Cachez ce bermuda que je ne saurais voir !

On est toujours dans la rubrique bermuda, ou tu étends ce questionnement à la garde-robe complète ?

Et le bleu roi convient-il à un fonctionnaire d'état qui doit transmettre les valeurs de la république?

Un prof de philo s'habille en noir de toute façon.

J'étends le questionnement à la garde-robe complète, bien sûr, sous-vêtements exceptés, à moins que par transparence ou absence des couches supérieures on ne les voie.

:shock:
Le bermuda transparent sur slip vert pomme.... ça va valser dans les réunions d'oraux de concours cette année

Le dieu de l'Olympe m'est témoin que ce n'est pas moi qui aurai parlé ici de valseuses.

Je m'étonnais simplement du code vestimentaire exigé pour les concours en philo, c'est tout. Je ne pense pas que tous les candidats soient au courant pour le slip vert pomme.

Je déconseille : mon meilleur ami m'a appelé Granny pendant deux mois pour avoir mis une jolie robe vert pomme lors d'une séance de société savante.
D'ailleurs, je me rends compte que je ne l'ai pas remise depuis.
Pour les sous vêtements, vous ne saurez rien !

Alyki a écrit:Je déconseille : mon meilleur ami m'a appelé Granny pendant deux mois pour avoir mis une jolie robe vert pomme lors d'une séance de société savante.

Pour un caleboules vert pomme, ce serait Grannuts, alors

Allez, je n' y résiste plus.

Caspar Goodwood a écrit:

jésus a écrit:J'ai l'impression que ça n'existe plus, en tout cas, au capes de philo, il n'y en a pas...

De futurs collègues passant le Capes d'anglais cette année ont largement évoqué la réunion d'information sur le topic en question.



Ici par exemple : https://www.neoprofs.org/t92019p625-conseils-pour-la-preparation-du-capes-d-anglais-2016

Je confirme ! Il y a bien une réunion. Mais à la mienne, personne ne s'est fait virer pour tenue inappropriée.
Bon, j'avoue ne pas avoir regardé comment les candidats étaient habillés à vrai dire...

Rendash a écrit:Mais je ne me sens pas légitime, ni ne sens légitime quelque collègue que ce soit, pour porter un avis sur les vêtements des autres. Mais je n'ai ni une âme de chef d'établissement, ni une âme de caporal.

Que cette déclaration fait plaisir à lire, tant elle semble rare dans l'Education Nationale.

Pas de rouge, du fait des traumatismes potentiellement induits.
Pas de noir, déprimant, pas innovant, et peu adapté à l'usage de la craie.
Pas de blanc, couleur du deuil en Asie (sensibilité interculturelle obligatoire dans un monde global), et peu adapté à l'usage des marqueurs.
Pas de rayures, ni de pois, pour les élèves souffrant de problèmes de vue (astigmates et daltoniens).
Les inscriptions sont à éviter (publicité cachée, stigmatisation des élèves en difficulté face à la lecture ou à la compréhension, ou manquant d'humour, sans compter la sensibilité interculturelle obligatoire dans un monde global).
Les couleurs pouvant être associées à un mouvement politique, religieux, ou de défense d'une communauté (vert, bleu, rouge, arc-en-ciel)... devront à tout prix être évitées.
Pas de couleurs indéfinies de type turquoise (est-ce du bleu ou du vert?) afin d'éviter des sources de confusion sur l'identité parmi les élèves, ainsi que des problèmes liés à l'interculturalité (dans un monde global). Dans le même ordre d'idée, les vêtements 'transgenres' type jupe-culotte (est-ce une jupe ou une culotte?) ou de longueur intermédiaire (bermuda, jupe 'mi'-longue, pantacourt) seront évités, afin de permettre aux apprenants d'acquérir une représentation claire des différents vêtements et de leur rôle social propre.

Rendash a écrit:

Alyki a écrit:Je déconseille : mon meilleur ami m'a appelé Granny pendant deux mois pour avoir mis une jolie robe vert pomme lors d'une séance de société savante.

