- FauveNiveau 1
Bonjour à tous
Après 3 ans de lettres au collège, je viens d'obtenir le CAPLP lettres/anglais.
Je me pose énormément de questions et j'espère que certains collègues prendront le temps de me répondre (surtout que je ne dois pas être la seule stagiaire PLP lettres/anglais sur le forum).
Comment montez-vous une séquence en anglais? en français?
Quels thèmes/œuvres fonctionnent bien avec les élèves?
Quels conseils pour ne pas rater sa 1ère heure face aux élèves?
Merci
Après 3 ans de lettres au collège, je viens d'obtenir le CAPLP lettres/anglais.
Je me pose énormément de questions et j'espère que certains collègues prendront le temps de me répondre (surtout que je ne dois pas être la seule stagiaire PLP lettres/anglais sur le forum).
Comment montez-vous une séquence en anglais? en français?
Quels thèmes/œuvres fonctionnent bien avec les élèves?
Quels conseils pour ne pas rater sa 1ère heure face aux élèves?
Merci
- scot69Modérateur
Bonjour Fauve,
concernant les sujets qui fonctionnent bien, je traite assez souvent:
- les réseaux sociaux
- le shopping (qualités d'un bon vendeur, avantages de la vente sur internet...)
- la nourriture
- les entretiens d'embauche
- l'esclavage
- les clichés sur les différentes populations
Pour ta première heure, comme dit dans un autre sujet, essaye d'être fidèle à toi même, ne cherche pas à jouer un rôle car les gamins vont vite trouver la faille et bien te le faire sentir. Essaye de trouver le juste milieu entre ta personnalité et ton ressenti sur la classe.
A titre personnel, avec les élèves de LP, en général, je commence en les traitant comme des pros. J'instaure le vouvoiement, je les appelle Madame/Monsieur... je commence en leur disant: vous êtes en lycée PROFESSIONNEL, nous allons donc avoir un comportement professionnel, comme en entreprise. En général, ils jouent relativement le jeu. Et je redonne cet argument en cas de manquement en classe: vu que vous n'êtes pas capable d'avoir une attitude pro, vous allez être traité comme un gamin...
Voilà, pour le reste, montre leur bien que tu t'intéresses à ce qu'ils font, essaye de valoriser leur formation, de trouver des sujets en rapport avec leur spécialité et prouve leur qu'à ce niveau, eux aussi peuvent t'apporter beaucoup. Par exemple, avec une classe de PRO informatique, pose leur des questions en anglais sur ton ordi, comme si tu étais véritablement ignorante. En général ça les flatte car ils ont souvent été dégoûtés de l'école. Valorise la filière pro en général. Demande leur régulièrement où ils en sont de leur stage... En fait, j'ai remarqué qu'ils marchent beaucoup à l'affectif, même les gros caïds!
concernant les sujets qui fonctionnent bien, je traite assez souvent:
- les réseaux sociaux
- le shopping (qualités d'un bon vendeur, avantages de la vente sur internet...)
- la nourriture
- les entretiens d'embauche
- l'esclavage
- les clichés sur les différentes populations
Pour ta première heure, comme dit dans un autre sujet, essaye d'être fidèle à toi même, ne cherche pas à jouer un rôle car les gamins vont vite trouver la faille et bien te le faire sentir. Essaye de trouver le juste milieu entre ta personnalité et ton ressenti sur la classe.
A titre personnel, avec les élèves de LP, en général, je commence en les traitant comme des pros. J'instaure le vouvoiement, je les appelle Madame/Monsieur... je commence en leur disant: vous êtes en lycée PROFESSIONNEL, nous allons donc avoir un comportement professionnel, comme en entreprise. En général, ils jouent relativement le jeu. Et je redonne cet argument en cas de manquement en classe: vu que vous n'êtes pas capable d'avoir une attitude pro, vous allez être traité comme un gamin...
Voilà, pour le reste, montre leur bien que tu t'intéresses à ce qu'ils font, essaye de valoriser leur formation, de trouver des sujets en rapport avec leur spécialité et prouve leur qu'à ce niveau, eux aussi peuvent t'apporter beaucoup. Par exemple, avec une classe de PRO informatique, pose leur des questions en anglais sur ton ordi, comme si tu étais véritablement ignorante. En général ça les flatte car ils ont souvent été dégoûtés de l'école. Valorise la filière pro en général. Demande leur régulièrement où ils en sont de leur stage... En fait, j'ai remarqué qu'ils marchent beaucoup à l'affectif, même les gros caïds!
- FauveNiveau 1
Merci pour toutes ces informations.
Je suis vraiment stressée pour l'anglais car je n'ai jamais enseigné la matière. Je ne sais pas quels thèmes choisir pour quel niveau. J'ai peur de la redondance.
As-tu déjà traité des docs tirés du magazine "I love English (WORLD)"?
Comment amènes-tu la grammaire en anglais?
Je suis vraiment stressée pour l'anglais car je n'ai jamais enseigné la matière. Je ne sais pas quels thèmes choisir pour quel niveau. J'ai peur de la redondance.
As-tu déjà traité des docs tirés du magazine "I love English (WORLD)"?
Comment amènes-tu la grammaire en anglais?
