utilisation du manuel et trace écrite en grammaire

Bonjour,

Nos manuels ont été changés mais nous ne disposons que d'une batterie par niveau. Du coup, je m'interroge. Dois-je faire écrire ce qu'il faut retenir dans le classeur pour qu'ils en aient une trace et puissent apprendre? Cela me semble à la fois indispensable et chronophage.

Même avec un super manuel, je tape en général une trace écrite qu'ils collent dans le cahier (à part leçon très simple qu'ils n'ont qu'à relire dans le manuel). Faire écrire la leçon me semble à la fois une perte de temps et le meilleur moyen pour qu'ils aient une leçon truffée de fautes. Je préfère qu'ils fassent plus d'exercices.

Je fais comme Amaliah ! Faire copier la leçon prend beaucoup de temps, il faut ajouter l'explication et les exercices, ça fait beaucoup !

Nos inspectrices nous avaient dit de toujours faire une trace écrite pour la langue, notamment parce que manuels et TD seraient très mal faits... Donc je pratique pour ma part toujours ainsi.

Amaliah a écrit:Même avec un super manuel, je tape en général une trace écrite qu'ils collent dans le cahier (à part leçon très simple qu'ils n'ont qu'à relire dans le manuel). Faire écrire la leçon me semble à la fois une perte de temps et le meilleur moyen pour qu'ils aient une leçon truffée de fautes. Je préfère qu'ils fassent plus d'exercices.

Je faisais comme ça mais au final, ils retiennent mieux la leçon, je trouve...

Et si on faisait une sorte de grammaire inversée ?
Ils partent avec la trace écrite propre et juste de la leçon et en classe, on re-explique et on fait les exercices ?

Je me pose aussi la question de la trace écrite car cette année, j'ai vu pas mal de fautes dans la copie de la leçon, je me disais donc qu'il faudrait absolument qu'ils aient les termes justes et bie orthographiés.

Je pars du principe qu'une leçon écrite est une leçon lue au moins une fois. J'ai rempli ma part du contrat, j'ai apporté un savoir à l'élève, je me suis assuré que ce travail a été transmis en vérifiant que la leçon est copiée. Ensuite, s'il ne fiche rien, il est seul responsable. Avec des photocopies, j'aurais un peu plus mauvaise conscience.

Concrètement, les élèves ont deux feuilles, qui iront dans deux parties différentes du classeur : une pour les leçons, une pour les exercices. De cette façon
a) la leçon au propre, petite référence, ne se mêle pas à des exercices raturés.
b) pendant le cours, je peux alterner : on écrit une partie de la leçon, on passe à un exercice sur l'autre feuille, puis on écrit le reste de la leçon, on fait un autre exercice... ça évite de copier toute la leçon d'un coup.

C'est exactement ce que je me disais l'an dernier et en début d'année.
Mais là, ils sont catastrophiques en ecriture et en orthographe et ces leçons sont importantes je crois pour qu'ils s'améliorent.
Comment apprendre s'il y a des erreurs? Ils vont visualiseur et imprimer des erreurs,
Je ne sais plus quoi faire avec eux, c'est une catastrophe .

Comme Amaliah et Steph7213, je distribue le cours aux élèves. Les fiches sont nettes, claires, numérotées. On les parcourt ensemble, j'explique... et ensuite : exercices, exercices, exercices. Vu le peu de temps que l'on a, je "rentabilise".
Et puis, comme toi Rabelais, je veux qu'ils aient un support net et correct qui leur permettra (peut-être) d'apprendre plus facilement leur leçon.

emanao a écrit:Comme Amaliah et Steph7213, je distribue le cours aux élèves. Les fiches sont nettes, claires, numérotées. On les parcourt ensemble, j'explique... et ensuite : exercices, exercices, exercices. Vu le peu de temps que l'on a, je "rentabilise".
Et puis, comme toi Rabelais, je veux qu'ils aient un support net et correct qui leur permettra (peut-être) d'apprendre plus facilement leur leçon.

Pareil pour moi... Il y a 10 ans, les élèves copiaient la leçon, et d'année en année, et a fortiori cette année avec la baisse d'heures, je pare au plus pressé: on colle la leçon, on la lit/explique/surligne ensemble en cours et ensuite exercices... Arrivés en 3e, il y a quand même beaucoup de choses déjà vues les années précédentes, et quand je vois que c'est loin d'être acquis, je ne veux pas perdre plus de temps à leur faire recopier une leçon déjà vue, et je mets l'accent sur les exercices.
Pas forcément convaincue par tout ça, mais je fais avec les moyens du bord...

Pierre-Henri a écrit:Je pars du principe qu'une leçon écrite est une leçon lue au moins une fois. J'ai rempli ma part du contrat, j'ai apporté un savoir à l'élève, je me suis assuré que ce travail a été transmis en vérifiant que la leçon est copiée. Ensuite, s'il ne fiche rien, il est seul responsable. Avec des photocopies, j'aurais un peu plus mauvaise conscience.

Concrètement, les élèves ont deux feuilles, qui iront dans deux parties différentes du classeur : une pour les leçons, une pour les exercices. De cette façon
a) la leçon au propre, petite référence, ne se mêle pas à des exercices raturés.
b) pendant le cours, je peux alterner : on écrit une partie de la leçon, on passe à un exercice sur l'autre feuille, puis on écrit le reste de la leçon, on fait un autre exercice... ça évite de copier toute la leçon d'un coup.

Je fais pareil, mais c'est vrai que c'est chronophage. Je construis la leçon avec eux, dans la partie séquence, en leur expliquant en même temps. Parfois je la coupe avec des exercices. Puis, entraînement dans la partie exercices, avec le cours à côté.

Les années précédentes, ils recopiaient les leçons. Cette année, je donne des leçons photocopiées complètes ou à trous, faute de temps...

Le constat navrant, comme toujours, c'est qu'on est tous obsédés par le temps: tout le monde cherche comment gagner du temps coûte que coûte... c'est vraiment triste pour nos élèves d'en arriver là.

Je donne aussi la leçon tapée, en couleurs. En classe, on fait la partie observation, on lit la leçon, on surligne l'important, et on passe aux exercices.
Même si j'ai un manuel (le TDL), je donne des fiches exercices. C'est long car chaque fiche compte entre 8 et 12 exercices.
parfois, un exercice permet de comprendre une règle qui n'est pas dans la leçon, dans ce cas, on l'écrit lors de la correction.

Je donne aussi des leçons photocopiées. Et je leur demande, à la maison, de rédiger 5 ou 6 questions qui permettent de vérifier qu'ils maîtrisent la leçon. Au cours suivant, on lit les différentes questions, on corrige celles qui sont fausses ou qui manquent de précision, cela permet de faire un rappel de la leçon sous une autre forme.

Je fais surtout des exercices, souvent d'abord.
Ensuite seulement, nous lisons et commentons les excellentes leçons de TDL.
Les notions me semblent mieux assimilées dans cet ordre-là.

J'ai pour habitude de faire écrire les leçons, j'essaie de faire : exercices d'observation au recto, leçon au verso. Parfois je donne des exercices à la maison, mais le plus souvent je leur pose des questions sur le texte qu'on étudie dans les heures qui suivent.
Cette année les élèves ont un manuel (Hachette avant réforme) et un cahier de grammaire (Bordas), du coup je fais 1/2 exercices sur des textes de la séquence, puis on lit la leçon dans le cahier de grammaire et ils ont des exercices à faire dans l'un ou l'autre...