- InvitéInvité
Bonjour à tous,
ma question n'est pas désintéressée puisque j'ai reçu un contrat d'édition de la part d'une maison d'édition numérique pour mon roman. Il y aura(it) des exemplaires papier à côté (pas à la demande) mais ce sera(it) surtout numérique.
Ça me semble bien sauf qu'il y a le discours ambiant :
- Pour un livre, il faut une diffusion / distribution en librairie.
- Une maison d'édition numérique ne corrige pas (Faux ! 4 mois de correction prévus avec trois correcteurs différents et pas seulement pour les fautes d'orthographe. Je n'en fais pas beaucoup et j'ai déjà relu (+ été relue). Il s'agite surtout de gommer les lourdeurs et les descriptions inutiles.).
- Une maison d'édition numérique n'est pas une vraie maison d'édition.
J'ai déjà signé avec des maisons d'édition numérique pour deux de mes nouvelles mais là, l'enjeu est supérieur puisqu'il s'agit de mon roman.
D'où ma question du jour : avez-vous des liseuses ? Lisez-vous des oeuvres numériques ? Est-ce que ça vous semble sérieux ou pas ? Est-ce l'avenir de l'édition (hormis pour les albums jeunesse) ou pas ?
Merci d'avance pour vos réponses.
ma question n'est pas désintéressée puisque j'ai reçu un contrat d'édition de la part d'une maison d'édition numérique pour mon roman. Il y aura(it) des exemplaires papier à côté (pas à la demande) mais ce sera(it) surtout numérique.
Ça me semble bien sauf qu'il y a le discours ambiant :
- Pour un livre, il faut une diffusion / distribution en librairie.
- Une maison d'édition numérique ne corrige pas (Faux ! 4 mois de correction prévus avec trois correcteurs différents et pas seulement pour les fautes d'orthographe. Je n'en fais pas beaucoup et j'ai déjà relu (+ été relue). Il s'agite surtout de gommer les lourdeurs et les descriptions inutiles.).
- Une maison d'édition numérique n'est pas une vraie maison d'édition.
J'ai déjà signé avec des maisons d'édition numérique pour deux de mes nouvelles mais là, l'enjeu est supérieur puisqu'il s'agit de mon roman.
D'où ma question du jour : avez-vous des liseuses ? Lisez-vous des oeuvres numériques ? Est-ce que ça vous semble sérieux ou pas ? Est-ce l'avenir de l'édition (hormis pour les albums jeunesse) ou pas ?
Merci d'avance pour vos réponses.
- Marc S.Niveau 4
Ma réponse, très partielle, très subjective et particulièrement remplie de préjugés : j'ai une liseuse, que j'aime beaucoup utiliser, mais pour des textes libres de droits (des classiques essentiellement, donc) et des oeuvres trouvées sur le Net, sur des plateformes de lectures (des gens non édités, donc). Je n'achète pas de livres numériques, sans doute à tort. Et quand j'écris, j'envoie à des maisons d'édition papier, quitte à tout garder dans le tiroir quand personne n'est intéressé - sans doute à tort là aussi. Du coup, comme tu t'en doutes, je ne crois pas trop à l'avenir radieux de l'édition numérique; peut-être parce que l'on a annoncé trop tôt son émergence et son succès; peut-être aussi parce que dans le monde de la "critique" au sens large, les oeuvres commentées/chroniquées sont pour la quasi-totalité issues de l'édition papier (même sur les blogs littéraires, la proportion d'oeuvres numériques évoquées est très faible)(et sur les fils de Neoprofs qui parlent de livres lus, aimés, discutés etc., je suppose qu'il y en a zéro)
Je suis donc assez représentatif du "discours ambiant" qu'il faut sans doute dépasser: si vraiment tu tombes sur une maison très sérieuse en termes de correction (je le crois volontiers) et d'exposition (là, j'ai plus un doute, je crains la toute petite niche) , tu as certainement raison, c'est une option à ne pas négliger.
Je suis donc assez représentatif du "discours ambiant" qu'il faut sans doute dépasser: si vraiment tu tombes sur une maison très sérieuse en termes de correction (je le crois volontiers) et d'exposition (là, j'ai plus un doute, je crains la toute petite niche) , tu as certainement raison, c'est une option à ne pas négliger.
- InvitéInvité
Dans ce cas, il vaut mieux que je continue mes recherches mais j'avoue en avoir assez (bien qu'ayant à peine commencé. Je n'ai fait que deux envois papier.)
