- LouisBarthasExpert
C'est une femme très courageuse, calomniée, moquée, qui évoque le possibilité de son assassinat. Mon livre d'elle préféré est Comment peut-on être français. On y trouve une émouvante correspondance imaginaire entretenue avec Montesquieu, qui lui a donné à son arrivée en France la force de surmonter les difficultés de son intégration alors qu'elle fuyait le fascisme islamiste.coindeparadis a écrit:Je suis tentée....
- Kozmic BluesNiveau 1
Je viens de terminer The Hound of the Baskervilles d'Arthur Conan Doyle. Je n'avais jamais lu aucune des enquêtes de Sherlock Holmes et j'ai réalisé il y a un mois que ça représentait tout de même une sérieuse lacune dans ma culture littéraire d'angliciste. J'avais peur que cela ne me plaise pas, de trouver ces enquêtes ringardes et ridicules sans vraiment savoir pourquoi j'avais ces préjugés. J'ai été très agréablement surprise, on se laisse immédiatement embarqué dans l'enquête, on élabore la sienne en parallèle de celle du célèbre détective et les répliques drôles et pleines d'esprit de ce dernier sont tout à fait savoureuses.
Le précédent livre était d'un genre totalement différent : Am I normal yet? d'Holly Bourne. Il s'agit d'un livre pour ados qui raconte les difficultés rencontrées par une jeune anglaise souffrant de troubles obsessionnels compulsifs.
Je ne suis évidemment pas le public ciblé par ce genre d'ouvrages et j'ai pourtant adoré. Impossible de poser ce livre après l'avoir commencé. Il ne s'agit pas bien sûr d'un chef d'oeuvre littéraire mais je l'ai trouvé très bien écrit, intelligent, à la fois émouvant et très drôle, avec une bonne dose de féminisme. C'est donc sans aucune culpabilité que je me suis lancée cet après-midi dans le tome 2, et je pense dévorer les deux autres tomes qu'il me reste avec le même plaisir.
Mon seul regret : j'aurais aimé les avoir dans ma bibliothèque pendant mon adolescence.
Le précédent livre était d'un genre totalement différent : Am I normal yet? d'Holly Bourne. Il s'agit d'un livre pour ados qui raconte les difficultés rencontrées par une jeune anglaise souffrant de troubles obsessionnels compulsifs.
Je ne suis évidemment pas le public ciblé par ce genre d'ouvrages et j'ai pourtant adoré. Impossible de poser ce livre après l'avoir commencé. Il ne s'agit pas bien sûr d'un chef d'oeuvre littéraire mais je l'ai trouvé très bien écrit, intelligent, à la fois émouvant et très drôle, avec une bonne dose de féminisme. C'est donc sans aucune culpabilité que je me suis lancée cet après-midi dans le tome 2, et je pense dévorer les deux autres tomes qu'il me reste avec le même plaisir.
Mon seul regret : j'aurais aimé les avoir dans ma bibliothèque pendant mon adolescence.
- coindeparadisGuide spirituel
Je l'avais acheté à sa sortie en 1994 (il a été découvert en 1991) et pas encore lu... Je comprends pourquoi Hetzel à l'époque l'avait refusé. C'est un ouvrage inclassable : futuriste (le passage sur la mort de l'enseignement plus que visionnaire est délectable) dans son regard sur la société, riche en listes et détails techniques, avec un héros romantique et une fin digne d'un drame bovarien. J'ai passé de bons moments à découvrir cette oeuvre.
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Ne t'excuse jamais d'être ce que tu es. Gandhi
- LouisBarthasExpert
Par exemple ?coindeparadis a écrit:
… le passage sur la mort de l'enseignement plus que visionnaire est délectable.
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Chaque génération, sans doute, se croit vouée à refaire le monde. La mienne sait pourtant qu’elle ne le refera pas. Mais sa tâche est peut-être plus grande. Elle consiste à empêcher que le monde ne se défasse. - Albert Camus
Aller apprendre l'ignorance à l'école, c'est une histoire qui ne s'invente pas ! - Alexandre Vialatte
À quels enfants allons-nous laisser le monde ? - Jaime Semprun
Comme si, tous ceux qui n'approuvent pas les nouveaux abus étaient évidemment partisans des anciens. - Edmund Burke
Versaillais de droite et Versaillais de gauche doivent être égaux devant la haine du peuple. - Manifeste des proscrits de la Commune
- coindeparadisGuide spirituel
"Or construire, c'est instruire, c'est tout un pour des hommes d'affaires, l'instruction n'étant, à vrai dire, qu'un genre de construction, un peu moins solide".
(...)
Il parle de la mort de la littérature et des langues anciennes, des dictionnaires, grammaires, auteurs classiques, inutiles. D'une société où tout le monde a appris à lire mais où personne ne lit plus, à part des ouvrages pragmatiques. De l'école normale, plus du tout attractive, les professeurs étant devenus des déclassés, les étudiants préférant devenir auteurs ou journalistes. Le "crédit instructionnel" gère tout, chapeauté par de hauts fonctionnaires, aucun n'étant "ni savant, ni professeur".
