AEFE un concours après le concours

Je lance ce débat:
Est-il normal après avoir passé un concours aussi exigent que le CAPES ou l'AGREGATION de devoir de nouveau justifier de se compétences?
Je fais partie des nombreux déçus qui n'ont pas eu de postes cette année bien que "classé".
Je félicite les nombreux candidats qui ont eu un poste cette année
Mais après la déception et l'amertume vient le temps de l'analyse.
Je pense que l'immense majorité d'entre nous a montré ses compétences et capacités en réussissant le concours d'entrée et ce qui me déstabilise c'est ce concours organisé par l'AEFE come s'il était utile de devoir encore faire ses preuves, j'avoue que cela me laisse perplexe.

Essaie de voir l'AEFE comme n'importe quelle boîte du privé, ça te permettra de mieux cerner ce qui se passe.
De nombreuses personnes ayant passé des diplômes exigeants doivent justifier de leurs compétences à chaque fois qu'elles souhaitent obtenir un nouveau poste. Ils ont étudié dans des écoles d'ingé, d'archi ou de commerce et malgré ça ils passent des entretiens d'embauche et doivent faire leurs preuves pour être retenus face aux autres candidats.

Bonjour,

L'AEFE n'organise pas de concours. Si vous postulez sur un poste d'expatrié, vous passez un entretien. Si vous postulez sur un poste de résident, vous déposez un dossier dans l'établissement ou le pays.

J'ai eu la chance de cumuler deux postes de résident, un en Colombie pendant 4 ans, un au Maroc pendant 5 ans. Je ne sais pas si j'en aurai eu un 3ème, vu que je préfère rentrer en France.

Pour le statut de résident, ce n'est pas seulement une question de compétences, c'est un recrutement par l'établissement (ou par le pays si c'est une grande zone, style Espagne ou Maroc) qui organise une commission où siège le chef d'établissement, des personnes du service culturel de l'Ambassade et des représentants du personnel (syndicats).

Bien cordialement.

Lemury a écrit:Essaie de voir l'AEFE comme n'importe quelle boîte du privé, ça te permettra de mieux cerner ce qui se passe.
De nombreuses personnes ayant passé des diplômes exigeants doivent justifier de leurs compétences à chaque fois qu'elles souhaitent obtenir un nouveau poste. Ils ont étudié dans des écoles d'ingé, d'archi ou de commerce et malgré ça ils passent des entretiens d'embauche et doivent faire leurs preuves pour être retenus face aux autres candidats.

Je suis d'accord avec toi mais ce qui me gêne c'est l'opacité de certaines CCPLA et les nombreuses irrégularités qui ont été signalées ici ou là: vrais résidents qui se font doubler par des barèmes moindres, suppressions de postes sèches, absence d'information, pas de réponse pour les "recalés", ...
Pour un organisme public c'est assez limite.

Na VI a écrit:Bonjour,

L'AEFE n'organise pas de concours. Si vous postulez sur un poste d'expatrié, vous passez un entretien. Si vous postulez sur un poste de résident, vous déposez un dossier dans l'établissement ou le pays.

J'ai eu la chance de cumuler deux postes de résident, un en Colombie pendant 4 ans, un au Maroc pendant 5 ans. Je ne sais pas si j'en aurai eu un 3ème, vu que je préfère rentrer en France.

Pour le statut de résident, ce n'est pas seulement une question de compétences, c'est un recrutement par l'établissement (ou par le pays si c'est une grande zone, style Espagne ou Maroc) qui organise une commission où siège le chef d'établissement, des personnes du service culturel de l'Ambassade et des représentants du personnel (syndicats).

Bien cordialement.

Je sais très bien tout cela mais d'abord pour les expatriés tout le monde ne passe pas un entretien, il y a une sélection en amont qui est opérée et sans qu'aucune organisation syndicale ne soit présente donc quand je dis concours c'est au sens large et pour les résidents, il y a effectivement la transmission des dossiers à l'établissement, la commission mais c'est le directeur de l'AEFE qui accepte ou pas le recrutement.

samycool a écrit:Je suis d'accord avec toi mais ce qui me gêne c'est l'opacité de certaines CCPLA et les nombreuses irrégularités qui ont été signalées ici ou là: vrais résidents qui se font doubler par des barèmes moindres, suppressions de postes sèches, absence d'information, pas de réponse pour les "recalés", ...
Pour un organisme public c'est assez limite.

Je comprends ta déception et j'imagine l'amertume qui l'accompagne, mais ne mélangeons pas tout:
Ton message parlait du problème de devoir justifier ses compétences et repasser un "concours après le concours". J'ai répondu à ça. Maintenant si tu en as après le mode de recrutement, c'est un autre (vaste) problème. As-tu été personnellement victime d'irrégularités ?
Que les "recalés" n'aient pas de réponse, j'en conviens, c'est frustrant. Maintenant imagine-toi à Montréal, tu es la personne en charge de prévenir plusieurs centaines (voire milliers) de candidats. Bien sûr tu fais un mail collectif, mais d'abord tu passes combien de jours à rentrer toutes les adresses mail ? Peut-être y a-t-il plus intéressant à faire dans un établissement scolaire ?

D'autre part, les organisations syndicales participent à la sélection des dossiers avant entretien pour les postes d'expat.

Et il y a un entretien pour tous les postes d'expatriés.

Bonjour,

Je suis enseignante en Histoire et Géographie à Meknès au Maroc (Lycée Paul Valéry -AEFE).

Mon établissement recherche un enseignant en Histoire et Géographie en contrat local pour la rentrée 2016. Cela peut-être un non-titulaire mais qui a déjà de l'expérience ou un titulaire mais qui n'aura pas le statut de résident (en tout cas pas dans un premier temps).

Le candidat pourra intervenir aussi bien en collège qu'en lycée. Les conditions salariales dépendent de la situation du candidat (titulaire ou non) mais sont tout à fait correctes pour vivre sur place.

Contactez directement l'établissement si vous êtes intéressés.

Merci