- scot69Modérateur
N'hésite surtout pas à reprendre des bases de chez bases.
J'amène la grammaire de façon traditionnelle, chose que les inspecteurs détestent alors que ça peut très bien fonctionner. (donc surtout pas le jour de l'inspection).
Essaye de faire des activités où ils sont vraiment en action, genre chercher des mots dans un texte, trouver des infos, remettre dans l'ordre... et tu peux aussi faire beaucoup de travail de groupe.
Jamais essayé I love English, j'utilise les manuels de la collection Nathan (be savvy, be pro, be active...).
Il ne faut surtout pas avoir peur de commencer par un niveau très bas, même si tu as l'impression que c'est pour les 6e... au moins tu les mettras en situation de réussite et comme ils auront pris un peu confiance en eux, tu pourras augmenter petit à petit.
J'amène la grammaire de façon traditionnelle, chose que les inspecteurs détestent alors que ça peut très bien fonctionner. (donc surtout pas le jour de l'inspection).
Essaye de faire des activités où ils sont vraiment en action, genre chercher des mots dans un texte, trouver des infos, remettre dans l'ordre... et tu peux aussi faire beaucoup de travail de groupe.
Jamais essayé I love English, j'utilise les manuels de la collection Nathan (be savvy, be pro, be active...).
Il ne faut surtout pas avoir peur de commencer par un niveau très bas, même si tu as l'impression que c'est pour les 6e... au moins tu les mettras en situation de réussite et comme ils auront pris un peu confiance en eux, tu pourras augmenter petit à petit.
- FauveNiveau 1
Merci ! Je vais essayer de trouver quelque chose de sympa à faire en attendant de connaître mes niveaux ; Bonnes vacances
- MAUCLAIRJe viens de m'inscrire !
Bonjour à tous, moi aussi je suis dans la même situation ou presque que Fauve. J'ai dit presque car je serai stagiaire en lycée et aurai des classes de BTS et je me demande comment construire une progression annuelle pour ces classes, ce sont des étudiants de Commerce international, de Management des unités commerciales, des comptables, Assurances en 1ère et 2ème année et qui ont l'espagnol comme LV1 ou LV2 je ne sais pas encore, mais en gros c'est ça et je serai inspectée l'année prochaine. J'ai consulté les référentiels il y en a pour qui l'épreuve est à l' oral d'autres orale et écrit. Un conseil par où commencer???? Au secours!!! Et bonnes vacances tout de même.
_________________
:etoilecoeur:
- melodyyNiveau 6
Bonjour Fauve,
Je viens de valider mon année de stage :-)
En lettres, voici les devoirs finaux qui ont bien fonctionné :
- écriture du portrait-robot d'un individu (objet d'étude : parcours de personnage / lecture de certains passages de L'Etrange cas du Docteur Jeckyll et de M. Hyde)
- rédaction d'un article mensonger, d'un canular (objet d'étude : construction de l'information / lecture du Salaire du sniper, de Daeninckx)
- écriture d'une critique du film La Tête Haute (objets d'études : parcours de personnage et construction de l'information)
En anglais, je crois que ce qui a le mieux marché, c'est le street art.
En leur demandant de créer une oeuvre de street art (même s'il ne s'agissait que d'un croquis sur une feuille), les élèves les plus récalcitrants se sentaient dans leur élément, rassurés. Ensuite, vous pouvez élire celui qui serait le plus digne d'être reproduit sur un mur (puis le faire vraiment en montant un projet avec le prof d'arts plastiques et une assoc de street art des alentours...)
Ce qui les emballe le plus, c'est quand tu leur demandes de créer quelque chose avec leurs mains (car certaines sections ne sont vraiment pas scolaires :-/)
Bonne journée !
Je viens de valider mon année de stage :-)
En lettres, voici les devoirs finaux qui ont bien fonctionné :
- écriture du portrait-robot d'un individu (objet d'étude : parcours de personnage / lecture de certains passages de L'Etrange cas du Docteur Jeckyll et de M. Hyde)
- rédaction d'un article mensonger, d'un canular (objet d'étude : construction de l'information / lecture du Salaire du sniper, de Daeninckx)
- écriture d'une critique du film La Tête Haute (objets d'études : parcours de personnage et construction de l'information)
En anglais, je crois que ce qui a le mieux marché, c'est le street art.
En leur demandant de créer une oeuvre de street art (même s'il ne s'agissait que d'un croquis sur une feuille), les élèves les plus récalcitrants se sentaient dans leur élément, rassurés. Ensuite, vous pouvez élire celui qui serait le plus digne d'être reproduit sur un mur (puis le faire vraiment en montant un projet avec le prof d'arts plastiques et une assoc de street art des alentours...)
Ce qui les emballe le plus, c'est quand tu leur demandes de créer quelque chose avec leurs mains (car certaines sections ne sont vraiment pas scolaires :-/)
Bonne journée !
- MalavitaÉrudit
Fauve a écrit:Bonjour à tous
Après 3 ans de lettres au collège, je viens d'obtenir le CAPLP lettres/anglais.
Je me pose énormément de questions et j'espère que certains collègues prendront le temps de me répondre (surtout que je ne dois pas être la seule stagiaire PLP lettres/anglais sur le forum).
