- VinZTDoyen
Isis39 a écrit:
Pour l'an prochain, essaie de t'arranger avec tes collègues pour n'avoir que deux niveaux. C'est ce que l'IPR nous a conseillé.
Sinon différencier de temps un temps sur une activité dans un chapitre avec 2 ou trois types de consignes, ce n'est pas aller bien loin. Cela ce fait en même temps que la conception du cours.
Exemple : tu prévois une "étude de cas" ou "tâche complexe" sur un sujet avec un corpus de documents. Niveau 1 : tu laisses les élèves seuls avec les documents pour répondre à la problématique. Niveau 2 : tu leur donnes le plan. Niveau 3 : tu fournis des questions sur les documents.
Quel changement avec ce que l'on fait déjà ?
Bon, jusqu'à plus ample informé, c'est le CDE qui s'occupe de répartir les charges d'enseignement, les heures d'AP toussa...
Deuxièmement si c'est déjà ce que l'on fait, pourquoi faire une réforme qui est, dans l'esprit des concepteurs de ladite, d'une ampleur sans précédent ? Et pourquoi nous casse-t-on les pieds en formation avec tous ces concepts d'avant-garde (dont certains sont centenaires comme on me l'a fait remarquer gentiment) ?
- Isis39Enchanteur
VinZT a écrit:Isis39 a écrit:
Pour l'an prochain, essaie de t'arranger avec tes collègues pour n'avoir que deux niveaux. C'est ce que l'IPR nous a conseillé.
Sinon différencier de temps un temps sur une activité dans un chapitre avec 2 ou trois types de consignes, ce n'est pas aller bien loin. Cela ce fait en même temps que la conception du cours.
Exemple : tu prévois une "étude de cas" ou "tâche complexe" sur un sujet avec un corpus de documents. Niveau 1 : tu laisses les élèves seuls avec les documents pour répondre à la problématique. Niveau 2 : tu leur donnes le plan. Niveau 3 : tu fournis des questions sur les documents.
Quel changement avec ce que l'on fait déjà ?
Bon, jusqu'à plus ample informé, c'est le CDE qui s'occupe de répartir les charges d'enseignement, les heures d'AP toussa...
Deuxièmement si c'est déjà ce que l'on fait, pourquoi faire une réforme qui est, dans l'esprit des concepteurs de ladite, d'une ampleur sans précédent ? Et pourquoi nous casse-t-on les pieds en formation avec tous ces concepts d'avant-garde (dont certains sont centenaires comme on me l'a fait remarquer gentiment) ?
Tous les profs le font-ils déjà ?
- RendashBon génie
Elyas a écrit:t3- a écrit:Aucune différence.sookie a écrit:Si on fait de l'AP en classe entière sans que ce soit visible sur l'emploi du temps et si on doit faire de la différenciation et travailler par compétences en "cours "normal" (ce qu'on nous a dit en formation). Quelqu'un peut-il m'expliper la différence entre de l'AP et un cours "normal" ? (désolée je ne trouve pas d'autre terme)
Les inspecteurs de maths nous ont d'ailleurs confirmé qu'il ne fallait pas attendre d'être en AP pour différencier.
Peut être que le coup des 2h+2h d'enseignement de compléments AP/EPI, c'est juste pour faire passer un message : interpeller les équipes sur la différenciation, expérimenter la pédagogie de projet, lancer les profs dans du travail en équipe,...
Une petite dose (1h ou 2h) est imposée pour lancer le mouvement et la réflexion. Si cela fonctionne, les équipes en feront davantage, sans forcément que se soit labellisé "AP" ou "EPI".
C'est tout à fait mon analyse.