Etc..
(...)
Il parle de la mort de la littérature et des langues anciennes, des dictionnaires, grammaires, auteurs classiques, inutiles. D'une société où tout le monde a appris à lire mais où personne ne lit plus, à part des ouvrages pragmatiques. De l'école normale, plus du tout attractive, les professeurs étant devenus des déclassés, les étudiants préférant devenir auteurs ou journalistes. Le "crédit instructionnel" gère tout, chapeauté par de hauts fonctionnaires, aucun n'étant "ni savant, ni professeur".
Etc..
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Ne t'excuse jamais d'être ce que tu es. Gandhi
- CarabasVénérable
Je l'avais lu à sa sortie et l'avais trouvé effectivement pertinent. Il faudrait que je le relise.
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Les chances uniques sur un million se réalisent neuf fois sur dix.
Terry Pratchett
- CarabasVénérable
Prescription : voir ensuite la série Sherlock.Kozmic Blues a écrit:Je viens de terminer The Hound of the Baskervilles d'Arthur Conan Doyle. Je n'avais jamais lu aucune des enquêtes de Sherlock Holmes et j'ai réalisé il y a un mois que ça représentait tout de même une sérieuse lacune dans ma culture littéraire d'angliciste. J'avais peur que cela ne me plaise pas, de trouver ces enquêtes ringardes et ridicules sans vraiment savoir pourquoi j'avais ces préjugés. J'ai été très agréablement surprise, on se laisse immédiatement embarqué dans l'enquête, on élabore la sienne en parallèle de celle du célèbre détective et les répliques drôles et pleines d'esprit de ce dernier sont tout à fait savoureuses.
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Les chances uniques sur un million se réalisent neuf fois sur dix.
Terry Pratchett
- Lady_SaganNiveau 4
J'ai pu entre deux corrections de brevet me remettre un peu à la lecture personnelle et plaisir (enfin!):
-Lola Bensky de Lily Brett: roman autobiographie mêlant réflexion sur le poids et l'apparence, la déportation et les effets sur les enfants de déportés et le rock des années 60-70. Le livre me tentait bien, les critiques en donnaient un bel aperçu et pourtant je me suis légèrement ennuyée ne trouvant pas l'atmosphère très rock et les conversations très répétitives.
-Au bonheur des ogres de Daniel Pennac: il faut un certain temps pour rentrer dans l'oeuvre, la fin est plus intéressante et l'humour cynique bien meilleur. Le flottement entre fiction et réalité fictive est plutôt intéressant.
-Peggy dans les phares de Marie-Eve Lacasse: très belle écriture, très bon récit à partir de témoignages, de documents... et mon intérêt pour Sagan ne pouvait pas me faire détester ce livre.
Je viens de me lancer dans La Bibliothèque des cœurs cabossés pour l'instant pas trop mal.
-Lola Bensky de Lily Brett: roman autobiographie mêlant réflexion sur le poids et l'apparence, la déportation et les effets sur les enfants de déportés et le rock des années 60-70. Le livre me tentait bien, les critiques en donnaient un bel aperçu et pourtant je me suis légèrement ennuyée ne trouvant pas l'atmosphère très rock et les conversations très répétitives.
-Au bonheur des ogres de Daniel Pennac: il faut un certain temps pour rentrer dans l'oeuvre, la fin est plus intéressante et l'humour cynique bien meilleur. Le flottement entre fiction et réalité fictive est plutôt intéressant.
-Peggy dans les phares de Marie-Eve Lacasse: très belle écriture, très bon récit à partir de témoignages, de documents... et mon intérêt pour Sagan ne pouvait pas me faire détester ce livre.
Je viens de me lancer dans La Bibliothèque des cœurs cabossés pour l'instant pas trop mal.
- LouisBarthasExpert
Merci, c'est intéressant, j'essaierai d'y jeter un coup d'oeil.coindeparadis a écrit:"Or construire, c'est instruire, c'est tout un pour des hommes d'affaires, l'instruction n'étant, à vrai dire, qu'un genre de construction, un peu moins solide".
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Il parle de la mort de la littérature et des langues anciennes, des dictionnaires, grammaires, auteurs classiques, inutiles. D'une société où tout le monde a appris à lire mais où personne ne lit plus, à part des ouvrages pragmatiques. De l'école normale, plus du tout attractive, les professeurs étant devenus des déclassés, les étudiants préférant devenir auteurs ou journalistes. Le "crédit instructionnel" gère tout, chapeauté par de hauts fonctionnaires, aucun n'étant "ni savant, ni professeur".
Etc..