En résumé :
- roman accepté le 12 août par une maison d'édition papier en cours de création qui m'a parlé promotion, distribution, tirage à 1000 exemplaires, etc. Au final, mi-septembre : maison d'édition pas créée. Ils m'ont envoyé trois longs mails d'excuses. Silence radio.
- Autre mail reçu : "Notre comité de lecture a lu et apprécié votre tapuscrit. Merci de nous envoyer la version papier." J'ai envoyé un mail. L'éditrice ne pourra pas me lire avant novembre. Distribution et diffusion incertaines.
- Remarque reçue : ton roman n'est pas publiable en l'état ("chose inaboutie" ). Réécris-le pas à pas.
- Contrat reçu pour une édition numérique. Si la chose est inaboutie, elle deviendrait aboutie puisqu'elle sera corrigée.
Coût par envoi papier : 25 euros.
J'en ai fait deux, Héloise d'Ormesson et La Grande Ourse.
La Grande Ourse n'a pas daigné me répondre malgré une enveloppe timbrée jointe.
Réponse d'Héloise d'Ormesson :
Il me reste toutes les grandes maisons d'édition. Mais j'hésite. Plus ça va, plus ça me déprime. J'étais lancée dans une saga. Je suivais mon imaginaire. Et là, badaboum ! Et que ça reste sur mon ordi, non.
J'ai envie de passer au tome 2, l'ivresse ne venant pas de la publication, après tout, mais de l'écriture même. Le monde éditorial me fait tourner pendant des semaines comme un lion en cage. J'ai écrit une dizaine de nouvelles dans l'intervalle. Très bien. Mais les maisons d'édition numériques me répondent plus vite que les maisons d'édition papier qui ne vont pas à mon rythme.
Je viens de regarder et effectivement. Pourtant, quand un auteur auto-édité passe dans le coin, beaucoup de Neoprofs semblent avoir des liseuses.
La maison d'édition fera tirer des exemplaires papier. Mais sans distribution/diffusion dans les librairies. C'est là que le bât blesse (mais c'est une nouvelle maison d'édition, donc c'est compréhensible : sur un livre vendu en librairie, l'auteur touche 10%, l'éditeur 20%, le distributeur/diffuseur 30%, le libraire 40%. Au moment de se lancer, la plupart des maisons d'édition ont du mal à diffuser leurs livres. D'ailleurs on leur demande un catalogue qu'elles doivent d'abord établir.).
En résumé :
- roman accepté le 12 août par une maison d'édition papier en cours de création qui m'a parlé promotion, distribution, tirage à 1000 exemplaires, etc. Au final, mi-septembre : maison d'édition pas créée. Ils m'ont envoyé trois longs mails d'excuses. Silence radio.
- Autre mail reçu : "Notre comité de lecture a lu et apprécié votre tapuscrit. Merci de nous envoyer la version papier." J'ai envoyé un mail. L'éditrice ne pourra pas me lire avant novembre. Distribution et diffusion incertaines.
- Remarque reçue : ton roman n'est pas publiable en l'état ("chose inaboutie" ). Réécris-le pas à pas.
- Contrat reçu pour une édition numérique. Si la chose est inaboutie, elle deviendrait aboutie puisqu'elle sera corrigée.
Coût par envoi papier : 25 euros.
J'en ai fait deux, Héloise d'Ormesson et La Grande Ourse.
La Grande Ourse n'a pas daigné me répondre malgré une enveloppe timbrée jointe.
Réponse d'Héloise d'Ormesson :
"Après une lecture attentive, nous avons malheureusement décidé de ne pas retenir votre ouvrage car il ne correspond pas à notre ligne éditoriale. En outre, nous publions moins de dix titres français par an, ce qui restreint fortement nos choix de publication.
Cependant nous notons l'envoi d'un travail narratif construit et de qualité. Votre récit est très réussi dans sa manière de plonger le lecteur dans les intrigues des années 1920. Nous vous invitons à persévérer auprès d'autres éditeurs."
Il me reste toutes les grandes maisons d'édition. Mais j'hésite. Plus ça va, plus ça me déprime. J'étais lancée dans une saga. Je suivais mon imaginaire. Et là, badaboum ! Et que ça reste sur mon ordi, non.
J'ai envie de passer au tome 2, l'ivresse ne venant pas de la publication, après tout, mais de l'écriture même. Le monde éditorial me fait tourner pendant des semaines comme un lion en cage. J'ai écrit une dizaine de nouvelles dans l'intervalle. Très bien. Mais les maisons d'édition numériques me répondent plus vite que les maisons d'édition papier qui ne vont pas à mon rythme.