Et c'est bien le problème, pour moi. On n'encourage pas, on exige, même si ce n'est pour le moment "que" quelques heures dans l'emploi du temps des élèves. Je ne suis pas défavorable à l'AP telle que présentée ici, d'autant plus qu'Elyas a développé des points extrêmement intéressants. Mais obliger à "travailler en équipe", non, merci. J'échange volontiers avec les collègues, mais je travaille seul, parce que l'essentiel de mon travail (hors face aux élèves), c'est de lire, et que ça, ça se fait seul. A la rigueur, on peut s'accorder sur une mise en œuvre, mais c'est tout, le reste est du flan. La pédagogie de projet, idem : vouloir l'imposer est stupide, en particulier dans le cadre absurdement contraignant des EPI. Qu'on donne toute facilité aux collègues qui proposent quelque chose, ça oui ; mais qu'on cesse de vouloir imposer ces pratiques à ceux qui n'en voient pas l'intérêt, c'est contre-productif.
Les TZR et néotit' ont sacrément d'autres choses à foutre que de se lancer dans ces trucs-là ; à la limite, qu'un collègue expérimenté veuille diversifier ses pratiques, c'est très bien, mais foutez la paix aux autres qui ont déjà tellement à faire pour pallier le néant de la formation initiale.
Quant à la différenciation, proposez des choses concrètes, et contentez-vous d'être convaincants. Si vous l'étiez, point se serait besoin d'imposer ; au pire, il suffirait d'attendre que les vieux croûtons réfractaires se cassent et que les jeunes pleins d'enthousiasme débarquent C'est une belle incohérence que de déplorer les dégâts des IUFM des années 90 et d'expliquer qu'il y a urgence d'imposer des pratiques pour rectifier le tir, et de ne pas agir de la même façon pour ce faire, via la formation initiale (et continue).
Et les collègues de lettres classiques ne doivent pas être oubliés, entre autres.
Mila Saint Anne a écrit:
- Diversifier les supports (images, vidéos...)
- Diversifier les pratiques ( groupes,binômes...)
- Diversifier la pédagogie (constructivisme...)
- Diversifier l’évaluation (formative,sommative, diagnostique.....)
Tellement diversifiée, la pédagogie, que tu proposes un seul exemple. Comme dans la formation que j'ai subie, tiens :lol:
Sauf qu'alors, la "formatrice" avait dû se contenter du résumé Wikipédia de Piaget, et ne savait pas écrire Vygotski. On en revient toujours au même point : si les préoccupations étaient réellement la qualité de l'enseignement, c'est la formation initiale qui aurait dû être ciblée.
Quant au "et si c'était efficace? Chiche d'essayer", c'est assez drôle à lire, parce que, d'une part, il ne s'agit pas d'encourager, précisément ; d'autre part, tu expliques fièrement que tes élèves "ne réussissent pas moins", ce qui montre, au mieux, que ce n'est pas moins efficace que ce que font les autres. C'est bien la peine de vouloir imposer ces pratiques en marchant sur les LC, tiens :lol:
Et, encore une fois, je ne suis pas opposé aux modalités de l'AP telles qu'exposées par Elyas ; c'est tout le reste qui me défrise dans cette réforme. Ce qui fait de moi un opposant à icelle, alors même que je cherche à différencier un maximum.
- RendashBon génie
Isis39 a écrit:
Tous les profs le font-ils déjà ?
Est-ce le boulot des collègues, formateurs compris, de se mêler de ce que font les autres?
Est-ce la façon la plus efficace de s'assurer que tout le monde le fasse?
Contraindre plutôt que convaincre est une bonne illustration de la faiblesse de la chose. Elyas convainc, lui. Que le reste en prenne de la graine. Si ménage il y a à faire, qu'on se penche sur la formation initiale, point barre. Mais c'est les copains, alors pas touche :lol:
- e-WandererGrand sage
Mais pourquoi diable TOUS les profs devraient-ils pratiquer de la même manière ? C'est tout de même ahurissant de voir les chantres de la différenciation être les premiers à imposer leurs vues et leurs méthodes à tout le monde !Isis39 a écrit:VinZT a écrit:Isis39 a écrit:
Pour l'an prochain, essaie de t'arranger avec tes collègues pour n'avoir que deux niveaux. C'est ce que l'IPR nous a conseillé.
