- sebloisNiveau 4
en sous titrage de l'article du Canard Enchaîné paru ce mercredi 8 février :
http://www.hdf.snes.edu/spip.php?article522
http://www.hdf.snes.edu/spip.php?article522
- sebloisNiveau 4
et la pétition en ligne lancée par le SNUIpp-FSU :
http://petition-detachement.hdf.snuipp.fr/pages/index/0#signer
http://petition-detachement.hdf.snuipp.fr/pages/index/0#signer
- CeladonDemi-dieu
Oui, la fin du renouvellement des contrats résidents au motif de manque de turn over, il y a bien 20 ans que j'ai entendu cette revendication dans la bouche d'une syndicaliste snuipp expatriée, qui m'avait horrifiée. Elle trouvait ce privilège intolérable. Alors maintenant que ça devient effectif, que l'AEFE a entendu le message, ils lancent une pétition... comment dire ?
Je plains les collègues qui ont perdu/vont perdre leur poste et je pense particulièrement aux épouses de nationaux et aux enfants. Chambardement en vue. Pour quel profit ?
Je plains les collègues qui ont perdu/vont perdre leur poste et je pense particulièrement aux épouses de nationaux et aux enfants. Chambardement en vue. Pour quel profit ?
- angelikeNiveau 3
C'est ce qui se passe pour un de mes collègues. Après plus de 25 ans passés dans le pays, marié à une habitante du pays, des enfants, plus aucune attache en France...On lui refuse son renouvellement de détachement... :missT2:
- CeladonDemi-dieu
Voilà. Alors qu'on m'explique l'intérêt de transplanter toute une famille dans un environnement où elle n'a jamais vécu mais qui est censé être le sien, sans personne autour. C'est inhumain et surtout sans fondement. Il y a sûrement une action à tenter voire intenter.
- sebloisNiveau 4
Il y avait déjà eu une tentative de mobilité forcée en 2010, venue de l'AEFE cette fois, et des grèves importantes avaient fait reculer la direction de l'Agence. La réaction est à nouveau très forte, la mobilisation s'étend, et fleurissent les pétitions, les lettres aux élus (députés et sénateurs français de l'étranger - du moins pas ceux qui agitent depuis quelques années cette idée de mobilité forcée...):
http://www.hdf.snes.edu/spip.php?article524
http://www.hdf.snes.edu/spip.php?article524
- PabloPEExpert
En même temps, quel est l'intérêt dans ce cas d'être attaché à une académie. Je n'ai peut être rien compris à l'article mais je ne vois pas ce qui est si choquant finalementangelike a écrit:C'est ce qui se passe pour un de mes collègues. Après plus de 25 ans passés dans le pays, marié à une habitante du pays, des enfants, plus aucune attache en France...On lui refuse son renouvellement de détachement... :missT2:
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"Et moi qui
me croyais tranquille pour un bout de temps avec mon chat brun."
- User14651Niveau 4
angelike a écrit:C'est ce qui se passe pour un de mes collègues. Après plus de 25 ans passés dans le pays, marié à une habitante du pays, des enfants, plus aucune attache en France...On lui refuse son renouvellement de détachement... :missT2:
Plus aucune attache...? à plus forte raison si: son statut de détaché. S'il est rappelé c'est que le lien existe toujours: il est fonctionnaire et il n'a pas démissionné. Mais c'est vrai qu'au bout de 25 ans, on oublie un peu ce lien. C'est le principe de réalité.
- User14651Niveau 4
sinon, je me posais la question: peut-on dire des résidents AEFE qu'ils sont titulaires de leur poste? Comme en France? Si non, je ne comprends pas le terme de mobilité forcée, s'ils ne sont pas titulaire de leur poste à l'étranger. Ce principe même à l'étranger n'existe pas je crois vu qu'il s'agit d'un recrutement et non d'un mouvent interacadémique. Le recruté AEFE a une académie de rattachement et il n'est qu'un fonctionnaire ""prêté"" au MAE.
En revanche, forcer un titulaire de son poste à le quitter, là on peut parler de mobilité forcée je crois?
En revanche, forcer un titulaire de son poste à le quitter, là on peut parler de mobilité forcée je crois?
- sebloisNiveau 4
Neoprof86, en effet pour les détachés à l'étranger, il s'agit d'un recrutement et non d'un "mouvement" interne au MEN.