Comment montez-vous une séquence en anglais? en français?
Quels thèmes/œuvres fonctionnent bien avec les élèves?
Quels conseils pour ne pas rater sa 1ère heure face aux élèves?
Merci
Pas d'aide à apporter en Anglais, désolée.
En Français, il y a 6 séquences à faire dans 3 objets d'étude en bac pro liés à des problématiques :
- 3 majeures d'environ 6 semaines
- 3 mineures d'environ 3 semaines.
Il faut faire trois œuvres intégrales (film possiblement) et 3 groupements de texte.
Voilà pour la théorie, dans la pratique... Sans compter que si tu les as moins de 3 h, cela ne sera pas possible...
Pour les CAP, le programme est beaucoup plus souple même s'il y a quatre thèmes, mais tellement larges que tu peux faire ce que tu veux ou presque... Cependant, il y a des CCF à faire passer. Tu auras sans doute des CAP ou des secondes en Français, je doute que tu aies des Premières ou Terminales car classes à examen.
Va voir les sites académiques de Lettres-Histoire et de Lettres-Anglais aussi.
Par contre, as-tu conscience qu'en dehors de ton année de stage, tu n'auras sans doute jamais de Français (ou rarement ou alors il va falloir vraiment te battre pour obtenir 2-3 h) ? Les heures sont, sauf exception, dévolues aux profs de Lettres-Histoire pour plusieurs raisons :
- beaucoup de PLP Lettres-Anglais ne souhaitent pas ou ne se battent pas pour avoir du Français, car formation en Anglais (pas tous, non plus)
- manque de profs d'Anglais
- dans le référentiel, bloc unique de Français-Histoire-Géographie de 4 h (+ 0,5 EMC) sans précision sur la durée de chaque matière et donc difficile de scinder les heures, surtout que les inspecteurs ne sont pas pour séparer ces heures (en tout cas dans mon académie).
Bon courage à toi pour ta rentrée !
- FauveNiveau 1
Merci à tous pour vos précieux conseils.
Malavita > Oui je sais que les profs de lettres/HG récupèrent les heures de français mais je compte bien me battre pour avoir au minimum une classe !
Melodyy > Tu as vraiment de chouettes idées. Je trouve qu'il y a beaucoup de liberté pédagogique dans les programmes, ce qui doit être très plaisant.
Malavita > Oui je sais que les profs de lettres/HG récupèrent les heures de français mais je compte bien me battre pour avoir au minimum une classe !
Melodyy > Tu as vraiment de chouettes idées. Je trouve qu'il y a beaucoup de liberté pédagogique dans les programmes, ce qui doit être très plaisant.
- CathEnchanteur
Tu auras du français pendant ton année de stage c'est obligatoire.
Après, non : "les profs de HG" ne "récupèrent" pas les heures de français, comme tu l'écris : elles leurs reviennent de droit et ils ne t'en laisseront pas -sauf exception- pour la bonne raison que sinon ils se retrouveraient, entre lettres-anglais/lettres-allemand/lettres espagnol, à ne faire que de l'histoire-géo.
Sinon, tu trouveras épinglé en tête de rubrique les lien officiels pour le français.
Après, non : "les profs de HG" ne "récupèrent" pas les heures de français, comme tu l'écris : elles leurs reviennent de droit et ils ne t'en laisseront pas -sauf exception- pour la bonne raison que sinon ils se retrouveraient, entre lettres-anglais/lettres-allemand/lettres espagnol, à ne faire que de l'histoire-géo.
Sinon, tu trouveras épinglé en tête de rubrique les lien officiels pour le français.
- cocktailFidèle du forum
Cath a écrit:Tu auras du français pendant ton année de stage c'est obligatoire.
Après, non : "les profs de HG" ne "récupèrent" pas les heures de français, comme tu l'écris : elles leurs reviennent de droit et ils ne t'en laisseront pas -sauf exception- pour la bonne raison que sinon ils se retrouveraient, entre lettres-anglais/lettres-allemand/lettres espagnol, à ne faire que de l'histoire-géo.
Sinon, tu trouveras épinglé en tête de rubrique les lien officiels pour le français.
:shock: Pourquoi donc ?
- CathEnchanteur
Parce qu'ils sont profs de lettres-histoire, et non d'HG comme l'écrit Fauve.
Parce que le bloc "français-histoire" n'est pas, concernant le nombre d'heures, scindé en 2 comme le dit Malavita.
Parce que les profs d'anglais ont généralement fait des études d'anglais, ce qui ne les rend pas compétents en lettres.
Et enfin, comme je l'ai écrit, parce que sinon les profs de lettres-histoire ne se retrouveraient qu'à faire de l'histoire-géo si les profs d'anglais/allemand/espagnol réclamaient des heures de français.
D'ailleurs, les formations académiques sont clairement différenciées.
Parce que le bloc "français-histoire" n'est pas, concernant le nombre d'heures, scindé en 2 comme le dit Malavita.
Parce que les profs d'anglais ont généralement fait des études d'anglais, ce qui ne les rend pas compétents en lettres.