Pour un caleboules vert pomme, ce serait Grannuts, alors

dandelion a écrit:Pas de rouge, du fait des traumatismes potentiellement induits.
Pas de noir, déprimant, pas innovant, et peu adapté à l'usage de la craie.
Pas de blanc, couleur du deuil en Asie (sensibilité interculturelle obligatoire dans un monde global), et peu adapté à l'usage des marqueurs.
Pas de rayures, ni de pois, pour les élèves souffrant de problèmes de vue (astigmates et daltoniens).
Les inscriptions sont à éviter (publicité cachée, stigmatisation des élèves en difficulté face à la lecture ou à la compréhension, ou manquant d'humour, sans compter la sensibilité interculturelle obligatoire dans un monde global).
Les couleurs pouvant être associées à un mouvement politique, religieux, ou de défense d'une communauté (vert, bleu, rouge, arc-en-ciel)... devront à tout prix être évitées.
Pas de couleurs indéfinies de type turquoise (est-ce du bleu ou du vert?) afin d'éviter des sources de confusion sur l'identité parmi les élèves, ainsi que des problèmes liés à l'interculturalité (dans un monde global). Dans le même ordre d'idée, les vêtements 'transgenres' type jupe-culotte (est-ce une jupe ou une culotte?) ou de longueur intermédiaire (bermuda, jupe 'mi'-longue, pantacourt) seront évités, afin de permettre aux apprenants d'acquérir une représentation claire des différents vêtements et de leur rôle social propre.

Euh, la conclusion c'est tous à poil ?

Alyki a écrit:

dandelion a écrit:Pas de rouge, du fait des traumatismes potentiellement induits.
Pas de noir, déprimant, pas innovant, et peu adapté à l'usage de la craie.
Pas de blanc, couleur du deuil en Asie (sensibilité interculturelle obligatoire dans un monde global), et peu adapté à l'usage des marqueurs.
Pas de rayures, ni de pois, pour les élèves souffrant de problèmes de vue (astigmates et daltoniens).
Les inscriptions sont à éviter (publicité cachée, stigmatisation des élèves en difficulté face à la lecture ou à la compréhension, ou manquant d'humour, sans compter la sensibilité interculturelle obligatoire dans un monde global).
Les couleurs pouvant être associées à un mouvement politique, religieux, ou de défense d'une communauté (vert, bleu, rouge, arc-en-ciel)... devront à tout prix être évitées.
Pas de couleurs indéfinies de type turquoise (est-ce du bleu ou du vert?) afin d'éviter des sources de confusion sur l'identité parmi les élèves, ainsi que des problèmes liés à l'interculturalité (dans un monde global). Dans le même ordre d'idée, les vêtements 'transgenres' type jupe-culotte (est-ce une jupe ou une culotte?) ou de longueur intermédiaire (bermuda, jupe 'mi'-longue, pantacourt) seront évités, afin de permettre aux apprenants d'acquérir une représentation claire des différents vêtements et de leur rôle social propre.

Euh, la conclusion c'est tous à poil ?

Déjà fait. Mais je ne suis pas sûr que Copé apprécie.

http://observers.france24.com/fr/20160627-bielorusses-travailler-nu-president-loukachenko-images-videos

jésus a écrit:

Rendash a écrit:

leskhal a écrit:

Rendash a écrit:

Mais enfin, la pelle ne passe pas par un bermuda, c'est ridicule. La pelle, ce sont les collègues en nombre toujours croissant qui sont infichus d'écrire trois lignes sans faire de faute, de maîtriser correctement leur discipline, qui se caguent dessus à la moindre remarque de leur CDE ou de leur IPR et qui sacrifient leurs convictions, si tant est qu'ils en aient eu un jour, et les progrès de leurs élèves, à un sourire et une tape sur l'épaule de la part de la hiérarchie. La pelle, ce sont ceux qui haussent les épaules lorsqu'il s'agit de culture, et qui n'ont aucune appétence pour le savoir, dans un métier censé être intellectuel. Certainement pas un bermuda. D'autant plus que pour d'aucuns que je connais, le jean/baskets/t-shirt est déjà un signe de décadence :lol:

L'un n'empêche par l'autre.

