Le Tribunal administratif vient d’annuler le blâme infligé à Jacques Risso

   

Une vie brisée par 3 années de souffrance indescriptibles.
   Une image détestable du fonctionnement archaïque du système éducatif.
   Une déception abyssale face à la couardise, au silence, à la complicité de responsables syndicaux, politiques, associatifs, qui n’ont même pas l’honnêteté morale et intellectuelle de reconnaître leurs carences. FO Vaucluse a été la seule organisation qui, envers et contre tout, aura lutté sans faille, pour le  droit, la justice et le respect des enseignants de base.
   Un doute et une grande tristesse face à la quasi absence de solidarité des collègues, encore fortement infantilisés et soumis à une hiérarchie sclérosée, des partenaires de l’école (Ligue, associations), des élus, comme si l’Education Nationale posait une chape de plomb sur la vie locale. Les fuites, les regards qui se détournent, les silences embarrassés, la lâcheté parfois, resteront gravés dans nos mémoires.

https://blogs.mediapart.fr/pierre-frackowiak/blog/181016/victoire-totale-pour-jacques-risso

Quelle excellente nouvelle - même si après trois ans...

Justice est rendue.

Une bonne nouvelle.

Enfin!

Excellente nouvelle, même si on se prend à penser que la justice peut être longue.

Oui ce fut long.
Mais ouf !

Très bonne nouvelle.
Mais l'EN en tirera-t-elle une leçon ?

enfin !

10 000 euros ce n'est pas assez pour le préjudice subi !

VicomteDeValmont a écrit:10 000 euros ce n'est pas assez pour le préjudice subi !

Je trouve aussi.

henriette a écrit:

VicomteDeValmont a écrit:10 000 euros ce n'est pas assez pour le préjudice subi !

Je trouve aussi.

Vous avez tout à fait raison, je n'avais pas lu. C'est vraiment une aumône symbolique.

"D’une pitoyable inspectrice jusqu’au cabinet du ministère, en passant par tous les échelons de la hiérarchie – un malfaisant : l’inspecteur adjoint à l’inspecteur d’académie, un incompétent arrogant : l’inspecteur d’académie, un complaisant méprisant : le recteur de l’académie promu depuis -, l’Education Nationale sort par le très bas d’une affaire qui n’aurait jamais du exister dans une institution censée porter les valeurs humanistes les plus nobles."


"A noter que l’Etat est condamné, au total,  à verser 10 000 euros à Jacques Risso. Si l’on y ajoute les frais de justice, le coût des remplaçants nécessaires, le coût du temps perdu par des cadres chargés d’éplucher les dossiers, on peut considérer que les pertes pour l’Etat sont loin d’être négligeables et qu’il serait bien logique, en bonne morale, que les coupables soient poursuivis et condamnés, pour le moins, à régler à l’Etat les sommes dues et les frais de justice. Les contribuables n’ont pas à prendre en charge les conséquences de l’incompétence des services de l’Etat. Il est vrai que Jacques Risso attendra longtemps le règlement des sommes qui lui sont dues."

"Et pas un mot d’excuse. Pas le moindre regret exprimé. Au contraire, l’arrogance est toujours de mise. On affirme même dans certains milieux que l’inspecteur d’académie  attend une promotion."

Cette affaire est vraiment l'exacte illustration de ce qu'est devenue la gestion des ressources humaines dans le Primaire... tout y est!
Le mépris, le caporalisme, l'incompétence et l'arrogance...

Bravo à Jacques Risso et respect au SNUDI-FO qui l'a soutenu dès le début!

http://www.snudifo84.fr/

enfin !

(mais 10 000 euros c'est bien peu effectivement )

Incompétence, caporalisme, arrogance, mépris: tout est dit.

Qu'on puisse laisser en place et même promouvoir des individus qui ont fait de manière aussi éclatante la preuve de leur nocivité, cela me laisse aussi sans voix.

PauvreYorick a écrit:Incompétence, caporalisme, arrogance, mépris: tout est dit.

Qu'on puisse laisser en place et même promouvoir des individus qui ont fait de manière aussi éclatante la preuve de leur nocivité, cela me laisse aussi sans voix.

Qu'ils aient été promus avant le jugement est une chose. Qu'ils le soient désormais en est une autre.

Contente pour Risso et merci à FO mais tant que des sanctions ne seront pas prises contre les responsables, quel que soit leur rang, rien ne changera. C'est épuisant.

Je ne sais pas dans quel état d'esprit doit se trouver aujourd'hui notre collègue Jacques Risso et je n'envie pas la situation qu'il vit depuis trois ans. Toutefois, si l'on affirme qu'à quelque chose malheur est bon, cette triste histoire devrait nous enseigner qu'il est difficile de combattre l'injustice lorsqu'elle met en cause les oligarques qui verrouillent le système. Sans les soutiers de la République dont font partie les enseignants, qu'adviendrait-il de notre pays ; sans ces donneurs d'ordre imbus de leur puissance, le système ne fonctionnerait-il pas malgré tout ?

Jacques Risso vient d'être réhabilité et c'est une grande victoire. Au moment des attentats de Charlie Hebdo, nous pouvions affirmer que nous étions "Charlie" mais que, pour le même principe du droit à l'expression, nous devions tous être "Jac" également.

Que faire pour que les choses évoluent positivement ? Le gouvernement actuel nous avait promis monts et merveilles avec sa refondation de l'école. Le résultat est connu des auteurs comme de ceux qui ne font pas la politique de l'autruche. La droite méprise les enseignants et l'a rappelé dernièrement. Jacques Risso  a souffert sous un gouvernement qui devait refonder l'école. Les élections présidentielles approchent et je suis comme beaucoup de citoyens, je ne sais plus du tout qui choisir. Dans ce cas de figure, je voterai pour un "petit" et il sera écrit "trahison" sur un bulletin PS au second tour, quels que soient les "gros"candidats retenus et avec une pensée pour Jacques.

En attendant, je continue d'admirer ses dessins qui me font bien rire, rire jaune parfois, tellement ils sont criant de vérité.