Et enfin, comme je l'ai écrit, parce que sinon les profs de lettres-histoire ne se retrouveraient qu'à faire de l'histoire-géo si les profs d'anglais/allemand/espagnol réclamaient des heures de français.
D'ailleurs, les formations académiques sont clairement différenciées.
- MalavitaÉrudit
Cela vient des référentiels et des inspecteurs. Comme je l'ai déjà dit, il y a un bloc horaire de 4 h 30 pour le Français-Histoire-Géographie-EMC, sans qu'il ne soit indiqué, un horaire pour le Français et un horaire pour l'Histoire-Géographie. Donc, comment scinder ce bloc ? 3 h-1 h 30 ? 2 h 30-2 h ? Sans compter que le programme de 1e et Terminale est tellement lourd que le bloc entier est déjà insuffisant... En plus, nos inspecteurs nous demandent de prendre la même classe en Français Histoire-Géo et de la suivre d'une année sur l'autre.
Je n'ai rencontré qu'un seul établissement où le collègue de Lettres-Anglais faisait du Français. Il s'agissait de sauver son poste... Une année, nous devions avoir un stagiaire de Lettres-Anglais et c'est une collègue de LHG qui avait été désignée tutrice pour la partie Français... Actuellement, chez nous un collègue serait intéressé par quelques heures de Français, sauf que il y a déjà de nombreuses HSA en Anglais, et donc s'il prenait du Français, cela signifierait une classe sans cours d'Anglais ou la perte d'heures de DNL...
Je n'ai rencontré qu'un seul établissement où le collègue de Lettres-Anglais faisait du Français. Il s'agissait de sauver son poste... Une année, nous devions avoir un stagiaire de Lettres-Anglais et c'est une collègue de LHG qui avait été désignée tutrice pour la partie Français... Actuellement, chez nous un collègue serait intéressé par quelques heures de Français, sauf que il y a déjà de nombreuses HSA en Anglais, et donc s'il prenait du Français, cela signifierait une classe sans cours d'Anglais ou la perte d'heures de DNL...
- FauveNiveau 1
Je ne voulais pas vous énerver. J'essaie juste de comprendre le fonctionnement du LP. Mais adorant les lettres, j'espère pouvoir continuer cette bivalence.
- CathEnchanteur
T'inquiète, on n'est pas énervés !
Mais c'est vrai que sauf risque de suppression de poste en anglais et existence d'heures-poste disponibles en lettres, il y a peu de chance que tu continues à faire du français par la suite.
Mais c'est vrai que sauf risque de suppression de poste en anglais et existence d'heures-poste disponibles en lettres, il y a peu de chance que tu continues à faire du français par la suite.
- melodyyNiveau 6
Merci Fauve :-)
Cath, j'ai plusieurs petites remarques :
- Je suis prof de lettres-anglais et pourtant, je n'ai pas fait d'études d'anglais. J'ai étudié les lettres, fait un m2 pro édition et vécu un peu en Angleterre. Certes, je suis un cas à part, mais je suis loin d'être la seule.
- Stagiaire cette année et en formation avec les lettres-anglais et les lettres-histoire, j'ai pu constater que les "linguistes" étaient souvent mieux armés que les autres pour répondre aux besoins des élèves. En effet, nos élèves ne possèdent souvent pas les bases de l'orthographe et de la grammaire et nous sommes déjà habitués à introduire le lexique et des points de conjugaison ou grammaire de manière ludique, interactive en cours d'anglais. En fait, il s'agit souvent plus de faire du FLE en cours de français que d'étudier la littérature...
De plus, en ce qui concerne les quelques figures de styles au programme, il me semble que les anglicistes sont aussi à même de les expliquer que les historiens (sinon plus), car ils savent analyser un texte littéraire.
Au sujet de l'étude des textes patrimoniaux, elle est peut-être facilitée si on étudie en même temps son contexte historique en cours d'histoire, mais elle n'en est pas moins difficile avec certaines sections (trop agitées). Au final, on se rabat souvent sur des best-sellers pour leur donner le goût de la lecture. Et on peut aussi faire des parallèles historiques en cours d'anglais.
Après, peut-être que les compétences demandées sont à peu près les mêmes en français et en hg-emc. Du coup, il serait plus simple de les développer quand on a le même prof dans ces 2 matières. En anglais, c'est vrai qu'on est censé miser avant tout sur la pratique de l'oral et la compréhension de l'écrit.
- Je connais un prof de lettres-anglais qui a enseigné le français pendant 10 ans dans le 93 (sa mention FLE lui a été sûrement bien utile) et qui n'avait aucune heure d'anglais... Cette année, j'ai rencontré des profs d'hg-emc qui en avaient marre de la bivalence. Il y a aussi souvent des profs d'anglais qui ne veulent pas enseigner le français pour ne pas avoir à jongler entre les 2 langues d'une heure sur l'autre (c'est très dur...).
Cath, j'ai plusieurs petites remarques :
- Je suis prof de lettres-anglais et pourtant, je n'ai pas fait d'études d'anglais. J'ai étudié les lettres, fait un m2 pro édition et vécu un peu en Angleterre. Certes, je suis un cas à part, mais je suis loin d'être la seule.