En revanche, les professeurs résidents signent un contrat de 3 ans, renouvelable sans limite, avec l'AEFE. En ce sens, ils sont bien titulaires du poste qu'ils occupent.
En revanche, les professeurs résidents signent un contrat de 3 ans, renouvelable sans limite, avec l'AEFE. En ce sens, ils sont bien titulaires du poste qu'ils occupent.
- User14651Niveau 4
$seblois a écrit:Neoprof86, en effet pour les détachés à l'étranger, il s'agit d'un recrutement et non d'un "mouvement" interne au MEN.
En revanche, les professeurs résidents signent un contrat de 3 ans, renouvelable sans limite, avec l'AEFE. En ce sens, ils sont bien titulaires du poste qu'ils occupent.
Je me suis renseigné auprès d'un syndicat et leur réponse est claire: on ne peut parler de poste titulaire pour les résidents car par définition il ne s'agit pas d'une "affectation à titre définitif" mais bien d'un recrutement sur contrat de 3 ans avec tacite reconduction, ou:
- volonté de départ du résident
- non renouvellement de la part de l'AEFE
- non renouvellement du détachement
Les deux dernières raison expliquent en particulier pourquoi on ne peut parler de postes titulaires.
Mais on peut aisément comprendre pourquoi les résidents en poste considèrent qu'ils sont titulaires du poste...
à plus forte raison, RIEN ne confirme qu'ils d'agit de postes titulaires dans toutes les circulaires du MEN ou celles de l'AEFE ( peut être que je me trompe, mais encore une fois, s'il s'agit de poste titulaires, pourquoi le renouvellement du détachement est refusé???)
Soit ce refus est contraire à la loi, soit il s'agit bien du fait que ces postes ne sont pas titulaires...
- coindeparadisGuide spirituel
Celadon parlait d'attaches humaines, culturelles pas de liens administratifs. On sait très bien qu'il faut du temps pour se sentir bien dans un pays. Des familles se sont implantées et on les force aujourd'hui à partir. Que diriez-vous si vous aviez fait votre vie dans une région et qu'on décrétait qu'à partir de X, tous les fonctionnaires iront passer 10 ans en RP pour assurer un bon turn over ? C'est même plus cruel car on parle d'un changement de pays, de culture.neoprof86 a écrit:angelike a écrit:C'est ce qui se passe pour un de mes collègues. Après plus de 25 ans passés dans le pays, marié à une habitante du pays, des enfants, plus aucune attache en France...On lui refuse son renouvellement de détachement... :missT2:
Plus aucune attache...? à plus forte raison si: son statut de détaché. S'il est rappelé c'est que le lien existe toujours: il est fonctionnaire et il n'a pas démissionné. Mais c'est vrai qu'au bout de 25 ans, on oublie un peu ce lien. C'est le principe de réalité.
Quel est l'intérêt sinon de précariser les carrières à l'étranger (la bonne vieille méthode qui consiste à insécuriser pour mieux régner) et de faire partir des personnes qui ont de l'ancienneté pour les remplacer par des profs "à faible échelon" ?
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Ne t'excuse jamais d'être ce que tu es. Gandhi
- User14651Niveau 4
c'est cruel mais tellement réaliste! que voulez vous faire? dans ces conditions, s'il n'y a pas de turn over, peut -on parler d'immobilité forcée pour ceux qui sont en France et qui aimeraient partir à l'étranger mais pour lesquels c'est mission impossible alors que c'était tout à fait possible il y a 10 ou 15 ans? N'est ce as ici une bien belle inégalité?
En tt cas, la pire erreur que l'on puisse faire lorsque l'on part à l'étranger, c'est de considérer que l'installation est définitive alors qu'en réalité, le rappel peut se faire à tout moment. Je pense que le détaché à l'étranger doit se dire qu'il part en mission temporaire et que tôt ou tard il reviendra...
J'ai été résident et ne le suis plus et peut être que demain je le serai mais dans tous les cas, j'accepte mon retour pour laisser place aux autres...
En tt cas, la pire erreur que l'on puisse faire lorsque l'on part à l'étranger, c'est de considérer que l'installation est définitive alors qu'en réalité, le rappel peut se faire à tout moment. Je pense que le détaché à l'étranger doit se dire qu'il part en mission temporaire et que tôt ou tard il reviendra...
J'ai été résident et ne le suis plus et peut être que demain je le serai mais dans tous les cas, j'accepte mon retour pour laisser place aux autres...