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Chaque génération, sans doute, se croit vouée à refaire le monde. La mienne sait pourtant qu’elle ne le refera pas. Mais sa tâche est peut-être plus grande. Elle consiste à empêcher que le monde ne se défasse. - Albert Camus
Aller apprendre l'ignorance à l'école, c'est une histoire qui ne s'invente pas ! - Alexandre Vialatte
À quels enfants allons-nous laisser le monde ? - Jaime Semprun
Comme si, tous ceux qui n'approuvent pas les nouveaux abus étaient évidemment partisans des anciens. - Edmund Burke
Versaillais de droite et Versaillais de gauche doivent être égaux devant la haine du peuple. - Manifeste des proscrits de la Commune
- palomitaNeoprof expérimenté
Je suis au bout milieu de la série Les rois maudits , de Maurice Druon en édition intégrale .
J'en avais lu quelques uns il y a très longtemps. Cela se lit toujours aussi bien . Une bonne lecture de vacances, je trouve, qui donne envie de se replonger dans le Moyen Age et de visiter des monuments de l'époque .
J'en avais lu quelques uns il y a très longtemps. Cela se lit toujours aussi bien . Une bonne lecture de vacances, je trouve, qui donne envie de se replonger dans le Moyen Age et de visiter des monuments de l'époque .
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"La sagesse, c'est d'avoir des rêves suffisamment grands pour ne pas les perdre de vue lorsqu'on les poursuit"
Oscar wilde.
- MictlantecuhtliNiveau 9
Je lis le petit livre d'Ivan Cadeau sur la guerre de Corée, cette Forgotten War très peu étudiée en France, malheureusement...
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Ō miserās hominum mentēs, ō pectora cæca !
Quālibus in tenebrīs uītæ quantīsque perīclīs
dēgitur hoc æuī quodcumquest ! Nōnne uidēre
nīl aliud sibi nātūram lātrāre, nisi ut quī
corpore sēiūnctus dolor absit — mente fruātur
iūcundō sēnsū, cūrā sēmōta metūque ?
- SoirHabitué du forum
Mictlantecuhtli a écrit:Je lis le petit livre d'Ivan Cadeau sur la guerre de Corée, cette Forgotten War très peu étudiée en France, malheureusement...
Que penses-tu du livre ?
- coindeparadisGuide spirituel
J'ai relu 30 ans plus tard Une soupe aux herbes sauvages d'Emilie Carles.
(...)A mes yeux les instituteurs sont responsables de toute la société. Ce sont eux qui ouvrent l'esprit aux gosses, qui leur montrent ce qui est bien et ce qui est mal. Cette responsabilité était maintenant la mienne et je devais en assumer les conséquences. Je me sentais suffisamment courageuse et patiente pour y parvenir, parce que, quand on a des gosses avec soi, il ne suffit pas de leur apprendre à lire, à écrire et à compter, il faut aussi leur apprendre à lire entre les lignes c'est-à-dire à réfléchir et à penser par eux-mêmes, et ça, ce n'est pas toujours facile. Ce qui est essentiel, c'est qu'un enfant dans une classe, n'importe lequel, se sente aimé et considéré, qu'il sente que le maître ou la maîtresse ne le prend pas pour un numéro ni pour un polichinelle, et que tout ce qu'on lui demande, c'est pour son bien. A partir de là bien des choses peuvent se passer, mais il faut de l'amour pour y parvenir. Sans amour il vaut mieux ne pas enseigner, il vaut mieux faire un autre métier. Pour moi c'était une vocation.
… ici, les gens ne lisent rien, c'est ça le désastre. Mon père que j'adorais était de cette race-là, il n'avait jamais lu un livre de sa vie, ni un journal. Je me souviens, au moment de mon mariage c'est une des choses qu'il avait reproché à Jean, il avait dit comme l'ultime preuve de sa bonne foi : « Il lit trop », montrant ainsi où se trouvait sa méfiance et sa peur. Comment pourraient-ils penser par eux-mêmes après ça, ils ne sont pas avec un auteur ou contre, ni pour une idée, ni contre. En définitive ce manque, ça ne leur apprend qu'une chose, à se taire et à vivre dans un monde qui se tait, tout comme l'eau qui dort. Le moindre souffle, la moindre parole qui sort de l'ordinaire les fait fuir. C'était ça les paysans ici, et à peu de chose près c'est encore ça , car s'il y a eu ces changements c'est uniquement d'un point de vue matériel, pour le reste ils sont toujours les mêmes : la conversation, la participation, tout simplement être contre et le dire si on le pense, ça ils ne le connaissent pas.
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Ne t'excuse jamais d'être ce que tu es. Gandhi
- Ignatius ReillyFidèle du forum
Je viens de lire Il se passe quelque- chose de Jérôme Ferrari, lauréat du Prix Goncourt en 2012 pour Le Sermon sur la chute de Rome. Il se passe quelque- chose est un recueil des chroniques hebdomadaires qu'il a données à La Croix en 2016. Il parle beaucoup de culture et d'enseignement en tant que professeur en lycée. J'ai aimé ses réflexions qui accordent beaucoup d' importance au sens des mots, même si je ne suis pas nécessairement en accord avec tout ce qu'il peut écrire. Mais pour la qualité et l' honnêteté de la réflexion, je conseille ce petit livre.