- Stagiaire cette année et en formation avec les lettres-anglais et les lettres-histoire, j'ai pu constater que les "linguistes" étaient souvent mieux armés que les autres pour répondre aux besoins des élèves. En effet, nos élèves ne possèdent souvent pas les bases de l'orthographe et de la grammaire et nous sommes déjà habitués à introduire le lexique et des points de conjugaison ou grammaire de manière ludique, interactive en cours d'anglais. En fait, il s'agit souvent plus de faire du FLE en cours de français que d'étudier la littérature...
De plus, en ce qui concerne les quelques figures de styles au programme, il me semble que les anglicistes sont aussi à même de les expliquer que les historiens (sinon plus), car ils savent analyser un texte littéraire.
Au sujet de l'étude des textes patrimoniaux, elle est peut-être facilitée si on étudie en même temps son contexte historique en cours d'histoire, mais elle n'en est pas moins difficile avec certaines sections (trop agitées). Au final, on se rabat souvent sur des best-sellers pour leur donner le goût de la lecture. Et on peut aussi faire des parallèles historiques en cours d'anglais.
Après, peut-être que les compétences demandées sont à peu près les mêmes en français et en hg-emc. Du coup, il serait plus simple de les développer quand on a le même prof dans ces 2 matières. En anglais, c'est vrai qu'on est censé miser avant tout sur la pratique de l'oral et la compréhension de l'écrit.
- Je connais un prof de lettres-anglais qui a enseigné le français pendant 10 ans dans le 93 (sa mention FLE lui a été sûrement bien utile) et qui n'avait aucune heure d'anglais... Cette année, j'ai rencontré des profs d'hg-emc qui en avaient marre de la bivalence. Il y a aussi souvent des profs d'anglais qui ne veulent pas enseigner le français pour ne pas avoir à jongler entre les 2 langues d'une heure sur l'autre (c'est très dur...).
- melodyyNiveau 6
Ah oui, une chose à laquelle il faudrait que tu fasses attention à la rentrée, Fauve : ne pas avoir la même classe en anglais et en français.
Comme je l'ai dit plus haut, ce n'est pas impossible d'alterner les 2, mais quand il s'agit de la même classe, il vaut mieux être rodée. Quand on est en année de stage, ça peut mettre en difficulté... Je te dis ça parce que j'ai eu ce souci cette année. Quand je me suis rendu compte que ç'en était un, il était trop tard pour demander au chef d'établissement de me donner une autre classe en français. Les élèves n'auraient pas compris le changement...
D'une part, les élèves trouvent souvent étrange le fait qu'on enseigne à la fois l'anglais et le français (bien + que si on donnait des cours d'histoire et de français) et cela n'aide pas à te légitimer à leurs yeux.
Ensuite, ça met un certain temps avant qu'ils ne se souviennent des heures auxquelles il faut te dire "good morning".
Enfin, toi aussi tu peux te mélanger les pinceaux... Le risque de parler trop français en cours d'anglais et de faire des anglicismes en français est plus élevé quand on a l'habitude d'avoir les mêmes visages sous les yeux dans les 2 matières.
Comme je l'ai dit plus haut, ce n'est pas impossible d'alterner les 2, mais quand il s'agit de la même classe, il vaut mieux être rodée. Quand on est en année de stage, ça peut mettre en difficulté... Je te dis ça parce que j'ai eu ce souci cette année. Quand je me suis rendu compte que ç'en était un, il était trop tard pour demander au chef d'établissement de me donner une autre classe en français. Les élèves n'auraient pas compris le changement...
D'une part, les élèves trouvent souvent étrange le fait qu'on enseigne à la fois l'anglais et le français (bien + que si on donnait des cours d'histoire et de français) et cela n'aide pas à te légitimer à leurs yeux.
Ensuite, ça met un certain temps avant qu'ils ne se souviennent des heures auxquelles il faut te dire "good morning".
Enfin, toi aussi tu peux te mélanger les pinceaux... Le risque de parler trop français en cours d'anglais et de faire des anglicismes en français est plus élevé quand on a l'habitude d'avoir les mêmes visages sous les yeux dans les 2 matières.
- CathEnchanteur
melodyy a écrit:Merci Fauve :-)
Cath, j'ai plusieurs petites remarques :
- Je suis prof de lettres-anglais et pourtant, je n'ai pas fait d'études d'anglais. J'ai étudié les lettres, fait un m2 pro édition et vécu un peu en Angleterre. Certes, je suis un cas à part, mais je suis loin d'être la seule.
Reconnais que ton cas est loin d'être majoritaire et te rend beaucoup plus que d'autres apte à enseigner les deux matières... D'autant qu'en anglais on ne demande pas -sauf erreur- d'enseigner la littérature.
- Stagiaire cette année et en formation avec les lettres-anglais et les lettres-histoire, j'ai pu constater que les "linguistes" étaient souvent mieux armés que les autres pour répondre aux besoins des élèves. En effet, nos élèves ne possèdent souvent pas les bases de l'orthographe et de la grammaire et nous sommes déjà habitués à introduire le lexique et des points de conjugaison ou grammaire de manière ludique, interactive en cours d'anglais. En fait, il s'agit souvent plus de faire du FLE en cours de français que d'étudier la littérature...
Ce n'est pas ce que dit le programme.