Sinon différencier de temps un temps sur une activité dans un chapitre avec 2 ou trois types de consignes, ce n'est pas aller bien loin. Cela ce fait en même temps que la conception du cours.
Exemple : tu prévois une "étude de cas" ou "tâche complexe" sur un sujet avec un corpus de documents. Niveau 1 : tu laisses les élèves seuls avec les documents pour répondre à la problématique. Niveau 2 : tu leur donnes le plan. Niveau 3 : tu fournis des questions sur les documents.
Quel changement avec ce que l'on fait déjà ?
Bon, jusqu'à plus ample informé, c'est le CDE qui s'occupe de répartir les charges d'enseignement, les heures d'AP toussa...
Deuxièmement si c'est déjà ce que l'on fait, pourquoi faire une réforme qui est, dans l'esprit des concepteurs de ladite, d'une ampleur sans précédent ? Et pourquoi nous casse-t-on les pieds en formation avec tous ces concepts d'avant-garde (dont certains sont centenaires comme on me l'a fait remarquer gentiment) ?
Tous les profs le font-ils déjà ?
- Isis39Enchanteur
Bon j'arrête de répondre. Les invectives, non merci.
- VinZTDoyen
Isis39 a écrit:VinZT a écrit:Isis39 a écrit:
Pour l'an prochain, essaie de t'arranger avec tes collègues pour n'avoir que deux niveaux. C'est ce que l'IPR nous a conseillé.
Sinon différencier de temps un temps sur une activité dans un chapitre avec 2 ou trois types de consignes, ce n'est pas aller bien loin. Cela ce fait en même temps que la conception du cours.
Exemple : tu prévois une "étude de cas" ou "tâche complexe" sur un sujet avec un corpus de documents. Niveau 1 : tu laisses les élèves seuls avec les documents pour répondre à la problématique. Niveau 2 : tu leur donnes le plan. Niveau 3 : tu fournis des questions sur les documents.
Quel changement avec ce que l'on fait déjà ?
Bon, jusqu'à plus ample informé, c'est le CDE qui s'occupe de répartir les charges d'enseignement, les heures d'AP toussa...
Deuxièmement si c'est déjà ce que l'on fait, pourquoi faire une réforme qui est, dans l'esprit des concepteurs de ladite, d'une ampleur sans précédent ? Et pourquoi nous casse-t-on les pieds en formation avec tous ces concepts d'avant-garde (dont certains sont centenaires comme on me l'a fait remarquer gentiment) ?
Tous les profs le font-ils déjà ?
Et alors ?
Ça en fait de mauvais profs pour autant ?
- VinZTDoyen
Rendash a écrit:Elyas a écrit:t3- a écrit:Aucune différence.sookie a écrit:Si on fait de l'AP en classe entière sans que ce soit visible sur l'emploi du temps et si on doit faire de la différenciation et travailler par compétences en "cours "normal" (ce qu'on nous a dit en formation). Quelqu'un peut-il m'expliper la différence entre de l'AP et un cours "normal" ? (désolée je ne trouve pas d'autre terme)
Les inspecteurs de maths nous ont d'ailleurs confirmé qu'il ne fallait pas attendre d'être en AP pour différencier.
Peut être que le coup des 2h+2h d'enseignement de compléments AP/EPI, c'est juste pour faire passer un message : interpeller les équipes sur la différenciation, expérimenter la pédagogie de projet, lancer les profs dans du travail en équipe,...
Une petite dose (1h ou 2h) est imposée pour lancer le mouvement et la réflexion. Si cela fonctionne, les équipes en feront davantage, sans forcément que se soit labellisé "AP" ou "EPI".
C'est tout à fait mon analyse.
