- ysabelDevin
tit871 a écrit:
je reviens sur " je ne participe à rien dans mon bahut" et le fait que tu t'en cognes du reste. Je suis étonné de lire ça car pour moi connaitre les activités proposés dans son établissement ( webradio, sorties scolaires , intervenants exterieurs...) est la moindre des choses pour éventuellement s'y raccrocher pour créer une dynamique qui peut renforcer notre crédibilité auprès des élèves voir développer leurs compétences. L'essentiel est en classe mais pour moi un enseignant se doit de vivre dans la communauté éducative et y participer, non seulement c'est une de nos missions et surtout cela peut créer des activités qui cassent la routine du cours et qui peuvent nous faire prendre notre pied...
Notre crédibilité vient tout simplement du maîtrise de notre discipline (et aussi de l'amplitude de notre culture générale), cela suffit amplement.
Vivre dans la communauté éducative : quel expression ridicule ! Je ne vis pas au lycée, je ne suis pas dans une sorte de communauté hippie... Je travaille avec des collègues avec qui j'échange bcp mais je ne vis pas avec eux.
La routine du cours : mais en quoi la routine serait-elle un défaut ? Et routine n'est pas synonyme d'ennui surtout, bien que certains voudraient nous le faire croire. Nous sommes des animaux routiniers, la routine c'est ce qui permet justement d'être serein car on sait qu'on ne va pas crouler sous plein de nouveautés en même temps. Rien n'est plus routinier qu'un élève car cela le rassure, cela lui permet d'appréhender plus facilement les nouveautés et les difficultés.
- User1542Niveau 10
tit871 a écrit:
De plus nous partageons des valeurs (celles de la République au moins)
Il est écrit quelque part qu'une personne ayant des convictions monarchistes, ou anarchistes, ne saurait intégrer l'éducation nationale ?
Personnellement, plus ça va, plus elle commence à me ressortir par les yeux notre république, dois-je pour autant démissionner ?
- 288Niveau 10
+1. La routine est la condition de possibilité d'acquisition du savoir.ysabel a écrit:
La routine du cours : mais en quoi la routine serait-elle un défaut ? Et routine n'est pas synonyme d'ennui surtout, bien que certains voudraient nous le faire croire. Nous sommes des animaux routiniers, la routine c'est ce qui permet justement d'être serein car on sait qu'on ne va pas crouler sous plein de nouveautés en même temps. Rien n'est plus routinier qu'un élève car cela le rassure, cela lui permet d'appréhender plus facilement les nouveautés et les difficultés.
- Ignatius ReillyFidèle du forum
tit871 a écrit:
les profs qui se bougent sont forcement des enseignants peu diplômés donc...
Bref arrêtez de penser que je me bouge de temps en temps pour mon simple ego! Je fais ça aussi car je veux plus de thune, plus de reconnaissance des élèves et de mon CDE, mais avant tout je sens que ça a du sens et que ça marche.
Non je ne pense pas qu'il s'agit de profs brassant du vent. Seulement organiser toujours des tas de choses n'est pas la panacée. Ce qui ne me convient pas c'est qu'on veuille nous imposer de nous agiter en permanence.
Hier mon copain Alain, Alain Finkielkraut, disait à la radio que l'idéologie du moment considère qu'une classe bruyante s'épanouit et qu'une classe qui écoute le professeur en silence s'ennuie. Je pense que cela résume parfaitement la pensée des premiers de la classe de la rue de Grenelle qui n'ont jamais vu un élève à moins de 30 mètres.
- amalricuNeoprof expérimenté
"Les enseignants qui se bougent" : ah le bougisme....les "je mouille la chemise parce qu'ils en veulent", c'est magnifique.
Ce besoin de vibrer des ailes dans les phares de l'administration est divertissant.
Ceux qui croient obtenir la récompense de leurs activités annexes, visibles et sonores seront les dindons de la farce du PPCR.
Ce besoin de vibrer des ailes dans les phares de l'administration est divertissant.
Ceux qui croient obtenir la récompense de leurs activités annexes, visibles et sonores seront les dindons de la farce du PPCR.