De plus, en ce qui concerne les quelques figures de styles au programme, il me semble que les anglicistes sont aussi à même de les expliquer que les historiens (sinon plus), car ils savent analyser un texte littéraire.
Mieux à même que les historiens, sans doute. Pas mieux que les littéraires de formation.
Au sujet de l'étude des textes patrimoniaux, elle est peut-être facilitée si on étudie en même temps son contexte historique en cours d'histoire, mais elle n'en est pas moins difficile avec certaines sections (trop agitées). Au final, on se rabat souvent sur des best-sellers pour leur donner le goût de la lecture. Ah non, alors, ça jamais...
Et on peut aussi faire des parallèles historiques en cours d'anglais.
Après, peut-être que les compétences demandées sont à peu près les mêmes en français et en hg-emc. Du coup, il serait plus simple de les développer quand on a le même prof dans ces 2 matières. En anglais, c'est vrai qu'on est censé miser avant tout sur la pratique de l'oral et la compréhension de l'écrit.
Voilà, tu as mis le doigt sur l'essentiel...
- Je connais un prof de lettres-anglais qui a enseigné le français pendant 10 ans dans le 93 (sa mention FLE lui a été sûrement bien utile) et qui n'avait aucune heure d'anglais...
Un cas très particulier...
Cette année, j'ai rencontré des profs d'hg-emc qui en avaient marre de la bivalence.
Moi c'est la géo dont je me passerais souvent... Et l'histoire contemporaine aussi, tiens.Il y a aussi souvent des profs d'anglais qui ne veulent pas enseigner le français pour ne pas avoir à jongler entre les 2 langues d'une heure sur l'autre (c'est très dur...).
- melodyyNiveau 6
Cath, connais-tu également beaucoup de lettres-histoire ayant fait des études de lettres (si ce n'est toi peut-être) ? Parmi la petite dizaine de stagiaires lettres-histoires présents dans ma formation, il n'y avait que des géographes et des historiens. Ils étaient souvent désarçonnés par le niveau des élèves en français et j'ai pu leur donner plusieurs coups de main.
Franchement, ni les anglicistes, ni les historiens/géographes ne sont complètement préparés. Tous rencontrent des difficultés, même si elles ne sont pas identiques.
A mes yeux, ceux qui sont les mieux formés sont ceux qui ont fait des études de FLE ou qui ont enseigné le français dans des petites classes.
Oui, c'est sûr que mon parcours n'est pas le plus typique, je l'ai admis dès le départ.
Bien sûr que le programme indique qu'il faut développer le lexique des élèves... Concernant l'orthographe, c'est vrai que les textes n'en parlent pas, et même que cela n'intervient pas pour obtenir le bac, mais c'est important que les élèves continuent de s'interroger sur la question pour pouvoir s'insérer et évoluer professionnellement. Et ce n'est pas moi qui le dis, c'est ce qu'on nous a répété je ne sais combien de fois à l'ESPE cette année. Peut-être as-tu des élèves qui ont un bon niveau d'écriture ? Les miens étaient loin du compte.
Et puis il s'agit aussi de "réussir à faire cours". Comment peux-tu enseigner des œuvres littéraires d'emblée, sans jamais avoir enseigné le français en lycée pro avant, quand tu tombes sur des élèves de filières industrielles, dont les 3/4 vont se dissiper dès que tu leur donnes un texte du XIXe siècle d'une quinzaine de lignes. C'est très compliqué... à moins d'avoir des élèves assez scolaires ou bien des années d'expérience derrière soi.
Franchement, ni les anglicistes, ni les historiens/géographes ne sont complètement préparés. Tous rencontrent des difficultés, même si elles ne sont pas identiques.
A mes yeux, ceux qui sont les mieux formés sont ceux qui ont fait des études de FLE ou qui ont enseigné le français dans des petites classes.
Oui, c'est sûr que mon parcours n'est pas le plus typique, je l'ai admis dès le départ.
Bien sûr que le programme indique qu'il faut développer le lexique des élèves... Concernant l'orthographe, c'est vrai que les textes n'en parlent pas, et même que cela n'intervient pas pour obtenir le bac, mais c'est important que les élèves continuent de s'interroger sur la question pour pouvoir s'insérer et évoluer professionnellement. Et ce n'est pas moi qui le dis, c'est ce qu'on nous a répété je ne sais combien de fois à l'ESPE cette année. Peut-être as-tu des élèves qui ont un bon niveau d'écriture ? Les miens étaient loin du compte.
Et puis il s'agit aussi de "réussir à faire cours". Comment peux-tu enseigner des œuvres littéraires d'emblée, sans jamais avoir enseigné le français en lycée pro avant, quand tu tombes sur des élèves de filières industrielles, dont les 3/4 vont se dissiper dès que tu leur donnes un texte du XIXe siècle d'une quinzaine de lignes. C'est très compliqué... à moins d'avoir des élèves assez scolaires ou bien des années d'expérience derrière soi.
- MalavitaÉrudit
melodyy a écrit:Cath, connais-tu également beaucoup de lettres-histoire ayant fait des études de lettres (si ce n'est toi peut-être) ? Parmi la petite dizaine de stagiaires lettres-histoires présents dans ma formation, il n'y avait que des géographes et des historiens. Ils étaient souvent désarçonnés par le niveau des élèves en français et j'ai pu leur donner plusieurs coups de main.