J'ai lu aussi une nouvelle traduction des Montagnes de la folie de H. P. Lovecraft par François Bon. Une récente émission de Mauvais genres sur France Culture était d'ailleurs consacrée à l'actualité de Lovecraft et à son héritage. La présente traduction est paraît- il très fidèle. J'ai aimé la richesse du vocabulaire nonobstant le style par moment ampoulé. Je vais me procurer les autres traductions de François Bon.
J'ai lu aussi une nouvelle traduction des Montagnes de la folie de H. P. Lovecraft par François Bon. Une récente émission de Mauvais genres sur France Culture était d'ailleurs consacrée à l'actualité de Lovecraft et à son héritage. La présente traduction est paraît- il très fidèle. J'ai aimé la richesse du vocabulaire nonobstant le style par moment ampoulé. Je vais me procurer les autres traductions de François Bon.
- jujuEsprit éclairé
Une mère essaie de sauver son grand fils à la dérive en l'emmenant faire un périple à cheval au Kirghizistan.
Un livre que j'ai dévoré. A Aigues-Mortes, en 1893, le destin d'une jeune fille amoureuse d'un italien. Toile de fond historique intéressante.
Un jeune indien part faire ses études de médecine aux Etats-Unis, mais revient parfois sur sa terre natale et subit l'influence de sa mère.
- coindeparadisGuide spirituel
J'ai relu ce roman et pas retrouvé les émotions de la première fois...
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Ne t'excuse jamais d'être ce que tu es. Gandhi
- LouisBarthasExpert
Merci, ça me donne envie...coindeparadis a écrit:J'ai relu 30 ans plus tard Une soupe aux herbes sauvages d'Emilie Carles.
(...)A mes yeux les instituteurs sont responsables de toute la société. Ce sont eux qui ouvrent l'esprit aux gosses, qui leur montrent ce qui est bien et ce qui est mal. Cette responsabilité était maintenant la mienne et je devais en assumer les conséquences. Je me sentais suffisamment courageuse et patiente pour y parvenir, parce que, quand on a des gosses avec soi, il ne suffit pas de leur apprendre à lire, à écrire et à compter, il faut aussi leur apprendre à lire entre les lignes c'est-à-dire à réfléchir et à penser par eux-mêmes, et ça, ce n'est pas toujours facile. Ce qui est essentiel, c'est qu'un enfant dans une classe, n'importe lequel, se sente aimé et considéré, qu'il sente que le maître ou la maîtresse ne le prend pas pour un numéro ni pour un polichinelle, et que tout ce qu'on lui demande, c'est pour son bien. A partir de là bien des choses peuvent se passer, mais il faut de l'amour pour y parvenir. Sans amour il vaut mieux ne pas enseigner, il vaut mieux faire un autre métier. Pour moi c'était une vocation.
… ici, les gens ne lisent rien, c'est ça le désastre. Mon père que j'adorais était de cette race-là, il n'avait jamais lu un livre de sa vie, ni un journal. Je me souviens, au moment de mon mariage c'est une des choses qu'il avait reproché à Jean, il avait dit comme l'ultime preuve de sa bonne foi : « Il lit trop », montrant ainsi où se trouvait sa méfiance et sa peur. Comment pourraient-ils penser par eux-mêmes après ça, ils ne sont pas avec un auteur ou contre, ni pour une idée, ni contre. En définitive ce manque, ça ne leur apprend qu'une chose, à se taire et à vivre dans un monde qui se tait, tout comme l'eau qui dort. Le moindre souffle, la moindre parole qui sort de l'ordinaire les fait fuir. C'était ça les paysans ici, et à peu de chose près c'est encore ça , car s'il y a eu ces changements c'est uniquement d'un point de vue matériel, pour le reste ils sont toujours les mêmes : la conversation, la participation, tout simplement être contre et le dire si on le pense, ça ils ne le connaissent pas.
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Chaque génération, sans doute, se croit vouée à refaire le monde. La mienne sait pourtant qu’elle ne le refera pas. Mais sa tâche est peut-être plus grande. Elle consiste à empêcher que le monde ne se défasse. - Albert Camus
Aller apprendre l'ignorance à l'école, c'est une histoire qui ne s'invente pas ! - Alexandre Vialatte
À quels enfants allons-nous laisser le monde ? - Jaime Semprun
Comme si, tous ceux qui n'approuvent pas les nouveaux abus étaient évidemment partisans des anciens. - Edmund Burke
Versaillais de droite et Versaillais de gauche doivent être égaux devant la haine du peuple. - Manifeste des proscrits de la Commune
- LouisBarthasExpert
"Du XIe au XIIIe siècle, l'Orient musulman et byzantin connaît donc un profond déclin, provoqué à la fois par des agressions externes et par des blocages politiques et culturels internes. Réduit à la défensive, il est alors irrémédiablement surclassé par un Occident en plein essor."