- DaphnéDemi-dieu
amalricu a écrit:"Les enseignants qui se bougent" : ah le bougisme....les "je mouille la chemise parce qu'ils en veulent", c'est magnifique.
Ce besoin de vibrer des ailes dans les phares de l'administration est divertissant.
Ceux qui croient obtenir la récompense de leurs activités annexes, visibles et sonores seront les dindons de la farce du PPCR.
Il y aura les CDE performants qui verront bien qui fait travailler et progresser les élèves sérieusement avec des cours construits et les autres, moulins à vent en tout genre.
Malheureusement il y en aura aussi ceux qui récompenseront les grandes gu.... parce que ça leur plaira et les fera mousser
- User21929Expert
Dernière conversation avec mon IPR :
- Mais en quoi changer mes cours apporte quelque chose aux élèves ?
- Déjà pour vous, cela vous apporte beaucoup.
- Oui, mais pour les élèves !?
- Bah... c'est mieux.
- En quoi ?
- Ils apprennent autres choses, autrement.
- Donc le programme a changé ?
- Non, mais...
- Je ne comprends pas.
- Oh, lala ! Il est déjà cette heure. Je vous laisse j'ai un RdV.
Et ce mec va m'évaluer ?
Sincèrement je ne crois plus en l'EN, je fais de mon mieux pour "sauver" les élèves et je rentre chez moi jardiner.
- Mais en quoi changer mes cours apporte quelque chose aux élèves ?
- Déjà pour vous, cela vous apporte beaucoup.
- Oui, mais pour les élèves !?
- Bah... c'est mieux.
- En quoi ?
- Ils apprennent autres choses, autrement.
- Donc le programme a changé ?
- Non, mais...
- Je ne comprends pas.
- Oh, lala ! Il est déjà cette heure. Je vous laisse j'ai un RdV.
Et ce mec va m'évaluer ?
Sincèrement je ne crois plus en l'EN, je fais de mon mieux pour "sauver" les élèves et je rentre chez moi jardiner.
- InvitéInvité
@tit871: c'est moi qui ai parlé de la crédibilité du médecin. Mais je ne comprends toujours pas en quoi le fait de "se bouger", comme vous dites, garantit une plus grande crédibilité auprès des élèves. Par ailleurs, dites-vous bien que le jury du Capes a décidé de me laisser enseigner. Trouvez-vous les professeurs qui le composent peu crédibles? Devraient-ils être adoubés par un jury d'élèves? Enfin, votre condescendance et vos jugements péremptoires sur des personnes que vous ne connaissez même pas me laissent très rêveuse...Vous avez l'air particulièrement certain de faire partie du camp du Bien.
- micaschisteMonarque
et il y aussi ceux qui restent quasiment fermés dans leur bureau, qui ne connaissent pas les stagiaires de l'année, à peine plus les professeurs plus anciens dans l'établissement, incapables de nous donner les résultats des examens de juin dernier et dont on se demande ce qu'ils font dans leur bureau...Dire qu'un type comme ça va évaluer les profsDaphné a écrit:amalricu a écrit:"Les enseignants qui se bougent" : ah le bougisme....les "je mouille la chemise parce qu'ils en veulent", c'est magnifique.
Ce besoin de vibrer des ailes dans les phares de l'administration est divertissant.
Ceux qui croient obtenir la récompense de leurs activités annexes, visibles et sonores seront les dindons de la farce du PPCR.
Il y aura les CDE performants qui verront bien qui fait travailler et progresser les élèves sérieusement avec des cours construits et les autres, moulins à vent en tout genre.
Malheureusement il y en aura aussi ceux qui récompenseront les grandes gu.... parce que ça leur plaira et les fera mousser
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"Il ne sert à rien à l'homme de gagner la Lune s'il vient à perdre la Terre". François Mauriac
"Pick a star in the dark horizon and follow the light "
- micaschisteMonarque
Très bien dit Ysabel.ysabel a écrit:tit871 a écrit:
je reviens sur " je ne participe à rien dans mon bahut" et le fait que tu t'en cognes du reste. Je suis étonné de lire ça car pour moi connaitre les activités proposés dans son établissement ( webradio, sorties scolaires , intervenants exterieurs...) est la moindre des choses pour éventuellement s'y raccrocher pour créer une dynamique qui peut renforcer notre crédibilité auprès des élèves voir développer leurs compétences. L'essentiel est en classe mais pour moi un enseignant se doit de vivre dans la communauté éducative et y participer, non seulement c'est une de nos missions et surtout cela peut créer des activités qui cassent la routine du cours et qui peuvent nous faire prendre notre pied...
