu de carrière le brut/mois soit de 2 540 € et qu'il n'y ait donc que 294 € de différence (en brut !!) en termes de valorisation salariale après une bonne dizaine (quinzaine ?!) d'années d'enseignement ?
Le problème de notre profession, c'est avant tout qu'on démarre très bas et qu'il faut attendre longtemps ou faire un paquet d'hsa pour gagner correctement sa vie.
Je préfèrerais débuter à 3000 euros nets et ne plus être augmenté. Bon, c'est une idée presque révolutionnaire car les gens -ainsi que notre employeur - chérissent cette idée que le salaire progresse.
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Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- ErgoDevin
C'est un détournement...Whypee a écrit:Ces jeunes ont passé plus de temps dans la rue que sur le banc d'une classe.vyneil a écrit:Décidément, avec les comportements dénoncés dans le reportage, on commence à se faire une belle réputation :
http://jeunes.npa2009.org/spip.php?article572
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"You went to a long-dead octopus for advice, and you're going to blame *me* for your problems?" -- Once Upon a Time
"The gull was your ordinary gull." -- Wittgenstein's Mistress
« Cède, cède, cède, je le veux ! » écrivait Ronin, le samouraï. (Si vous cherchez un stulo-plyme, de l'encre, récap de juillet 2024)
- JacqGuide spirituel
Le NPA existe encore ?
Heureux d'avoir de ses nouvelles.
Heureux d'avoir de ses nouvelles.
- ChamilNiveau 9
Leclochard a écrit:Chocolat a écrit:J'ai un peu perdu le fil mais les salaires annoncés (faux, même en brut) et issus des données de l'OCDE me chiffonnent un brin.
Qui a compris le calcul fait pour arriver à 2 246 € brut/mois en début de carrière ?
Qui trouve normal qu'en milieu de carrière le brut/mois soit de 2 540 € et qu'il n'y ait donc que 294 € de différence (en brut !!) en termes de valorisation salariale après une bonne dizaine (quinzaine ?!) d'années d'enseignement ?
Le problème de notre profession, c'est avant tout qu'on démarre très bas et qu'il faut attendre longtemps ou faire un paquet d'hsa pour gagner correctement sa vie.
Je préfèrerais débuter à 3000 euros nets et ne plus être augmenté. Bon, c'est une idée presque révolutionnaire car les gens -ainsi que notre employeur - chérissent cette idée que le salaire progresse.
Il me semble que cela a longtemps été le cas des professeurs de conservatoire.
- ChamilNiveau 9
lisette83 a écrit:Pour relativiser le reportage, je pense que, lors des recrutements, toutes les entreprises ne vérifient pas les diplômes et l'entretien d'embauche ne comporte pas de test en mathématiques pour les ingénieurs !
Il faut quand même se dire que ceux qui jouent le recrutement au culot dans l'EN ou ailleurs ne vont pas tenir longtemps, s'ils n'ont pas un minimum de compétences associées au poste.
C'est ce qui est finalement "rassurant" dans ce reportage : les élèves n'ont pas été dupes et le journaliste s'est rendu compte et a rendu compte de la difficulté du métier.
Certes, la fraude existe partout, mais les pratiques de contrôle dans le secteur privé des diplômes des candidats voire des personnes en poste se sont considérablement durcies, surtout au niveau master. Et un DRH du privé qui ferait preuve d'autant de désinvolture en la matière que l'IPR risque une sanction, voire la porte.
Mais bon, les personnels d'encadrement de l'EN, toujours les premiers à tenir un discours managérial vaguement appris à Poitiers, sont pour le coup bien contents de bénéficier du statut de la FP si "archaïque" quand il s'agit des enseignants.
- LefterisEsprit sacré
Effectivement, la chance joue, mais ce n'est pas la chance du loto, le hasard absolu. C'est entre gens préparés, qui vont se disputer les places au 1/10è de point, et là, le tirage d'un sujet, la petite différence que peut faire un jury , ça fait la différence.Fires of Pompeii a écrit:s les bahuts où j'ai enseigné de voir des profs d'EPS au milieu de leur carrière qui n'ont pas du tout ou plus du tout une allure sportive.