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Chaque génération, sans doute, se croit vouée à refaire le monde. La mienne sait pourtant qu’elle ne le refera pas. Mais sa tâche est peut-être plus grande. Elle consiste à empêcher que le monde ne se défasse. - Albert Camus
Aller apprendre l'ignorance à l'école, c'est une histoire qui ne s'invente pas ! - Alexandre Vialatte
À quels enfants allons-nous laisser le monde ? - Jaime Semprun
Comme si, tous ceux qui n'approuvent pas les nouveaux abus étaient évidemment partisans des anciens. - Edmund Burke
Versaillais de droite et Versaillais de gauche doivent être égaux devant la haine du peuple. - Manifeste des proscrits de la Commune
- LouisBarthasExpert
"Ier juin - 4 juin 1940 / Décembre 1974
C'est le 3 juin que mon frère a été tué près de Dunkerque. J'ai arraché ensuite la page que j'avais écrite à cette date, par honte sans doute. La veille « je me traînais d'un d'un fauteuil à l'autre ». Nous avons su qu'on lui avait appris, ce jour-là, qu'il n'embarquerait pas pour l'Angleterre, et contre-attaquerait le lendemain matin. Il avait dû avoir un grand espoir, sortir de l'enfer, et comprendre, et devoir accepter, qu'il n'en réchapperait pas. Le dernier jour où il a vu tomber la nuit, et au milieu de quel bruit et de quelle angoisse, j'étais occupé de mes petites affaires, qui me semblaient importantes.
C'est pourquoi il ne faudrait juger personne."
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Chaque génération, sans doute, se croit vouée à refaire le monde. La mienne sait pourtant qu’elle ne le refera pas. Mais sa tâche est peut-être plus grande. Elle consiste à empêcher que le monde ne se défasse. - Albert Camus
Aller apprendre l'ignorance à l'école, c'est une histoire qui ne s'invente pas ! - Alexandre Vialatte
À quels enfants allons-nous laisser le monde ? - Jaime Semprun
Comme si, tous ceux qui n'approuvent pas les nouveaux abus étaient évidemment partisans des anciens. - Edmund Burke
Versaillais de droite et Versaillais de gauche doivent être égaux devant la haine du peuple. - Manifeste des proscrits de la Commune
- coindeparadisGuide spirituel
Mémoires de l'auteur de 10 à 14 ans entre des grands-parents ouvriers communistes et des parents commerçants et rêvant d'être de nouveaux riches.
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Ne t'excuse jamais d'être ce que tu es. Gandhi
- Hervé HervéFidèle du forum
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« Et je demande aux économistes politiques, aux moralistes, s’ils ont déjà calculé le nombre d’individus qu’il est nécessaire de condamner à la misère, à un travail disproportionné, au découragement, à l’infantilisation, à une ignorance crapuleuse, à une détresse invincible, à la pénurie absolue, pour produire un riche ? » (Almeida Garrett cité parJosé Saramago).
- Boby CrickJe viens de m'inscrire !
on m'initie à la science fiction, et j'avoue qu'on me fait très bien commencer
- coindeparadisGuide spirituel
Cet essai, qui se veut pragmatique avant tout, présente des méthodes, conseils, adaptés aux enfants à HP. Ils s'adressent avant tout aux enfants d'élémentaire et collège. Pour les plus jeunes, je conseillerai plutôt "Le petit surdoué de 6 mois à 6 ans" de Monique de Kermadec.
Cet ouvrage nécessite d'abord d'avoir lu d'autres livres qui décrivent scientifiquement le fonctionnement spécifique de ces enfants. On pourra ensuite piocher dans les deux volets de "l'enfant précoce au quotidien" que sont le rôle des parents et celui des enseignants. La partie dévolue à la famille me semble, certes étayée par des réalités (curiosité insatiable, besoin de repos cognitif, créativité...), mais on part du postulat que le parent doit se consacrer exclusivement à son enfant , ce à quoi je n'adhère pas du tout. La partie qui évoque l'école est, elle, plus intéressante. On y trouve une grille pour détecter les EIP qui ne s'appuie pas sur la réussite scolaire. On y a aborde aussi la fonctionnement intuitif plutôt que séquentiel, la résolution de problèmes (l'élève trouve la réponse sans même savoir comment), la nécessité de faire deux choses en même temps pour stimuler attention et mémoire (d'où la tendance à gigoter, tripoter sa gomme...). Je regrette toutefois que l'auteur développe beaucoup (voire trop) certains points au détriment d'autres informations comme l'hypersensibilité au bruit, le besoin de travailler seul à son bureau... A lire donc, en complément d'autres ouvrages.
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Ne t'excuse jamais d'être ce que tu es. Gandhi
- LouisBarthasExpert
"…mais à présent je n'admets aucune coopération avec un pouvoir soviétique qui discrédite les idéaux de la révolution et se cache hypocritement sous le nom de soviet dont il ne fait en réalité aucun état, gouvernant selon les mots d'ordre d'une poignée d'intellectuels - le Comité central, cramponné au pouvoir."