Marc S. a écrit:dans le monde de la "critique" au sens large, les oeuvres commentées/chroniquées sont pour la quasi-totalité issues de l'édition papier (même sur les blogs littéraires, la proportion d'oeuvres numériques évoquées est très faible)(et sur les fils de Neoprofs qui parlent de livres lus, aimés, discutés etc., je suppose qu'il y en a zéro)
Je viens de regarder et effectivement. Pourtant, quand un auteur auto-édité passe dans le coin, beaucoup de Neoprofs semblent avoir des liseuses.
La maison d'édition fera tirer des exemplaires papier. Mais sans distribution/diffusion dans les librairies. C'est là que le bât blesse (mais c'est une nouvelle maison d'édition, donc c'est compréhensible : sur un livre vendu en librairie, l'auteur touche 10%, l'éditeur 20%, le distributeur/diffuseur 30%, le libraire 40%. Au moment de se lancer, la plupart des maisons d'édition ont du mal à diffuser leurs livres. D'ailleurs on leur demande un catalogue qu'elles doivent d'abord établir.).
- Marc S.Niveau 4
Eh! la réponse d'Héloïse d'Ormesson est presque personnalisée, c'est déjà ça!!
Sans vouloir te déprimer davantage, au contraire, on parle souvent de douze à trente envois différents (ce qui a un coût, c'est vrai) pour multiplier ses "chances" - déjà les chances d'être lu en entier; on sait que le premier "tri" peut être effectué de manière trrrrrrès expéditive. Je suis d'accord avec toi, c'est usant, et on a mieux à faire. Mais les exemples de gens qui ont eu de bonnes conditions d'édition après avoir essuyé des dizaines de refus ne manquent pas.
Encore une fois, je ne veux pas t'influencer. Il y a pas mal de maisons d'éditions papier où le travail de correction est bâclé; tu n'y perdras pas avec une édition numérique sérieuse; à part pour la visibilité immédiate, comme tu le dis.
Sans vouloir te déprimer davantage, au contraire, on parle souvent de douze à trente envois différents (ce qui a un coût, c'est vrai) pour multiplier ses "chances" - déjà les chances d'être lu en entier; on sait que le premier "tri" peut être effectué de manière trrrrrrès expéditive. Je suis d'accord avec toi, c'est usant, et on a mieux à faire. Mais les exemples de gens qui ont eu de bonnes conditions d'édition après avoir essuyé des dizaines de refus ne manquent pas.
Encore une fois, je ne veux pas t'influencer. Il y a pas mal de maisons d'éditions papier où le travail de correction est bâclé; tu n'y perdras pas avec une édition numérique sérieuse; à part pour la visibilité immédiate, comme tu le dis.
- InvitéInvité
J'ai opté pour la petite maison d'édition numérique.
Je serai lue par des lectrices de romance, de fantasy, un lectorat qui aime les histoires faciles à comprendre avec de l'action. Une sorte de baptême du feu pour mon style rétro, vaguement dix-neuvièmiste, nickel mais qui ne passe pas avec les lecteurs d'aujourd'hui (à ce qu'on me dit), trop ennuyeux pour eux (d'après les commentaires reçus sur mon roman).
Si ça passe auprès de ce lectorat, si elles en redemandent (et il n'y a pas de raison : je viens de voir que des lectrices me réclament la suite d'une des fanfics écrites pendant ma grossesse qu'une internaute a traduite en anglais), j'aurai confirmation que non, mon style n'est pas trop "élitiste", "ennuyeux"(pour ça qu'il ne passe pas toujours le premier "tri" : trop de détails, phrases à rallonge, ne va pas au but, alors que l'histoire est bien).
Ça me fera une excellente école et (m')apportera peut-être un démenti : les lecteurs de 2016 peuvent supporter le subjonctif imparfait, les connecteurs, le point de vue omniscient...ou pas. Mais le mieux pour le savoir, plutôt que de se fier au jugement des éditeurs, c'est de voir directement les réactions des lecteurs.