Franchement, ni les anglicistes, ni les historiens/géographes ne sont complètement préparés. Tous rencontrent des difficultés, même si elles ne sont pas identiques.
A mes yeux, ceux qui sont les mieux formés sont ceux qui ont fait des études de FLE ou qui ont enseigné le français dans des petites classes.
Effectivement, la plupart des PLP LHG sont des historiens (les géographes sont rares). Oui, il y a des difficultés qui ne sont pas les mêmes selon sa formation, mais les littéraires rament énormément en HG aussi et ont plus de difficultés à s'adapter que les historiens aux cours de Lettres (impression personnelle après de nombreuses discussions avec des collègues de formation littéraire).
Oui, c'est sûr que mon parcours n'est pas le plus typique, je l'ai admis dès le départ.
Bien sûr que le programme indique qu'il faut développer le lexique des élèves... Concernant l'orthographe, c'est vrai que les textes n'en parlent pas, et même que cela n'intervient pas pour obtenir le bac, mais c'est important que les élèves continuent de s'interroger sur la question pour pouvoir s'insérer et évoluer professionnellement. Et ce n'est pas moi qui le dis, c'est ce qu'on nous a répété je ne sais combien de fois à l'ESPE cette année. Peut-être as-tu des élèves qui ont un bon niveau d'écriture ? Les miens étaient loin du compte.
Le programme parle de lexique, mais en rapport avec les objets d'étude. Quant à l'étude de la langue, elle n'est réalisée qu'à partir de textes afin de les étudier, de les décortiquer, de comprendre la façon dont l'auteur essaie de nous amener sur son terrain. Quant à l'orthographe, oui cela peut servir à sélectionner lors des embauches, mais clairement, nous n'avons ni les moyens, ni le temps de répondre aux difficultés des élèves et entre ce que dit l'ESPE et la pratique...
Et puis il s'agit aussi de "réussir à faire cours". Comment peux-tu enseigner des œuvres littéraires d'emblée, sans jamais avoir enseigné le français en lycée pro avant, quand tu tombes sur des élèves de filières industrielles, dont les 3/4 vont se dissiper dès que tu leur donnes un texte du XIXe siècle d'une quinzaine de lignes. C'est très compliqué... à moins d'avoir des élèves assez scolaires ou bien des années d'expérience derrière soi.
Les programmes sont très axés littérature du XXe et XXIe siècles (sauf les philosophes des Lumières, et éventuellement parcours de personnages et les progrès techniques : bon, je n'aime pas trop les textes du XIXe siècle aussi !). Ils visent à faire réfléchir les élèves et avoir un esprit critique et tendent un peu vers la philosophie (les élèves m'interpellent régulièrement là-dessus... d'ailleurs) et c'est là le cœur de nos programmes et cela fonctionne aussi avec les classes indus difficiles si on trouve le bon angle d'attaque (ce qui n'est pas évident, effectivement)
Bref, l’un des objectifs principaux des programmes (le premier pour moi) est de former des citoyens sachant réfléchir et ayant un sens critique. A titre personnel, je préfère avoir des élèves qui ont des difficultés en orthographe mais capables de penser par eux mêmes.
- MalavitaÉrudit
Fauve a écrit:Je ne voulais pas vous énerver. J'essaie juste de comprendre le fonctionnement du LP. Mais adorant les lettres, j'espère pouvoir continuer cette bivalence.
Comme l'a dit Cath, tu ne nous as pas énervés ! Je comprends ta position, malheureusement ta bivalence, en pratique, risque de passer à la trappe, ce qui est bien dommage, car c'est une richesse !
- CathEnchanteur
melodyy a écrit:Cath, connais-tu également beaucoup de lettres-histoire ayant fait des études de lettres (si ce n'est toi peut-être) ? Parmi la petite dizaine de stagiaires lettres-histoires présents dans ma formation, il n'y avait que des géographes et des historiens. Ils étaient souvent désarçonnés par le niveau des élèves en français et j'ai pu leur donner plusieurs coups de main.
Franchement, ni les anglicistes, ni les historiens/géographes ne sont complètement préparés. Tous rencontrent des difficultés, même si elles ne sont pas identiques.
A mes yeux, ceux qui sont les mieux formés sont ceux qui ont fait des études de FLE ou qui ont enseigné le français dans des petites classes.
La majorité des plp lettres-histoire que je connais ont une formation littéraire.
Oui, c'est sûr que mon parcours n'est pas le plus typique, je l'ai admis dès le départ.
Bien sûr que le programme indique qu'il faut développer le lexique des élèves... Concernant l'orthographe, c'est vrai que les textes n'en parlent pas, et même que cela n'intervient pas pour obtenir le bac, mais c'est important que les élèves continuent de s'interroger sur la question pour pouvoir s'insérer et évoluer professionnellement. Et ce n'est pas moi qui le dis, c'est ce qu'on nous a répété je ne sais combien de fois à l'ESPE cette année. Peut-être as-tu des élèves qui ont un bon niveau d'écriture ? Les miens étaient loin du compte.