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Chaque génération, sans doute, se croit vouée à refaire le monde. La mienne sait pourtant qu’elle ne le refera pas. Mais sa tâche est peut-être plus grande. Elle consiste à empêcher que le monde ne se défasse. - Albert Camus
Aller apprendre l'ignorance à l'école, c'est une histoire qui ne s'invente pas ! - Alexandre Vialatte
À quels enfants allons-nous laisser le monde ? - Jaime Semprun
Comme si, tous ceux qui n'approuvent pas les nouveaux abus étaient évidemment partisans des anciens. - Edmund Burke
Versaillais de droite et Versaillais de gauche doivent être égaux devant la haine du peuple. - Manifeste des proscrits de la Commune
- LilipommeNiveau 8
Je suis entrain de lire L'insoutenable légèreté de l'être. J'en avais entendu beaucoup parler en bien. Je suis un peu perplexe. Par rapport au côté "questionnement existentiel" ou "interrogation sur le sens de la vie", je crois que je préfère un Sartre ou un Camus. Il y a des ruptures chronologiques qui peuvent perturber la compréhension. Il est surtout question d'amour et de maîtresse, on est pris entre différentes conceptions en même temps que l'auteur semble vouloir nous en imposer une... Qu'en pensez-vous ? L'avez-vous aimé ?
- JaneMonarque
Lectures des mois de mai et juin:
Dans la chaleur d'une île grecque, un homme se cache pour échapper à ses poursuivants. Il évoque sa vie hors du commun et tente de démêler l'écheveau de son destin. Fils d'un modeste pelletier, il est devenu l'homme le plus riche de France. Il a permis à Charles VII de terminer la guerre de Cent Ans. Il a changé le regard sur l'Orient. Avec lui, l'Europe est passée du temps des croisades à celui de l'échange. Comme son palais à Bourges, château médiéval d'un côté et palais Renaissance de l'autre, c'est un être à deux faces. Aussi familier des rois et du pape que des plus humbles maisons, il a voyagé à travers tout le monde connu. Au faîte de sa gloire, il a vécu la chute, le dénuement, la torture avant de retrouver la liberté et la fortune. Parmi tous les attachements de sa vie, le plus bouleversant fut celui qui le lia à Agnès Sorel, la Dame de Beauté, première favorite royale de l'Histoire de France, disparue à vingt-huit ans. Son nom est Jacques Cœur. Il faut tout oublier de ce que l'on sait sur le Moyen Âge et plonger dans la fraîcheur de ce livre. Il a la puissance d'un roman picaresque, la précision d'une biographie et le charme mélancolique des confessions.
Le portrait dit des Époux Arnolfini a été peint par Jan Van Eyck en 1434 : énigmatique, étrangement beau, sans précédent ni équivalent dans l’histoire de la peinture... Cet ouvrage offre un voyage au cœur de ce tableau, qui aimante par sa composition souveraine et suscite l’admiration par sa facture. Touche après touche, l’auteur décrypte les leurres et symboles semés par l’artiste sur sa toile, à l’image d’un roman policier à énigmes. Alors le tableau prend corps, son histoire se tisse de manière évidente et les personnages qui nous regardent dans cette scène immuable prennent vie devant nous...
Paris, un atelier d'artiste caché au fond d'une allée verdoyante.
Madeline l'a loué pour s'y reposer et s'isoler.
À la suite d'une méprise, cette jeune flic londonienne y voit débarquer Gaspard, un écrivain misanthrope venu des États-Unis pour écrire dans la solitude. Ces deux écorchés vifs sont contraints de cohabiter quelques jours.
L'atelier a appartenu au célèbre peintre Sean Lorenz et respire encore sa passion des couleurs et de la lumière. Terrassé par l'assassinat de son petit garçon, Lorenz est mort un an auparavant, laissant derrière lui trois tableaux, aujourd'hui disparus. Fascinés par son génie, intrigués par son destin funeste, Madeline et Gaspard décident d'unir leurs forces afin de retrouver ces toiles réputées extraordinaires.
Mais, pour percer le véritable secret de Sean Lorenz, ils vont devoir affronter leurs propres démons dans une enquête tragique qui les changera à jamais.
Florence, 1478. Laurent de Médicis réchappe à l'attentat qui le vise, lui et sa famille, plongeant la ville dans un climat de stupeur et d'effroi. Florence, de nos jours. Ana étudie les carnets du peintre Pierpaolo Masoni, témoin du drame. Que s'est'il passé? Qui a trahi? Et qui a fomenté le complot? En ravivant cette affaire, la thésrde en histoire de l'art est loin d'imaginer qu'elle va devenir la cible d'une police parallèle et des hommes de main du Vatican...