Notre crédibilité vient tout simplement du maîtrise de notre discipline (et aussi de l'amplitude de notre culture générale), cela suffit amplement.
Vivre dans la communauté éducative : quel expression ridicule ! Je ne vis pas au lycée, je ne suis pas dans une sorte de communauté hippie... Je travaille avec des collègues avec qui j'échange bcp mais je ne vis pas avec eux.
La routine du cours : mais en quoi la routine serait-elle un défaut ? Et routine n'est pas synonyme d'ennui surtout, bien que certains voudraient nous le faire croire. Nous sommes des animaux routiniers, la routine c'est ce qui permet justement d'être serein car on sait qu'on ne va pas crouler sous plein de nouveautés en même temps. Rien n'est plus routinier qu'un élève car cela le rassure, cela lui permet d'appréhender plus facilement les nouveautés et les difficultés.
Vivre dans la communauté éducative impose-t-elle d'aller manger au self tous ensemble ?
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- amalricuNeoprof expérimenté
micaschiste a écrit:Très bien dit Ysabel.ysabel a écrit:tit871 a écrit:
je reviens sur " je ne participe à rien dans mon bahut" et le fait que tu t'en cognes du reste. Je suis étonné de lire ça car pour moi connaitre les activités proposés dans son établissement ( webradio, sorties scolaires , intervenants exterieurs...) est la moindre des choses pour éventuellement s'y raccrocher pour créer une dynamique qui peut renforcer notre crédibilité auprès des élèves voir développer leurs compétences. L'essentiel est en classe mais pour moi un enseignant se doit de vivre dans la communauté éducative et y participer, non seulement c'est une de nos missions et surtout cela peut créer des activités qui cassent la routine du cours et qui peuvent nous faire prendre notre pied...
Notre crédibilité vient tout simplement du maîtrise de notre discipline (et aussi de l'amplitude de notre culture générale), cela suffit amplement.
Vivre dans la communauté éducative : quel expression ridicule ! Je ne vis pas au lycée, je ne suis pas dans une sorte de communauté hippie... Je travaille avec des collègues avec qui j'échange bcp mais je ne vis pas avec eux.
La routine du cours : mais en quoi la routine serait-elle un défaut ? Et routine n'est pas synonyme d'ennui surtout, bien que certains voudraient nous le faire croire. Nous sommes des animaux routiniers, la routine c'est ce qui permet justement d'être serein car on sait qu'on ne va pas crouler sous plein de nouveautés en même temps. Rien n'est plus routinier qu'un élève car cela le rassure, cela lui permet d'appréhender plus facilement les nouveautés et les difficultés.
Vivre dans la communauté éducative impose-t-elle d'aller manger au self tous ensemble ?
Et puis partir ensemble en vacances dans les mêmes campings à la noix ?
Echanger sans cesse sur internet durant l'été pour bâtir à foison des nouvelles séquences de la rentrée...
Mon dieu, quelle vie...
- Dr RaynalHabitué du forum
tit871 a écrit:
les profs qui se bougent sont forcement des enseignants peu diplômés donc...
Non, j'ai dit simplement que les "républicains" (j'utilise ce terme faute de mieux, je ne fais pas référence à D. Trump!) sont souvent fortement diplômés.
De toute façon, tous les professeurs sont au minimum licenciés, les derniers étant bac + 4 ou 5. Donc tous sont, certes diplômés, mais comme dans le camps républicain on trouve de nombreux "reconvertis" venant d'autres horizons (l'ingénierie, la haute administration territoriale, la recherche...), ces derniers sont souvent (donc, pas toujours) plus diplômés que les "pédagos"...