Non, ils sont très mauvais en expression écrite. Ce que j'ai dit, c'est que les programmes demandaient à ce qu'ils étudient des textes littéraires.
Et puis il s'agit aussi de "réussir à faire cours". Comment peux-tu enseigner des œuvres littéraires d'emblée, sans jamais avoir enseigné le français en lycée pro avant, quand tu tombes sur des élèves de filières industrielles, dont les 3/4 vont se dissiper dès que tu leur donnes un texte du XIXe siècle d'une quinzaine de lignes. C'est très compliqué... à moins d'avoir des élèves assez scolaires ou bien des années d'expérience derrière soi.
- FauveNiveau 1
Et quels manuels vous inspirent pour vos cours?
- kitkat974Niveau 1
Bonjour,
Je suis plp lettres anglais, mais dans mon académie, on enseigne que l'anglais;même si en tant que stagiaire, j'ai eu des heures de français. Aujourdhui à la Réunion, aucun stagiaire plp L/A ne fait de français, ce qui est juste une abérration vu qu'après l'année de stage, ben ils sont mutés à Créteil et seront bien obligés d'en faire du français...Bref...
Je réponds à ta question...J'ai vu pas mal de spécimens défiler tous les mois de mai depuis 2003...Et moi je m'inspire des editions Foucher. Pour moi, ce sont les mieux. TIP/TOP, HIGH SPOT sont les derniers. Après, je prends une idée de base et je développe à ma sauce, surtout avec internet.En début d'heure, selon un planning, chaque élève doit me présenter un mini exposé sur une personne de son choix, je fais recommencer si c'est du copié collé. Je bosse pas mal avec la vidéo. Par exemple, pour UNIQUE PLACES, y a une séquence dans TIP TOP qui parle de l'hotel stratosphere a LV. J'ai passé en intro de séquence une vidéo de youtube. Ca permet de les mettre dans le concret. Et en tache finale, les eleves devaient me présenter un endroit unique ( selon des critères vus le long del a séquence).
Mes élèves aiment bien:
FASHION
FOOD AROUND THE WORLD
MY FAVOURITE SUPERHERO ( avec invention d'un super heros à eux et ca les botte)
CHINESE PORTRAITS ( en expression ecrite en fait avec des CALLIGRAMMES et en milieu de sequence IF i were a boy de beyonce pour la structure)
STREET ART
MY TOWN
Après, ça dépend de la personnalité de chaque enseignant. Et tu peux faire une séquence qui accroche bien une classe, mais qu'une autre trouve nulle.
Et quand approchent certaines fetes, je fais une ou deux séances dessus.
J'avoue que là ou je rame c'est avec les CAP. Je me demande bien pourquoi on leur met de l'anglais....
Bon courage à toi!
Je suis plp lettres anglais, mais dans mon académie, on enseigne que l'anglais;même si en tant que stagiaire, j'ai eu des heures de français. Aujourdhui à la Réunion, aucun stagiaire plp L/A ne fait de français, ce qui est juste une abérration vu qu'après l'année de stage, ben ils sont mutés à Créteil et seront bien obligés d'en faire du français...Bref...
Je réponds à ta question...J'ai vu pas mal de spécimens défiler tous les mois de mai depuis 2003...Et moi je m'inspire des editions Foucher. Pour moi, ce sont les mieux. TIP/TOP, HIGH SPOT sont les derniers. Après, je prends une idée de base et je développe à ma sauce, surtout avec internet.En début d'heure, selon un planning, chaque élève doit me présenter un mini exposé sur une personne de son choix, je fais recommencer si c'est du copié collé. Je bosse pas mal avec la vidéo. Par exemple, pour UNIQUE PLACES, y a une séquence dans TIP TOP qui parle de l'hotel stratosphere a LV. J'ai passé en intro de séquence une vidéo de youtube. Ca permet de les mettre dans le concret. Et en tache finale, les eleves devaient me présenter un endroit unique ( selon des critères vus le long del a séquence).
Mes élèves aiment bien:
FASHION
FOOD AROUND THE WORLD
MY FAVOURITE SUPERHERO ( avec invention d'un super heros à eux et ca les botte)
CHINESE PORTRAITS ( en expression ecrite en fait avec des CALLIGRAMMES et en milieu de sequence IF i were a boy de beyonce pour la structure)
STREET ART
MY TOWN
Après, ça dépend de la personnalité de chaque enseignant. Et tu peux faire une séquence qui accroche bien une classe, mais qu'une autre trouve nulle.
Et quand approchent certaines fetes, je fais une ou deux séances dessus.
J'avoue que là ou je rame c'est avec les CAP. Je me demande bien pourquoi on leur met de l'anglais....
Bon courage à toi!
- Lady_lancomeNiveau 1
Hello Fauve!! Je viens aussi d'avoir le Caplp lettres anglais cette année et je suis mutée dans l'academie de Grenoble!! Ton post tombe bien car même si je n'ai pas encore mes niveaux j'aimerai commencer à préparer au moins une progression et au moins deux semaines de cours même si je sais que j'aurai sûrement à faire des ajustements selon mes classes!! En tout cas merci de vos suggestions!!
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