Elle fut une gosse de Brooklyn rêvant d'un destin grandiose dans les cinémas de quartier. Elle fut la première it girl, immense star du muet, à qui les fans envoyaient des lettres par milliers. Elle fut l'âme des années vingt, icône virevoltante de l'âge du jazz, adoubée par Francis Scott Fitzgerald. Elle fut une amoureuse ardente, aux bras de Gary Cooper ou de Victor Fleming. Elle fut une femme à qui on reprocha sa liberté, sans reculer devant les fables les plus sordides. Elle fut l'une des victimes inaugurales de cette machine à broyer les êtres : Hollywood. En 1933, la fulgurante carrière de Clara Bow s'achevait. Elle avait vingt-huit ans.
Un an après le décès accidentel de Lydia, l'une de leurs filles jumelles, Angus et Sarah Moorcroft quittent Londres pour oublier le drame. Ils s'installent sur une petite île écossaise, qu'ils ont héritée de la grand-mère d'Angus, au large de Skye.
Mais l'emménagement ne se passe pas aussi bien que prévu. Le comportement de Kirstie, leur fille survivante, devient étrange : elle se met à affirmer qu'elle est en réalité Lydia. Alors qu'un brouillard glacial enveloppe l'île, l'angoisse va grandissant... Que s'est-il vraiment passé en ce jour fatidique où l'une des deux sœurs a trouvé la mort ?
Corruption, assassinat, pouvoir, passion : tels sont les maîtres mots de l'histoire légendaire de Cosimo de Médicis et de sa descendance. Son histoire est aussi celle de la République de Florence, de son évolution artistique, politique, industrielle et commerciale alors qu'elle dominait l'Europe des XIVe et XVe siècles.
Un curé traverse la route en portant une pendule. Un canon anglais passe au grand galop, les chevaux fouettés par les artilleurs français. Un colonel sans capote et nu-tête fait ses grands pas dans l'herbe. De sa main gauche, il tient une boîte de sardines ouverte. Il trempe le pain dans l'huile et il pompe à pleine bouche. Un officier anglais, penché derrière un arbre, allume sa pipe à l'abri. Tout ça s'en va vers le mont Cassel. Un réquisitoire contre la guerre.
Vous roulez en pleine nuit avec votre meilleur ami, tous feux éteints.
Devant vous, un champ d'éoliennes désert.
Soudain le choc, d'une violence inouïe. Un corps gît près de votre véhicule. À ses côtés, un sac de sport. Dedans, deux millions d'euros.
Une femme à bout de souffle court dans l'orage. Dans le creux de sa main, un message gravé en lettres de sang : " Pr de retour ". Elle pense être en février, nous sommes fin avril. Elle croit sa mère vivante, celle-ci s'est suicidée voilà trois ans dans un hôpital psychiatrique... Quatre minutes. C'est pour elle la durée approximative d'un souvenir. Après, sans le secours de son précieux organiseur électronique, les mots, les sons, les visages... tout disparaît. Pourquoi ces traces de corde sur ses poignets ? Que signifient ces scarifications, ces phrases inscrites dans sa chair ? Quel rapport entre cette jeune femme et les six victimes retrouvées scalpées et torturées quatre années plus tôt ? Pour Lucie Henebelle, lieutenant de police de la brigade criminelle de Lille, la soirée devait être tranquille. Elle deviendra vite le pire de ses cauchemars... Une lutte s'engage, qui fera ressurgir ses plus profonds démons.
Dans la chaleur d'une île grecque, un homme se cache pour échapper à ses poursuivants. Il évoque sa vie hors du commun et tente de démêler l'écheveau de son destin. Fils d'un modeste pelletier, il est devenu l'homme le plus riche de France. Il a permis à Charles VII de terminer la guerre de Cent Ans. Il a changé le regard sur l'Orient. Avec lui, l'Europe est passée du temps des croisades à celui de l'échange. Comme son palais à Bourges, château médiéval d'un côté et palais Renaissance de l'autre, c'est un être à deux faces. Aussi familier des rois et du pape que des plus humbles maisons, il a voyagé à travers tout le monde connu. Au faîte de sa gloire, il a vécu la chute, le dénuement, la torture avant de retrouver la liberté et la fortune. Parmi tous les attachements de sa vie, le plus bouleversant fut celui qui le lia à Agnès Sorel, la Dame de Beauté, première favorite royale de l'Histoire de France, disparue à vingt-huit ans. Son nom est Jacques Cœur. Il faut tout oublier de ce que l'on sait sur le Moyen Âge et plonger dans la fraîcheur de ce livre. Il a la puissance d'un roman picaresque, la précision d'une biographie et le charme mélancolique des confessions.
Le portrait dit des Époux Arnolfini a été peint par Jan Van Eyck en 1434 : énigmatique, étrangement beau, sans précédent ni équivalent dans l’histoire de la peinture... Cet ouvrage offre un voyage au cœur de ce tableau, qui aimante par sa composition souveraine et suscite l’admiration par sa facture. Touche après touche, l’auteur décrypte les leurres et symboles semés par l’artiste sur sa toile, à l’image d’un roman policier à énigmes. Alors le tableau prend corps, son histoire se tisse de manière évidente et les personnages qui nous regardent dans cette scène immuable prennent vie devant nous...
