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- LaotziSage
Ce qui a soulevé les interrogations, c'est que ce genre de "consignes" ne semble être apparu que cette année, peut-être lié à la présence du sujet sur le Proche-Orient en S (mais j'ai entendu ces propos en ST2S et d'autres en ES par exemple). Bien entendu, les IPR ont un discours prudent et cadrent ces propos avec l'examen et la notation. On sent bien néanmoins qu'il s'agit de consignes venues d'en haut (IG ou ministère ?). Je n'ai jamais entendu les années précédentes d'appel à faire remonter des propos racistes, antisémites ou des appels à la haine raciale (je ne sais d'ailleurs pas si en droit, une copie lue par un seul correcteur peut être considérée comme un appel à la haine, sans évidemment minimiser la gravité de propos même tenus en privé). Je pense d'ailleurs que les professeurs n'ont pas besoin de consignes d'IPR pour savoir comment traiter dans la notation ce type de propos, ou pour faire la part des choses entre des maladresses sur des sujets sensibles et de véritables apologies de crimes ou des propos négationnistes. Qu'on nous laisse faire notre travail, je crois que l'on est suffisamment intelligent pour comprendre que si l'on tombait sur une apologie des attentats du Bataclan ou sur une menace de rejoindre l'EI, on pourrait réagir comme il se doit (après, je n'ai pas assisté aux réunions en S ou ES mais pour la série techno que je corrigeais, ces "consignes" sont arrivées un peu comme un cheveu sur la soupe, comme si l'IPR ne devait pas oublier maladroitement de nous dire ça en fin de réunion).
- ElaïnaDevin
En même temps, on ne va pas non plus tortiller 107 ans, le sujet sur le proche-orient en terminale est quand même plus glissant que le chapitre sur les mondes arctiques en seconde. Il y a des chapitres casse-gueule et même si je suis d'accord avec toi sur le principe, on peut aussi seulement considérer que dans le contexte actuel :
- de menace terroriste, peut-être même pas plus importante qu'un "avant" fantasmé où tout allait bien, mais qui fait de plus en plus peur
- et de "libération" de la parole où tout le monde se sent autorisé à dire les pires saloperies au nom du "moi je pense que donc j'ai raison et je dois le dire à la face du monde"
eh bien le sujet est d'autant plus glissant.
- de menace terroriste, peut-être même pas plus importante qu'un "avant" fantasmé où tout allait bien, mais qui fait de plus en plus peur
- et de "libération" de la parole où tout le monde se sent autorisé à dire les pires saloperies au nom du "moi je pense que donc j'ai raison et je dois le dire à la face du monde"
eh bien le sujet est d'autant plus glissant.
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It took me forty years to realize this. But for guys like us... our lives aren't really our own. There's always someone new to help. Someone we need to protect. These past few years, I fought that fate with all I had. But I'm done fighting. It's time I accept the hand I was dealt. Too many people depend on us. Their dreams depend on us.
Kiryu Kazuma inYakuza 4 Remastered
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- OlympiasProphète
C'est évident !Laotzi a écrit:Ce qui a soulevé les interrogations, c'est que ce genre de "consignes" ne semble être apparu que cette année, peut-être lié à la présence du sujet sur le Proche-Orient en S (mais j'ai entendu ces propos en ST2S et d'autres en ES par exemple). Bien entendu, les IPR ont un discours prudent et cadrent ces propos avec l'examen et la notation. On sent bien néanmoins qu'il s'agit de consignes venues d'en haut (IG ou ministère ?). Je n'ai jamais entendu les années précédentes d'appel à faire remonter des propos racistes, antisémites ou des appels à la haine raciale (je ne sais d'ailleurs pas si en droit, une copie lue par un seul correcteur peut être considérée comme un appel à la haine, sans évidemment minimiser la gravité de propos même tenus en privé). Je pense d'ailleurs que les professeurs n'ont pas besoin de consignes d'IPR pour savoir comment traiter dans la notation ce type de propos, ou pour faire la part des choses entre des maladresses sur des sujets sensibles et de véritables apologies de crimes ou des propos négationnistes. Qu'on nous laisse faire notre travail, je crois que l'on est suffisamment intelligent pour comprendre que si l'on tombait sur une apologie des attentats du Bataclan ou sur une menace de rejoindre l'EI, on pourrait réagir comme il se doit (après, je n'ai pas assisté aux réunions en S ou ES mais pour la série techno que je corrigeais, ces "consignes" sont arrivées un peu comme un cheveu sur la soupe, comme si l'IPR ne devait pas oublier maladroitement de nous dire ça en fin de réunion).
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