Pour la première chose que j'ai mise en gras : non... la "chance", ça se provoque.
Pour la seconde idée, je suis absolument d'accord. Mais le problème ne vient pas du concours lui-même là, mais plutôt du fait que peu d'enseignants ont la volonté de se mettre à jour et de continuer à réfléchir.
Quant au niveau, on ne pourra jamais travailler dans la durée autant que quand on prépare l'agreg par exemple, on perd obligatoirement un peu, mais on reste quand même largement au-dessus de ce qu'on a à enseigner et si vraiment il manque quelque chose, on sait immédiatement où chercher.
En tout cas, le concours, à défaut d'être la meilleure chose, c'est la moins mauvaise : égalité entre candidats, programmes nationaux, répartition d'enseignants similaires sur le territoire national, et en ce qui concerne l'EN (pas souvent que je lui donne un bon point) anonymat réel des candidats.
Dans certaines administrations, les "concours" ne portent ce nom que parce qu'il y a concurrence entre candidats, mais le "profil" intervient. Et ça donne des trucs pas jolis-jolis parfois.
Que ceux qui critiquent les concours essayent d'imaginer ce que ça pourra être quand les CDE, assistés de pédagogistes, recruteront des enseignants localement...
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- gauvain31Empereur
Et que dire alors du "concours" pour devenir IPR ???? Le terme de concours y est totalement galvaudé. C'est plus une certification que l'on donne par cooptation, après avoir prouvé que l'on avait la même idéologie
- ChocolatGuide spirituel
Leclochard a écrit:Chocolat a écrit:J'ai un peu perdu le fil mais les salaires annoncés (faux, même en brut) et issus des données de l'OCDE me chiffonnent un brin.
Qui a compris le calcul fait pour arriver à 2 246 € brut/mois en début de carrière ?
Qui trouve normal qu'en milieu de carrière le brut/mois soit de 2 540 € et qu'il n'y ait donc que 294 € de différence (en brut !!) en termes de valorisation salariale après une bonne dizaine (quinzaine ?!) d'années d'enseignement ?
Le problème de notre profession, c'est avant tout qu'on démarre très bas et qu'il faut attendre longtemps ou faire un paquet d'hsa pour gagner correctement sa vie.
Je préfèrerais débuter à 3000 euros nets et ne plus être augmenté. Bon, c'est une idée presque révolutionnaire car les gens -ainsi que notre employeur - chérissent cette idée que le salaire progresse.
Sauf qu'il progresse très mal et qu'en termes de "perspectives de carrière", quelqu'un qui souhaite choisir ce métier risque d'être très vite découragé...
Aujourd'hui, en France, si on choisit le métier d'enseignant dans le second degré, on démarre mal et on avance peu, ce qui n'est pas vraiment engageant, donc il faut vraiment avoir en tête que sans vocation et sans foi, ce n'est pas la peine de faire ce genre de choix.
Perso, j'aurais préféré débuter à 2 000 euros nets, gagner 2 500 au bout de 10 ans, 3 000 au bout de 20 ans et 3 500 au bout de 30 ans.
Cela ne me paraît ni déplacé ni déraisonnable ni impossible à faire.
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- LefterisEsprit sacré
Exactement. J'ai reçu plusieurs fois les mails académiques dans ma boîte, et je ne vois même pas la différence fondamentale entre le concours et l'intégration sur dossier : dans les deux cas ce n'est pas anonyme, il faut se vendre, raconter sa vie, exposer sa motivation... (Qu'on se rassure, je ne cherche pas à devenir IPR...).gauvain31 a écrit:Et que dire alors du "concours" pour devenir IPR ???? La le terme de concours est totalement galvaudé. C'est plus une certification que l'on donne par cooptation, après avoir prouvé que l'on avait la même idéologie
En fait, je crois que surtout maintenant, où il faut participer à la déglingue de sa propre discpline, il ne faut pas avoir d'idéologie. Il faut avoir le comportement de ces coqs métalliques qu'on voit encore sur certaines bâtisses.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- gauvain31Empereur
Avec la réforme du collège, le métier d'IPR s'est totalement décrédibilisé puisqu'il fallait défendre l'indéfendable à savoir une réforme budgétaire qui s'appuie sur le réforme du lycée et dont on a pas eu le bilan. Qui voudra, après tout ça, devenir IPR ?