Paris, un atelier d'artiste caché au fond d'une allée verdoyante.
Madeline l'a loué pour s'y reposer et s'isoler.
À la suite d'une méprise, cette jeune flic londonienne y voit débarquer Gaspard, un écrivain misanthrope venu des États-Unis pour écrire dans la solitude. Ces deux écorchés vifs sont contraints de cohabiter quelques jours.
L'atelier a appartenu au célèbre peintre Sean Lorenz et respire encore sa passion des couleurs et de la lumière. Terrassé par l'assassinat de son petit garçon, Lorenz est mort un an auparavant, laissant derrière lui trois tableaux, aujourd'hui disparus. Fascinés par son génie, intrigués par son destin funeste, Madeline et Gaspard décident d'unir leurs forces afin de retrouver ces toiles réputées extraordinaires.
Mais, pour percer le véritable secret de Sean Lorenz, ils vont devoir affronter leurs propres démons dans une enquête tragique qui les changera à jamais.
Florence, 1478. Laurent de Médicis réchappe à l'attentat qui le vise, lui et sa famille, plongeant la ville dans un climat de stupeur et d'effroi. Florence, de nos jours. Ana étudie les carnets du peintre Pierpaolo Masoni, témoin du drame. Que s'est'il passé? Qui a trahi? Et qui a fomenté le complot? En ravivant cette affaire, la thésrde en histoire de l'art est loin d'imaginer qu'elle va devenir la cible d'une police parallèle et des hommes de main du Vatican...
Elle fut une gosse de Brooklyn rêvant d'un destin grandiose dans les cinémas de quartier. Elle fut la première it girl, immense star du muet, à qui les fans envoyaient des lettres par milliers. Elle fut l'âme des années vingt, icône virevoltante de l'âge du jazz, adoubée par Francis Scott Fitzgerald. Elle fut une amoureuse ardente, aux bras de Gary Cooper ou de Victor Fleming. Elle fut une femme à qui on reprocha sa liberté, sans reculer devant les fables les plus sordides. Elle fut l'une des victimes inaugurales de cette machine à broyer les êtres : Hollywood. En 1933, la fulgurante carrière de Clara Bow s'achevait. Elle avait vingt-huit ans.
Un an après le décès accidentel de Lydia, l'une de leurs filles jumelles, Angus et Sarah Moorcroft quittent Londres pour oublier le drame. Ils s'installent sur une petite île écossaise, qu'ils ont héritée de la grand-mère d'Angus, au large de Skye.
Mais l'emménagement ne se passe pas aussi bien que prévu. Le comportement de Kirstie, leur fille survivante, devient étrange : elle se met à affirmer qu'elle est en réalité Lydia. Alors qu'un brouillard glacial enveloppe l'île, l'angoisse va grandissant... Que s'est-il vraiment passé en ce jour fatidique où l'une des deux sœurs a trouvé la mort ?
Corruption, assassinat, pouvoir, passion : tels sont les maîtres mots de l'histoire légendaire de Cosimo de Médicis et de sa descendance. Son histoire est aussi celle de la République de Florence, de son évolution artistique, politique, industrielle et commerciale alors qu'elle dominait l'Europe des XIVe et XVe siècles.
Un curé traverse la route en portant une pendule. Un canon anglais passe au grand galop, les chevaux fouettés par les artilleurs français. Un colonel sans capote et nu-tête fait ses grands pas dans l'herbe. De sa main gauche, il tient une boîte de sardines ouverte. Il trempe le pain dans l'huile et il pompe à pleine bouche. Un officier anglais, penché derrière un arbre, allume sa pipe à l'abri. Tout ça s'en va vers le mont Cassel. Un réquisitoire contre la guerre.
Vous roulez en pleine nuit avec votre meilleur ami, tous feux éteints.
Devant vous, un champ d'éoliennes désert.
Soudain le choc, d'une violence inouïe. Un corps gît près de votre véhicule. À ses côtés, un sac de sport. Dedans, deux millions d'euros.
Une femme à bout de souffle court dans l'orage. Dans le creux de sa main, un message gravé en lettres de sang : " Pr de retour ". Elle pense être en février, nous sommes fin avril. Elle croit sa mère vivante, celle-ci s'est suicidée voilà trois ans dans un hôpital psychiatrique... Quatre minutes. C'est pour elle la durée approximative d'un souvenir. Après, sans le secours de son précieux organiseur électronique, les mots, les sons, les visages... tout disparaît. Pourquoi ces traces de corde sur ses poignets ? Que signifient ces scarifications, ces phrases inscrites dans sa chair ? Quel rapport entre cette jeune femme et les six victimes retrouvées scalpées et torturées quatre années plus tôt ? Pour Lucie Henebelle, lieutenant de police de la brigade criminelle de Lille, la soirée devait être tranquille. Elle deviendra vite le pire de ses cauchemars... Une lutte s'engage, qui fera ressurgir ses plus profonds démons.
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"Il n'est pas une vérité qui ne porte avec elle son amertume." (A. Camus)
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