Un simple exemple : https://www.amazon.fr/aventures-Molly-Bearnaby-Rififi-fleurs/dp/2310022209
Ce livre pour enfants est paru aux éditions à compte d'auteur Amalthée. Or il est bien écrit, bien illustré, et a beaucoup plu à ma fille. C'était la première fois de ma vie que j'achetais un livre publié à compte d'auteur (parce que j'ai des préjugés : pour moi, si on paye pour être édité, c'est sans doute mauvais). Et bien... c'est un très bon roman pour enfants. Seulement, il y a du vocabulaire soutenu (l'auteur n'écrit pas "les fleurs" mais donne le nom des fleurs), l'emploi de l'imparfait et du passé simple...C'est hors de la mode actuelle. Les éditeurs veulent que ce soit simple à lire, simple à comprendre. Mais les lecteurs ne sont pas des demeurés et on voit de plus en plus de bons romans publiés en dehors des grandes maisons d'édition (Regis récemment, que je n'ai pas encore lu. En attendant Bojangles, bien sûr. Les romans de Léonel Houssam sont tous publiés numériquement ou auto-édités parce que bien écrits mais trop trash, pas adaptés au lectorat alors que Poppy Z. Brite ou Bret Easton Ellis sont édités aux Etats-Unis, pourtant réputés puritains.)
Je serai lue par des lectrices de romance, de fantasy, un lectorat qui aime les histoires faciles à comprendre avec de l'action. Une sorte de baptême du feu pour mon style rétro, vaguement dix-neuvièmiste, nickel mais qui ne passe pas avec les lecteurs d'aujourd'hui (à ce qu'on me dit), trop ennuyeux pour eux (d'après les commentaires reçus sur mon roman).
Si ça passe auprès de ce lectorat, si elles en redemandent (et il n'y a pas de raison : je viens de voir que des lectrices me réclament la suite d'une des fanfics écrites pendant ma grossesse qu'une internaute a traduite en anglais), j'aurai confirmation que non, mon style n'est pas trop "élitiste", "ennuyeux"(pour ça qu'il ne passe pas toujours le premier "tri" : trop de détails, phrases à rallonge, ne va pas au but, alors que l'histoire est bien).
Ça me fera une excellente école et (m')apportera peut-être un démenti : les lecteurs de 2016 peuvent supporter le subjonctif imparfait, les connecteurs, le point de vue omniscient...ou pas. Mais le mieux pour le savoir, plutôt que de se fier au jugement des éditeurs, c'est de voir directement les réactions des lecteurs.
Un simple exemple : https://www.amazon.fr/aventures-Molly-Bearnaby-Rififi-fleurs/dp/2310022209
Ce livre pour enfants est paru aux éditions à compte d'auteur Amalthée. Or il est bien écrit, bien illustré, et a beaucoup plu à ma fille. C'était la première fois de ma vie que j'achetais un livre publié à compte d'auteur (parce que j'ai des préjugés : pour moi, si on paye pour être édité, c'est sans doute mauvais). Et bien... c'est un très bon roman pour enfants. Seulement, il y a du vocabulaire soutenu (l'auteur n'écrit pas "les fleurs" mais donne le nom des fleurs), l'emploi de l'imparfait et du passé simple...C'est hors de la mode actuelle. Les éditeurs veulent que ce soit simple à lire, simple à comprendre. Mais les lecteurs ne sont pas des demeurés et on voit de plus en plus de bons romans publiés en dehors des grandes maisons d'édition (Regis récemment, que je n'ai pas encore lu. En attendant Bojangles, bien sûr. Les romans de Léonel Houssam sont tous publiés numériquement ou auto-édités parce que bien écrits mais trop trash, pas adaptés au lectorat alors que Poppy Z. Brite ou Bret Easton Ellis sont édités aux Etats-Unis, pourtant réputés puritains.)
- Dr RaynalHabitué du forum
Je crois que tu as raison.
L'édition numérique est bien l'avenir, mais en France, patrie des arts et lettres (haha!) les éditeurs ont freiné des quatre fers et ont obtenus cette horreur liée à la "loi Lang" : le prix des livres numériques est délirant.
Pour être clair, dans l'édition telle qu'elle est, l'auteur est le dindon de la farce. N'hésite pas a te faire éditer en numérique. Il est même arrivé que des éditeurs "institutionnels", venant renifler le succès éventuel d'une version numérique, démarchent ensuite directement l'auteur.
Lance toi, même seul(e) (voir le programme KDP, par exemple).
Un manuscrit dans un tiroir n'existe pas.
L'édition numérique est bien l'avenir, mais en France, patrie des arts et lettres (haha!) les éditeurs ont freiné des quatre fers et ont obtenus cette horreur liée à la "loi Lang" : le prix des livres numériques est délirant.