Ben voyons. L'un a du sens, pas l'autre. Ou plutôt, l'autre aurait, éventuellement, du sens, si l'un n'était pas un problème. Là, c'est discuter de la couleur des nouveaux rideaux alors que la maison flambe.

Et quoi qu'il en soit, je reste sur mon impression de départ : c'est fascinant d'épier à ce point les collègues alors que la solidarité a de moins en moins de sens dans ce métier. Mais c'est bien, vous êtes prêts pour la caporalisation, vous finirez formateurs ou référents fringues, avec un susucre et une tape sur l'épaule

C'est la grande tristesse du métier...Dans un système caporalisé, il n'y a plus de place pour faire des généralités. A chaque chef, établissements ses petites règles. Et à l'infini, désormais on se demandera " On m'a fait des reproches alors que l'usage ou en général cela passe..." et bientôt il n'y aura plus aucun usage auquel se référer...
Faire une remarque sur l'habillement de quelqu'un alors que la loi ne trouverait rien à redire. C'est insignifiant vu comme ça.
Mais avec la caporalisation qui a fait son "outing" qui dit que demain CDE ou inspecteur ne vont pas reprocher que les hommes mettent des jeans parce que c'est trop décontracté, que les hommes doivent les cheveux court et pas de barbe de trois jours parce que c'est négligé...
La caporalisation, c'est le paradis de la lubie des petits chefs...

+1

Bon, dans les années 60, une professeur en pantalon se prenait une remarque...

Dame Jouanne a écrit:Bon, dans les années 60, une professeur en pantalon se prenait une remarque...

Je confirme; l'ancienne proprio de ma sœur était professeure de technologie. Elle m'a raconté qu'une année elle a eu une stagnation de sa note administrative avec la justification en toute lettre sur l'appréciation générale: "Mme X porte des pantalons" . Autre temps, autres mœurs....

Pour revenir à la période actuelle, je m'aperçois que, par rapport à la plupart des métiers exercés dans mon entourage, nous sommes dans ceux qui ont le moins de contrainte vestimentaire. J'ai fait ce week-end un petit sondage sur le port du bermuda au travail auprès de non profs et leur réaction a été généralement :shock: : dans leur boulot c'est absolument inenvisageable. Qu'on le veuille ou non, il y a encore aujourd'hui un lien entre vêtement et fonction.

Dame Jouanne a écrit:Bon, dans les années 60, une professeur en pantalon se prenait une remarque...

Quand j'étais élève, dans les années soixante donc, le port du pantalon était interdit dans le règlement intérieur du lycée de filles. Et blouse identique obligatoire. :lol:

Mon tonton, agrégé à la retraite, m'a raconté que lors de sa première inspection, on lui avait reproché de ne pas porter de cravate...

Franchement, je suis effaré du nombre de collègues qui détaille la tenue de leurs collègues...

Moi, je ne le fais jamais.

Je ne m'intéresse qu'au physique. Et sincèrement, je pense qu'on devrait interdire l'enseignement aux hommes n'ayant pas une carrure d'athlète et aux femmes moches. Ca donne une mauvaise image de l'établissement.

Leperenoelnoir a écrit:
Je ne m'intéresse qu'au physique. Et sincèrement, je pense qu'on devrait interdire l'enseignement aux hommes n'ayant pas une carrure d'athlète et aux femmes moches. Ca donne une mauvaise image de l'établissement.

Tu m'ôtes l'homo de la bouche. Les gros, les maigres, et les petits, dehors.
Les roux, aussi, ça fait pas sérieux d'être roux.

et d'ailleurs, on ne devrait plus passer des concours, mais des castings!

Voir mes collègues en bermuda les derniers jours de juin ne me choque pas plus que ça.
Mais je constate que presque tous les métiers de contact avec un public ou ceux qui impliquent une autorité ou un rapport hiérarchique ont des codes vestimentaires. Notre métier entre dans les deux catégories. Quand je vois certains ici hurler au caporalisme, je me dis qu'ils ne regardent pas beaucoup autour d'eux et qu'ils ne se rendent pas compte de la grande liberté vestimentaire que nous avons par rapport à un grand nombre de métiers...