- canaramahaNiveau 2
De bonnes nouvelles attendues sous peu. Suivre l'actualité.
- sebloisNiveau 4
victoire en effet : voir l'article http://www.snuipp.fr/Renouvellements-de-detachements sur le site du SNUIpp hors de France
et la brève http://www.hdf.snes.edu/spip.php?article527 sur le site du SNES hors de France.
C'est donc gagné, au moins pour la rentrée 2017... La mobilisation des collègues a payé, mais d'autres seront nécessaires pour que la mobilité des résidents reste choisie.
Comme la mobilité de neoprof86 (voir deux posts plus haut) ou la mienne : nous avons été mobiles parce que nous l'avons voulu... et pu. Mais neoprof86, ne verrais-tu pas les choses différemment si tu avais construit un couple avec une personne du pays, eu des enfants, acheté un appartement... C'est exactement cela, la définition du résident. Alors oui, il peut être mobile, mais s'il en fait le choix. La mobilité forcée a un prix, elle se paye : ce sont les professeurs expatriés, qui eux savent que leur contrat est limité à 5 années. Il faut ici rappeler que les enseignants résidents sont les seuls fonctionnaires détachés hors de France qui ne reçoivent pas d'indemnité d'expatriation - ils perçoivent une indemnité qui oscille autour de 10% de celle-ci en moyenne. Alors qu'on ne vienne pas imposer la mobilité à ces résidents...
Du reste, les résidents sont mobiles, de fait : je l'ai vu dans 4 établissements à l'étranger, et cela se confirme à la lecture de la composition nominative des équipes qu'affichent certains sites de lycée. Il y a un turn-over, pas mal de collègues résidents passent 3 ou 5 ans dans un établissement, parfois plus, puis quittent ce poste pour un autre ou pour réintégrer en France. Certes, ce turn-over est plus restreint dans les pays développés à haut niveau de vie (Europe, Amérique du nord, Japon), mais il est réel.
et la brève http://www.hdf.snes.edu/spip.php?article527 sur le site du SNES hors de France.
C'est donc gagné, au moins pour la rentrée 2017... La mobilisation des collègues a payé, mais d'autres seront nécessaires pour que la mobilité des résidents reste choisie.
Comme la mobilité de neoprof86 (voir deux posts plus haut) ou la mienne : nous avons été mobiles parce que nous l'avons voulu... et pu. Mais neoprof86, ne verrais-tu pas les choses différemment si tu avais construit un couple avec une personne du pays, eu des enfants, acheté un appartement... C'est exactement cela, la définition du résident. Alors oui, il peut être mobile, mais s'il en fait le choix. La mobilité forcée a un prix, elle se paye : ce sont les professeurs expatriés, qui eux savent que leur contrat est limité à 5 années. Il faut ici rappeler que les enseignants résidents sont les seuls fonctionnaires détachés hors de France qui ne reçoivent pas d'indemnité d'expatriation - ils perçoivent une indemnité qui oscille autour de 10% de celle-ci en moyenne. Alors qu'on ne vienne pas imposer la mobilité à ces résidents...
Du reste, les résidents sont mobiles, de fait : je l'ai vu dans 4 établissements à l'étranger, et cela se confirme à la lecture de la composition nominative des équipes qu'affichent certains sites de lycée. Il y a un turn-over, pas mal de collègues résidents passent 3 ou 5 ans dans un établissement, parfois plus, puis quittent ce poste pour un autre ou pour réintégrer en France. Certes, ce turn-over est plus restreint dans les pays développés à haut niveau de vie (Europe, Amérique du nord, Japon), mais il est réel.
- zyfNiveau 1
bonne nouvelle que les détachements soient reconduits.
Il y a toujours eu dans les établissements un mélange de résidents de "longue durée"' et un turn over sur les autres postes.
Dans le dernier établissement dans lequel j'étais, un tiers étaient des résidents longue durée et avaient cette expérience du pays et de l'établissement qui s'avérait primordiale lorsque les nouveaux directeurs voulaient tout révolutionner sans tenir compte du passé.
Il y a toujours eu dans les établissements un mélange de résidents de "longue durée"' et un turn over sur les autres postes.
Dans le dernier établissement dans lequel j'étais, un tiers étaient des résidents longue durée et avaient cette expérience du pays et de l'établissement qui s'avérait primordiale lorsque les nouveaux directeurs voulaient tout révolutionner sans tenir compte du passé.
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