Ce qui me désole, c'est que je suis certain que tu es un excellent professeur. Parce que je considère qu'un bon professeur est avant tout un professeur heureux dans ses pratiques. J'aimerai simplement que tu puisse reconnaitre qu'il existe de nombreuses façon d'enseigner, possédant toutes leur efficacité, et que le problème principal viens de ce que notre administration prétend nous imposer "ta" façon de faire, par la carotte (PPCR) ou le bâton (la réforme du collège, et bientôt du lycée, en attendant la fac).tit871 a écrit: Bref arrêtez de penser que je me bouge de temps en temps pour mon simple ego! Je fais ça aussi car je veux plus de thune, plus de reconnaissance des élèves et de mon CDE, mais avant tout je sens que ça a du sens et que ça marche.
- A reboursEsprit éclairé
Dans ce débat très animé, où l'essentiel doit quand même être la réussite de nos élèves, je m'interroge sur la prise en compte des enseignants qui sont en poste sur 2 voire 3 établissements... Participer à une pseudo vie de communauté dans ces conditions en tenant compte des critères proposés par la grille de compétences, rmmm...
Comment les inspecteurs et autres bureaucrates pourront-ils mesurer le temps qui reste, après les changements d'établissements, les cours dans l'un qui empêchent d'assister à une réunion dans l'autre etc. ? Parce que, franchement, quand on est sur plusieurs bahuts, certains collègues nous reprochent déjà de ne pas être assez présents, alors les inspecteurs...
Comment les inspecteurs et autres bureaucrates pourront-ils mesurer le temps qui reste, après les changements d'établissements, les cours dans l'un qui empêchent d'assister à une réunion dans l'autre etc. ? Parce que, franchement, quand on est sur plusieurs bahuts, certains collègues nous reprochent déjà de ne pas être assez présents, alors les inspecteurs...
- tschaiNiveau 7
Je suppose que tu es un professeur qui s'investit. Laisse-moi toutefois te dire qu'il n'y a pas que ta façon de s'investir qui porte ses fruits. De plus, tu écris dans un premier temps "routine du cours" et ensuite "routine d'être en cours". Ce sont deux choses bien différentes (posture du professeur et posture de l'élève). Je rejoins un message précédent: pour l'élève, la routine est par essence formative (en hgeo: présenter un document, par exemple), elle rassure l'élève et le conforte dans l'acquisition des bases. Les projets, en quoi seraient-ils un bonus? On est vite dans la culture du zapping, je dirais. Cependant, force est de constater que ta façon de t'investir correspond au dogme du moment et que donc tu es bien parti pour être dans les 30% de promus HC puis dans les 10% de promus CE. Félicitations d'avance.tit871 a écrit:tschai a écrit:une de nos missions: c'est vrai on en avait pas assez et on s'ennuyait...tit871 a écrit: L'essentiel est en classe mais pour moi un enseignant se doit de vivre dans la communauté éducative et y participer, non seulement c'est une de nos missions et surtout cela peut créer des activités qui cassent la routine du cours et qui peuvent nous faire prendre notre pied...
créer des activités qui cassent la routine du cours et qui peuvent nous faire prendre notre pied: quelle routine? ah non j'ai saisi, il fallait comprendre le message comme " créer des activités qui cassent les pieds et qui peuvent nous faire prendre notre cours pour n'importe quoi"...
la routine d'être en cours , alors que des projets peuvent apporter un bonus. Mais apparemment certains sont allergiques à l'idée de faire de la pédagogie en dehors de leur classe...
- tit871Niveau 7
je suis d'accord sur la routine, la stabilité et le cadre...Quand j'étais en lycée pro, les cours magistraux marchaient du tonnerre par exemple, mais je dis que lorsqu'on décide de panacher de faire d'autres choses cela m'apporte et cela dynamise les élèves ( notamment car je leur transmets cette envie de faire autre chose pas tant dans le contenu de cette autre chose finalement). Je ne critique pas ceux qui font autrement , je critique ceux qui rient de ce qu'ils considèrent comme du brassage de vent et critiquent ceux qui ne se remettre pas en question et n'essayent pas d'autres choses dans leur carrière , car pour moi être un bon prof c'est remettre en question ses pratiques et donc diversifier les approches.
