- IlseÉrudit
Après la journée portes ouvertes de son futur lycée lors de laquelle des enseignants sont venus présentés les Enseignements d'exploration, mon fils a envie de faire latin.
J'étais assez surprise car il voudrait faire un bac scientifique (mais la prof de latin a paru vraiment bien !)
Il a fait du latin en 5ème et 4ème, puis grec ancien en 3ème. Avec sa prof il a toujours fait de la grammaire et traduit de petites phrases.
Mais il se pose plusieurs questions :
- le niveau est-il élevé ?
- y a-t-il beaucoup de travail personnel ?
- peut-on arrêter en fin de seconde si on se rend compte que cela ne va pas ?
J'étais assez surprise car il voudrait faire un bac scientifique (mais la prof de latin a paru vraiment bien !)
Il a fait du latin en 5ème et 4ème, puis grec ancien en 3ème. Avec sa prof il a toujours fait de la grammaire et traduit de petites phrases.
Mais il se pose plusieurs questions :
- le niveau est-il élevé ?
- y a-t-il beaucoup de travail personnel ?
- peut-on arrêter en fin de seconde si on se rend compte que cela ne va pas ?
- LoraNeoprof expérimenté
Je suis en collège, mais ma collègue du lycée est venue présenter le latin à mes 3e, alors je peux donner quelques éléments.
Le niveau n'est pas élevé car elle reçoit des élèves avec des niveaux très différents, de plusieurs collèges. Elle a aussi des débutants, donc elle revoit un peu tout.
Elle a dit que les élèves pouvaient arrêter en fin de seconde, mais qu'elle n'avait jamais vu ça ! Elle a même des élèves de première qui viennent la voir pour savoir si, malgré le fait qu'ils aient arrêté en seconde, ils pouvaient reprendre le latin car ils regrettaient leur abandon.
Pour le travail perso, je ne sais pas...
Le niveau n'est pas élevé car elle reçoit des élèves avec des niveaux très différents, de plusieurs collèges. Elle a aussi des débutants, donc elle revoit un peu tout.
Elle a dit que les élèves pouvaient arrêter en fin de seconde, mais qu'elle n'avait jamais vu ça ! Elle a même des élèves de première qui viennent la voir pour savoir si, malgré le fait qu'ils aient arrêté en seconde, ils pouvaient reprendre le latin car ils regrettaient leur abandon.
Pour le travail perso, je ne sais pas...
- IlseÉrudit
Elle a expliqué qu'il y avait des niveaux très différents effectivement (mais qu'on ne peut pas commencer le latin en seconde)
- glucheNiveau 10
Bonsoir,
Aucune contradiction entre le choix d'un bac S et la poursuite du latin, les latinistes suivent majoritairement cette section .
Le niveau des élèves qui arrivent de collège est très hétérogène. N'importe quel élève de bonne volonté peut s'en sortir. Il y a en général très peu de travail écrit à la maison, surtout les cours et la grammaire à apprendre. Enfin, il est toujours possible d'arrêter à la fin de la seconde.
C'est très bien qu'il veuille continuer (c'est moi qu'il a vue samedi? :lol: )
Aucune contradiction entre le choix d'un bac S et la poursuite du latin, les latinistes suivent majoritairement cette section .
Le niveau des élèves qui arrivent de collège est très hétérogène. N'importe quel élève de bonne volonté peut s'en sortir. Il y a en général très peu de travail écrit à la maison, surtout les cours et la grammaire à apprendre. Enfin, il est toujours possible d'arrêter à la fin de la seconde.
C'est très bien qu'il veuille continuer (c'est moi qu'il a vue samedi? :lol: )
- CleroliDoyen
Mon aînée est en 2de, a choisi l'EE latin (poursuite du collège) et vise une 1ère S. Elle adore cette matière et y consacre du temps (par choix) mais ça reste très raisonnable.
- IlseÉrudit
gluche a écrit:Bonsoir,
Aucune contradiction entre le choix d'un bac S et la poursuite du latin, les latinistes suivent majoritairement cette section .
Le niveau des élèves qui arrivent de collège est très hétérogène. N'importe quel élève de bonne volonté peut s'en sortir. Il y a en général très peu de travail écrit à la maison, surtout les cours et la grammaire à apprendre. Enfin, il est toujours possible d'arrêter à la fin de la seconde.