Les impétrants mériteraient une analyse psychologique, en tout cas moi je rêverais d'étudier le cerveau d'un IPR pour voir jusqu'à quel point il est formaté et la dose de souffrance qu'il engendre. Quand on est IPR on est finalement relativement seul. Un IPR de LSF m'a raconté comment lors d'une réunion d'IPR aucun n'était capable d'entendre l'autre chacun parlait à l'autre mais sans s'écouter réellement.
Je pense sincèrement que le métier d'IPR comme celui de CDE peut rendre fou si vous avez des onces de morale et d'orgueil dans votre âme
Les impétrants mériteraient une analyse psychologique, en tout cas moi je rêverais d'étudier le cerveau d'un IPR pour voir jusqu'à quel point il est formaté et la dose de souffrance qu'il engendre. Quand on est IPR on est finalement relativement seul. Un IPR de LSF m'a raconté comment lors d'une réunion d'IPR aucun n'était capable d'entendre l'autre chacun parlait à l'autre mais sans s'écouter réellement.
Je pense sincèrement que le métier d'IPR comme celui de CDE peut rendre fou si vous avez des onces de morale et d'orgueil dans votre âme
- vyneilNiveau 5
Vrai. Et l'idéologie en question est insufflée par des personnalités étriquées, sectaires (Philippe MEIRIEU, Florence ROBINE).gauvain31 a écrit:Et que dire alors du "concours" pour devenir IPR ???? Le terme de concours y est totalement galvaudé. C'est plus une certification que l'on donne par cooptation, après avoir prouvé que l'on avait la même idéologie
Les CDE ne sont pas éloignés de la réalité. Ils n'ont simplement pas les mêmes priorités que les enseignants.gauvain31 a écrit:Je pense sincèrement que le métier d'IPR comme celui de CDE peut rendre fou si vous avez des onces de morale et d'orgueil dans votre âme
- gauvain31Empereur
vyneil a écrit:Vrai. Et l'idéologie en question est insufflée par des personnalités étriquées, sectaires (Philippe MEIRIEU, Florence ROBINE).gauvain31 a écrit:Et que dire alors du "concours" pour devenir IPR ???? Le terme de concours y est totalement galvaudé. C'est plus une certification que l'on donne par cooptation, après avoir prouvé que l'on avait la même idéologieLes CDE ne sont pas éloignés de la réalité. Ils n'ont simplement pas les mêmes priorités que les enseignants.gauvain31 a écrit:Je pense sincèrement que le métier d'IPR comme celui de CDE peut rendre fou si vous avez des onces de morale et d'orgueil dans votre âme
Je dirais qu'ils n'ont pas les mêmes intérêts....
- ZeSandmanFidèle du forum
Lefteris a écrit:
En fait, je crois que surtout maintenant, où il faut participer à la déglingue de sa propre discpline, il ne faut pas avoir d'idéologie. Il faut avoir le comportement de ces coqs métalliques qu'on voit encore sur certaines bâtisses.
C'est tellement vrai.
Pour illustrer cet état de fait : lors de la visite de mon IPR au milieu du mois de Juin dernier, il a entamé l'entretien ainsi :
"Je vous avais inspecté il y a huit ans, cela s'était même plutôt bien passé.
Maintenant ce que l'on préconisait il y a huit ans n'est plus ce que l'on préconise aujourd'hui"
Si je n'avais pas été en aussi petite forme ce jour là, après une année difficile à constater le manque de solidarité ou l'indifférence de mes collègues face aux dégâts occasionnés par la réforme, lâché par mon CDE face à une mère d'élève aussi stupide et imbuvable que sa progéniture, et à peine remis d'une nuit blanche 24 heures plus tôt pour la naissance de ma fille, je lui aurais sûrement demandé quelle pouvait être la date de péremption des conseils qu'il était en train de me prodiguer.
Je me suis contenté de laisser mon esprit s'élever au-dessus mon corps jusqu'à la fin de cette comédie.
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Ce sont les rêves qui donnent au monde sa forme.
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