- frdmNiveau 10
tit871 a écrit:je suis d'accord sur la routine, la stabilité et le cadre...Quand j'étais en lycée pro, les cours magistraux marchaient du tonnerre par exemple, mais je dis que lorsqu'on décide de panacher de faire d'autres choses cela m'apporte et cela dynamise les élèves [1]( notamment car je leur transmets cette envie de faire autre chose pas tant dans le contenu de cette autre chose finalement). Je ne critique pas ceux qui font autrement , je critique ceux qui rient de ce qu'ils considèrent comme du brassage de vent et critiquent ceux qui ne se remettre pas en question et n'essayent pas d'autres choses dans leur carrière , [2] car pour moi être un bon prof c'est remettre en question ses pratiques et donc diversifier les approches.
[1] Pourrais-tu traduire stp ?
[2] I beg to differ : on peut être complètement incompétent tout en se remettant sans cesse en question et en "diversifiant ses approches" tous les quatre matins .
- GrypheMédiateur
Hérodoute a écrit:- Vous parlez de projet... cela signifie que ce n'est pas encore acté pour janvier 2017 : Quand ce projet doit-il être adopté par l'AN ou acté par le MEN ?
- Pour faire simple, c'est trop tard pour faire bouger les choses et préserver la situation actuelle (même si imparfaite) ?
Le projet est encore discuté ce mois de septembre, ensuite les textes officiels doivent être rédigés pour être passés en Conseil d’État.
Après, on ne peut pas savoir si cela va aller au bout ou pas, mais la volonté est assez forte de faire passer les textes dans les quelques semaines qui viennent.
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Τί ἐστιν ἀλήθεια ;
- XIIINeoprof expérimenté
Ce post illustre déjà l'effet recherché par l'Institution: "diviser pour mieux régner!"
Ensuite cette approche entrainera à coup sûr un management horizontal où tout le monde épiera tout le monde!
Bine joué!
Ensuite cette approche entrainera à coup sûr un management horizontal où tout le monde épiera tout le monde!
Bine joué!
- GrypheMédiateur
Sinon, pour l'histoire de "qui aura l'insigne honneur d'être dans les promus", c'est déjà un peu ce qui se passe aujourd'hui avec la hors-classe et la liste d'aptitude pour l'agrégation.
Les CDE doivent remplir i-prof une fois par an et ont des "quotas" à respecter en ne pouvant pas mettre plus d'un certain % de "très favorable".
A priori, rien de nouveau sous le soleil à ce niveau, donc (qu'on le conteste ou pas d'ailleurs, c'est juste que le système existe déjà).
Les CDE doivent remplir i-prof une fois par an et ont des "quotas" à respecter en ne pouvant pas mettre plus d'un certain % de "très favorable".
A priori, rien de nouveau sous le soleil à ce niveau, donc (qu'on le conteste ou pas d'ailleurs, c'est juste que le système existe déjà).
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Τί ἐστιν ἀλήθεια ;
- LefterisEsprit sacré
Bien entendu, tout converge vers le "transverse management" : les réformes qui tentent d'imposer un travail qui lie les uns aux autres, par objectifs que les "managés" devront forger eux-mêmes, puis une évaluation qui fera "émerger les leaders", selon la phraséologie du genre, avec un système de qui divisera (parce que seuls certains tireront les marrons du feu) forment les pièces d'un même puzzle. Il ne manque plus que l'open space (mais la Sdp peut y pourvoir) et l'obligation de présence permanente dans le marigot, et le cauchemar devient réalité.XIII a écrit:Ce post illustre déjà l'effet recherché par l'Institution: "diviser pour mieux régner!"
Ensuite cette approche entrainera à coup sûr un management horizontal où tout le monde épiera tout le monde!
Bine joué!
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- LefterisEsprit sacré
Il y a une grande différence quand même, il existe des barèmes qui permettent la contestation, les recours, et un système de points qui rattrape le coup et permet de passer quand même, même si ce n'est pas dans les plus rapides. Là, il y a des craintes à avoir , certains pourront végéter et voir leur retraite sabotée volontairement. Le système "non proposé = non promu" , que je connais [trop] bien est la menace qui pèse lourdement, avec ce système.Gryphe a écrit:Sinon, pour l'histoire de "qui aura l'insigne honneur d'être dans les promus", c'est déjà un peu ce qui se passe aujourd'hui avec la hors-classe et la liste d'aptitude pour l'agrégation.