C'est très bien qu'il veuille continuer (c'est moi qu'il a vue samedi? :lol: )
C'est un lycée de Caen.
Je ne sais pas si c'est toi, mais j'ai adoré quand la prof a terminé en disant qu'on pouvait choisir de faire du latin " pour l'honneur" , car ce serait sans doute les derniers élèves à en faire vu que la réforme tuait quoi qu'on en dise le latin au collège.
- User5899Demi-dieu
Attention. L'EE latin n'existe pas, c'est un EE "langues et cultures de l'antiquité" avec un programme à la con, fourre-tout et démago. Nous avons refusé d'assurer cet EE;
Le latin, c'est l'option, pas l'EE.
Est-ce que c'est costaud ? Disons que c'est censé être la 4e année de latin...
Le latin, c'est l'option, pas l'EE.
Est-ce que c'est costaud ? Disons que c'est censé être la 4e année de latin...
- CleroliDoyen
Tu as raison, c'est un abus de langage que de parler d'EE latin (désolée). Dans le lycée de ma fille, c'est ça ou rien d'autre de toute façon.Cripure a écrit:Attention. L'EE latin n'existe pas, c'est un EE "langues et cultures de l'antiquité" avec un programme à la con, fourre-tout et démago. Nous avons refusé d'assurer cet EE;
Le latin, c'est l'option, pas l'EE.
Est-ce que c'est costaud ? Disons que c'est censé être la 4e année de latin...
Par contre, sans parler de réelle charge de travail (quoi que, elle passe du temps à ses révisions), ses cours sont construits et reposent sur de la grammaire, des traductions, etc. (je répète ce qu'elle m'en dit). Je n'ai pas l'impression que c'est fourre-tout (en tout cas pas plus, pour ce que j'en vois, que dans mon lycée où nous avons l'option -les débutants sont acceptés, contrairement au lycée de mon aînée).
- User5899Demi-dieu
Je ne serais pas surpris que le collègue enseigne l'EE LCA sans savoir qu'il y a un programme à partCleroli a écrit:Tu as raison, c'est un abus de langage que de parler d'EE latin (désolée). Dans le lycée de ma fille, c'est ça ou rien d'autre de toute façon.Cripure a écrit:Attention. L'EE latin n'existe pas, c'est un EE "langues et cultures de l'antiquité" avec un programme à la con, fourre-tout et démago. Nous avons refusé d'assurer cet EE;
Le latin, c'est l'option, pas l'EE.
Est-ce que c'est costaud ? Disons que c'est censé être la 4e année de latin...
Par contre, sans parler de réelle charge de travail (quoi que, elle passe du temps à ses révisions), ses cours sont construits et reposent sur de la grammaire, des traductions, etc. (je répète ce qu'elle m'en dit). Je n'ai pas l'impression que c'est fourre-tout (en tout cas pas plus, pour ce que j'en vois, que dans mon lycée où nous avons l'option -les débutants sont acceptés, contrairement au lycée de mon aînée).
Tant mieux, d'ailleurs...
Je vous fais juge.
Enseignement d'exploration seconde
http://www.education.gouv.fr/cid52845/mene1017902n.html
Options latin, grec, seconde , première, terminale
http://www.education.gouv.fr/bo/2007/32/MENE0762030A.htm
- OudemiaBon génie
Cripure
La surprise peut arriver au bac si l'élève compte sur des points d'option.
L'EE c'est gratis...
La surprise peut arriver au bac si l'élève compte sur des points d'option.
L'EE c'est gratis...
- User5899Demi-dieu
Oudemia a écrit:Cripure
La surprise peut arriver au bac si l'élève compte sur des points d'option.
L'EE c'est gratis...
Et même pas pro deo
- User7724Niveau 4
Bonjour !
J'arrive en lycée et j'hériterai à la rentrée d'un groupe de latinistes, mêlant l'EE LCA, l'option en seconde et l'option facultative en première. Je crois qu'aucun élève n'a pris l'enseignement en spécialité. Je suis en train de réfléchir à une progression annuelle commune, tout en essayant de différencier les attentes selon les trois groupes... :lecteur:
Est-ce que quelqu'un se trouve dans cette configuration ? J'imagine que la situation est similaire lorsque spécialistes et optionnaires sont regroupés. Auriez-vous des conseils à m'offrir, sur des points à ne pas négliger pour gérer efficacement chacun des niveaux ? Est-ce que l'EE est évaluée comme n'importe quelle matière ? Je n'ai pas encore trouvé d'informations à ce sujet.