Pour être clair, dans l'édition telle qu'elle est, l'auteur est le dindon de la farce. N'hésite pas a te faire éditer en numérique. Il est même arrivé que des éditeurs "institutionnels", venant renifler le succès éventuel d'une version numérique, démarchent ensuite directement l'auteur.
Lance toi, même seul(e) (voir le programme KDP, par exemple).
Un manuscrit dans un tiroir n'existe pas.
- InvitéInvité
Je pense en arriver à l'auto-édition par la suite.
Là, je signe avec une maison d'édition numérique, avec un contrat que je peux rompre dans 2 ans, parce que c'est mon premier roman, qu'on m'a reproché des longueurs (y compris cette maison d'édition : note moyenne du comité de lecture 17/20 mais si je n'ai pas eu 20, c'est à cause des longueurs ). Alors c'est bien qu'on me donne un retour, un travail de correction, qui va me permettre de m'améliorer. Et puis j'aurai forcément un lectorat, l'aspect coup de pouce de la maison d'édition. Je le prends un peu comme une formation et ça m'évite la paperasse, le statut d'auto-entrepreneur, le côté "j'y vais seule et je vois si on clique". Le graphiste, les corrections, la version imprimée, tout est payé par la ME donc je ne risque rien.
Ensuite, si je vois qu'un lectorat se forme, si je comprends bien ce que je dois améliorer / corriger pour progresser de roman en roman, je m'auto-éditerai (disons qu'entre un roman vendu 4 euros auto-édité, si j'ai des lecteurs qui me suivent et attendent la sortie, ce qui n'est pas encore le cas, mais j'y travaille...et un roman vendu 20 euros sur lequel je toucherai 10%, voire moins, à condition qu'il soit accepté par une grande ME et que je me plie à ses exigences, qui vont de plus en plus dans le sens de "Il faut distraire le lecteur et lui proposer une histoire palpitante, facile à lire"...ce qui ne devrait pas s'arranger dans les années à venir, mon choix est vite fait. Je serai payée le même prix, la liberté en plus).
Pour mes albums jeunesse, je reste dans le circuit traditionnel parce que c'est un secteur où le numérique ne fonctionne pas.
Là, je signe avec une maison d'édition numérique, avec un contrat que je peux rompre dans 2 ans, parce que c'est mon premier roman, qu'on m'a reproché des longueurs (y compris cette maison d'édition : note moyenne du comité de lecture 17/20 mais si je n'ai pas eu 20, c'est à cause des longueurs ). Alors c'est bien qu'on me donne un retour, un travail de correction, qui va me permettre de m'améliorer. Et puis j'aurai forcément un lectorat, l'aspect coup de pouce de la maison d'édition. Je le prends un peu comme une formation et ça m'évite la paperasse, le statut d'auto-entrepreneur, le côté "j'y vais seule et je vois si on clique". Le graphiste, les corrections, la version imprimée, tout est payé par la ME donc je ne risque rien.
Ensuite, si je vois qu'un lectorat se forme, si je comprends bien ce que je dois améliorer / corriger pour progresser de roman en roman, je m'auto-éditerai (disons qu'entre un roman vendu 4 euros auto-édité, si j'ai des lecteurs qui me suivent et attendent la sortie, ce qui n'est pas encore le cas, mais j'y travaille...et un roman vendu 20 euros sur lequel je toucherai 10%, voire moins, à condition qu'il soit accepté par une grande ME et que je me plie à ses exigences, qui vont de plus en plus dans le sens de "Il faut distraire le lecteur et lui proposer une histoire palpitante, facile à lire"...ce qui ne devrait pas s'arranger dans les années à venir, mon choix est vite fait. Je serai payée le même prix, la liberté en plus).
Pour mes albums jeunesse, je reste dans le circuit traditionnel parce que c'est un secteur où le numérique ne fonctionne pas.
Justement, j'ai eu droit à : "quel intérêt de laisser derrière soi une chose inaboutie ?" :darkvador: mais vu la chose aboutie publiée par cette auteure (pour qui le nombre de ventes et la publication dans une grande maison d'édition parisienne font l'auteur...j'en conclus que Nabila et Paul-Loup Sulitzer sont de très grands auteurs), mieux vaut en rire (jaune).Un manuscrit dans un tiroir n'existe pas.
- Dr RaynalHabitué du forum
Lornet a écrit:ça m'évite la paperasse, le statut d'auto-entrepreneur
Tu n'en as absolument pas besoin pour les droits que tu vas toucher...
Pourras-tu m'envoyer le nom de ta maison d'édition par MP ?
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