Les CDE doivent remplir i-prof une fois par an et ont des "quotas" à respecter en ne pouvant pas mettre plus d'un certain % de "très favorable".
A priori, rien de nouveau sous le soleil à ce niveau, donc (qu'on le conteste ou pas d'ailleurs, c'est juste que le système existe déjà).
Pour démotiver durablement les gens qui ont compris qu'ils sont définitivement sur la touche, il n'y a rien de tel d'ailleurs.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
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- GrypheMédiateur
Lefteris a écrit:Il y a une grande différence quand même, il existe des barèmes qui permettent la contestation, les recours, et un système de points qui rattrape le coup et permet de passer quand même, même si ce n'est pas dans les plus rapides. Là, il y a des craintes à avoir , certains pourront végéter et voir leur retraite sabotée volontairement. Le système "non proposé = non promu" , que je connais [trop] bien est la menace qui pèse lourdement, avec ce système.
Pour démotiver durablement les gens qui ont compris qu'ils sont définitivement sur la touche, il n'y a rien de tel d'ailleurs.
- Les recours demeurent possibles et le système des commissions paritaires est maintenu, cela a été garanti (cf. page 3 du document "processus").
- On passerait d'un système "ancienneté/choix/grand choix" avec 20% de collègues qui passent à l'ancienneté (est-ce contesté dans le système actuel ? Je ne suis pas l'affaire depuis assez longtemps pour le savoir)
à un système binaire 70%/30% avec 30% de gens qui pourraient avoir une accélération de carrière (mais personne une carrière ralentie). Les 20% de collègues qui progressaient à l'ancienneté ne seraient-ils pas gagnants ? (Mais les agrégés sont nettement perdants, ce qui fait que je ne peux être d'accord avec le projet dans son ensemble.)
- Si j'ai bien compris, avec le nouveau système, les écarts de salaires seraient lissés entre salaires plus élevés et plus faibles.
> Du coup, j'ai l'impression, contrairement à ce que tu dis, qu'il y aurait moins de gens "sur la touche" qu'aujourd'hui. Ça ne veut pas dire que le nouveau système est bon (il y a plein de choses critiquables), mais en tout cas, les "défauts" pointés dans le système proposé étaient déjà là dans l'ancien système.
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Τί ἐστιν ἀλήθεια ;
- MoonchildSage
amalricu a écrit:"Les enseignants qui se bougent" : ah le bougisme....les "je mouille la chemise parce qu'ils en veulent", c'est magnifique.
Oui, il faut bouger et manger tous ensemble nos cinq fruits et légumes par jour.micaschiste a écrit:Vivre dans la communauté éducative impose-t-elle d'aller manger au self tous ensemble ?
http://www.mangerbouger.fr/
- LefterisEsprit sacré
Le système actuel est contestable est contesté. Trois rythmes d'avancement, c'est beaucoup trop, d'autant qu'il y a obligatoirement des lésés avec le système des pourcentages. Mais le nouveau système, qui a aussi pour objet de ne pas augmenter la masse salariale a d'énormes défauts. Il lisse effectivement les traitements (mais vers le bas, ça se rapproche du choix actuel , qui est plus proche de l'ancienneté que du grand choix) et le gain sur l'ensemble de la carrière est quasi nul (ça représente un point d'indice, d'après les calculs, seul le dernier échelon permettra d'avoir 38 points de plus à la retraite pour les certifiés HC) .Gryphe a écrit:Lefteris a écrit:Il y a une grande différence quand même, il existe des barèmes qui permettent la contestation, les recours, et un système de points qui rattrape le coup et permet de passer quand même, même si ce n'est pas dans les plus rapides. Là, il y a des craintes à avoir , certains pourront végéter et voir leur retraite sabotée volontairement. Le système "non proposé = non promu" , que je connais [trop] bien est la menace qui pèse lourdement, avec ce système.
Pour démotiver durablement les gens qui ont compris qu'ils sont définitivement sur la touche, il n'y a rien de tel d'ailleurs.