Merci d'avance !
J'arrive en lycée et j'hériterai à la rentrée d'un groupe de latinistes, mêlant l'EE LCA, l'option en seconde et l'option facultative en première. Je crois qu'aucun élève n'a pris l'enseignement en spécialité. Je suis en train de réfléchir à une progression annuelle commune, tout en essayant de différencier les attentes selon les trois groupes... :lecteur:
Est-ce que quelqu'un se trouve dans cette configuration ? J'imagine que la situation est similaire lorsque spécialistes et optionnaires sont regroupés. Auriez-vous des conseils à m'offrir, sur des points à ne pas négliger pour gérer efficacement chacun des niveaux ? Est-ce que l'EE est évaluée comme n'importe quelle matière ? Je n'ai pas encore trouvé d'informations à ce sujet.
Merci d'avance !
- glucheNiveau 10
Je ne suis pas dans cette situation, mais j'imagine qu'elle n'est pas si rare.
Dans les lycées où j'ai travaillé, nous ne distinguions pas EE et option: les élèves sont réunis dans le même groupe, nous faisons le programme de l'option (le plus exigeant) et tous sont notés. Au début, les révisions permettent de raccrocher les grands débutants (très rares), quitte à moduler un peu les évaluations. Je crois que dans ta configuration, je différencierais surtout lors la première période, mais au-delà, autant que possible, même régime pour tout le monde, sinon ça devient chronopage pour toi et pas forcément plus efficace pour les élèves.
En 2de, fut un temps où je commençais avec les Epigrammes de Martial parce que ça permet traduire très vite qqch de complet et de faire avancer + ou - vite les élèves.
Dans les lycées où j'ai travaillé, nous ne distinguions pas EE et option: les élèves sont réunis dans le même groupe, nous faisons le programme de l'option (le plus exigeant) et tous sont notés. Au début, les révisions permettent de raccrocher les grands débutants (très rares), quitte à moduler un peu les évaluations. Je crois que dans ta configuration, je différencierais surtout lors la première période, mais au-delà, autant que possible, même régime pour tout le monde, sinon ça devient chronopage pour toi et pas forcément plus efficace pour les élèves.
En 2de, fut un temps où je commençais avec les Epigrammes de Martial parce que ça permet traduire très vite qqch de complet et de faire avancer + ou - vite les élèves.
- KilmenyEmpereur
Ilse a écrit:Elle a expliqué qu'il y avait des niveaux très différents effectivement (mais qu'on ne peut pas commencer le latin en seconde)
Si, si, on peut dans certains établissements.
_________________
Un petit clic pour les animaux : http://www.clicanimaux.com/catalog/accueil.php?sites_id=1
- User7724Niveau 4
Merci pour ces conseils, gluche !
Je vais partir sur ton idée pour la première période. Ensuite, même programme pour tout le monde, mais évaluations (légèrement) différenciées entre les secondes et les premières.
Je vais partir sur ton idée pour la première période. Ensuite, même programme pour tout le monde, mais évaluations (légèrement) différenciées entre les secondes et les premières.
- ClodoaldNeoprof expérimenté
Le latin au lycée...
Un reportage de 1992 qui montre que déjà, on se posait des questions il y'a près d'un quart de siècle.
http://www.ina.fr/video/CAB92023148/l-enseignement-du-latin-video.html
Un reportage de 1992 qui montre que déjà, on se posait des questions il y'a près d'un quart de siècle.
http://www.ina.fr/video/CAB92023148/l-enseignement-du-latin-video.html
- IphigénieProphète
Oui il faut rappeler qu'alors,sous Jospin, la gauche avait pensé à éradiquer cet enseignement lié à la "culture bourgeoise " et à l'église, en le réservant exclusivement à la série littéraire, en option évidemment: il avait fallu batailler ferme déjà mais ça a laissé' des traces dans la hiérarchie administrative toujours encline à faire du zèle même après renonciation du ministère : les recteurs donnaient des consignes très malthusiennes...
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