- Les recours demeurent possibles et le système des commissions paritaires est maintenu, cela a été garanti (cf. page 3 du document "processus").
- On passerait d'un système "ancienneté/choix/grand choix" avec 20% de collègues qui passent à l'ancienneté (est-ce contesté dans le système actuel ? Je ne suis pas l'affaire depuis assez longtemps pour le savoir)
à un système binaire 70%/30% avec 30% de gens qui pourraient avoir une accélération de carrière (mais personne une carrière ralentie). Les 20% de collègues qui progressaient à l'ancienneté ne seraient-ils pas gagnants ? (Mais les agrégés sont nettement perdants, ce qui fait que je ne peux être d'accord avec le projet dans son ensemble.)
- Si j'ai bien compris, avec le nouveau système, les écarts de salaires seraient lissés entre salaires plus élevés et plus faibles.
> Du coup, j'ai l'impression, contrairement à ce que tu dis, qu'il y aurait moins de gens "sur la touche" qu'aujourd'hui. Ça ne veut pas dire que le nouveau système est bon (il y a plein de choses critiquables), mais en tout cas, les "défauts" pointés dans le système proposé étaient déjà là dans l'ancien système.
De plus, il n'est pas question d'augmenter nettement le taux de HC, hormis pour le primaire. Le passage mécanique sera donc mathématiquement impossible . Alors, je me demande bien comment vont être effectuées les propositions, et comment la fluidité va être obtenue.
Pour les agrégés, il y a effectivement une perte. Aucune augmentation, hormis celles des prélèvements, donc baisse de 100 € par mois en fin ce carrière.
Le seul progrès, qui réévaluerait vraiment les carrières, serait de diminuer le nombre d'échelon pour aller plus vite, de garantir la HC dans une fourchette de temps raisonnable, d'affecter les indices de la classe exceptionnelle à la HC actuelle, et non de créer un grade dont l'attribution sera quasi discrétionnaire .
Bref, de copier ce qui se fait dans les corps de catégorie A d'autres ministères, et de rattraper par rapport à ceux-ci le décrochage des années 90 .
Là, concrètement, les enseignants continuent en termes de gains d'être proches de la catégorie B , et ce n'est pas ça, ajouté à l'aggravation des contions de travail et à la dénaturation du métier, qui attirer de nouveau du monde.
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- LefterisEsprit sacré
On appelle "routine", avec connotation péjorative, ce qui est en fait régularité, méthode. Quant à "se bouger", c'st un mot absurde. Quelqu'un qui prépare, lit beaucoup "bouge" beaucoup plus que quelqu'un qui fait des paperasses, de la présence, des sorties, jacasse en réunion. Qui ne s'aperçoit que dès qu'on traverse une période un peu mouvementée, de réunions et autres, on lit moins, on peut moins préparer, on saute du copq à l'âne ? Même nous, le zapping nous nuit.tschai a écrit:
Je suppose que tu es un professeur qui s'investit. Laisse-moi toutefois te dire qu'il n'y a pas que ta façon de s'investir qui porte ses fruits. De plus, tu écris dans un premier temps "routine du cours" et ensuite "routine d'être en cours". Ce sont deux choses bien différentes (posture du professeur et posture de l'élève). Je rejoins un message précédent: pour l'élève, la routine est par essence formative (en hgeo: présenter un document, par exemple), elle rassure l'élève et le conforte dans l'acquisition des bases. Les projets, en quoi seraient-ils un bonus? On est vite dans la culture du zapping, je dirais. Cependant, force est de constater que ta façon de t'investir correspond au dogme du moment et que donc tu es bien parti pour être dans les 30% de promus HC puis dans les 10% de promus CE. Félicitations d'avance.
En outre les projets mettent la confusion et le désordre. Quand on apprend que machin fait une sortie tel jour, que truc une autre un autre jour, tous les cours sont désorganisés, retardés, annulés. Qui plus est, on est souvent sollicité, alors qu'on n'a rien demandé.
Enfin, il y a un point qui n'est pas abordé : les HSE vont être fortement limitées, alors les activités extra-pro, qui servent surtout à faire briller autrui, ça risque d'être de plus en plus du bénévolat.
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