Et c'est bien le problème, pour moi. On n'encourage pas, on exige, même si ce n'est pour le moment "que" quelques heures dans l'emploi du temps des élèves. Je ne suis pas défavorable à l'AP telle que présentée ici, d'autant plus qu'Elyas a développé des points extrêmement intéressants. Mais obliger à "travailler en équipe", non, merci. J'échange volontiers avec les collègues, mais je travaille seul, parce que l'essentiel de mon travail (hors face aux élèves), c'est de lire, et que ça, ça se fait seul. A la rigueur, on peut s'accorder sur une mise en œuvre, mais c'est tout, le reste est du flan. La pédagogie de projet, idem : vouloir l'imposer est stupide, en particulier dans le cadre absurdement contraignant des EPI. Qu'on donne toute facilité aux collègues qui proposent quelque chose, ça oui ; mais qu'on cesse de vouloir imposer ces pratiques à ceux qui n'en voient pas l'intérêt, c'est contre-productif.
Les TZR et néotit' ont sacrément d'autres choses à foutre que de se lancer dans ces trucs-là ; à la limite, qu'un collègue expérimenté veuille diversifier ses pratiques, c'est très bien, mais foutez la paix aux autres qui ont déjà tellement à faire pour pallier le néant de la formation initiale.
Quant à la différenciation, proposez des choses concrètes, et contentez-vous d'être convaincants. Si vous l'étiez, point se serait besoin d'imposer ; au pire, il suffirait d'attendre que les vieux croûtons réfractaires se cassent et que les jeunes pleins d'enthousiasme débarquent C'est une belle incohérence que de déplorer les dégâts des IUFM des années 90 et d'expliquer qu'il y a urgence d'imposer des pratiques pour rectifier le tir, et de ne pas agir de la même façon pour ce faire, via la formation initiale (et continue).
Et les collègues de lettres classiques ne doivent pas être oubliés, entre autres.Mila Saint Anne a écrit:
- Diversifier les supports (images, vidéos...)
- Diversifier les pratiques ( groupes,binômes...)
- Diversifier la pédagogie (constructivisme...)
- Diversifier l’évaluation (formative,sommative, diagnostique.....)
Tellement diversifiée, la pédagogie, que tu proposes un seul exemple. Comme dans la formation que j'ai subie, tiens :lol:
Sauf qu'alors, la "formatrice" avait dû se contenter du résumé Wikipédia de Piaget, et ne savait pas écrire Vygotski. On en revient toujours au même point : si les préoccupations étaient réellement la qualité de l'enseignement, c'est la formation initiale qui aurait dû être ciblée.
Quant au "et si c'était efficace? Chiche d'essayer", c'est assez drôle à lire, parce que, d'une part, il ne s'agit pas d'encourager, précisément ; d'autre part, tu expliques fièrement que tes élèves "ne réussissent pas moins", ce qui montre, au mieux, que ce n'est pas moins efficace que ce que font les autres. C'est bien la peine de vouloir imposer ces pratiques en marchant sur les LC, tiens :lol:
Et, encore une fois, je ne suis pas opposé aux modalités de l'AP telles qu'exposées par Elyas ; c'est tout le reste qui me défrise dans cette réforme. Ce qui fait de moi un opposant à icelle, alors même que je cherche à différencier un maximum.
Prendre comme argument en faveur d'une méthode la réussite au brevet c'est quand même un peu se foutre de la gueule du monde, quand on voit le tripatouillage généralisé qui a lieu chaque fin d'année (comme au bac d'ailleurs).
Le niveau réel des élèves n'a jamais été aussi bas (les profs de collège se plaignent du niveau des primaires, ceux du lycée des collégiens et ceux du supérieur des lycéens), mais les taux de réussite n'ont jamais été aussi haut.
- MoonchildSage
C'est dommage car j'avais une question certes orientée mais à mon avis centrale :Isis39 a écrit:Bon j'arrête de répondre. Les invectives, non merci.
Est-ce que "différencier de temps en temps sur une activité dans un chapitre avec deux ou trois types de consignes" va réellement permettre de résoudre les difficultés rencontrées par Sookie avec ses sourds, ses dys, ses allophones et ceux qui savent à peine lire et écrire ?Isis39 a écrit:sookie a écrit:Moi j'ai trois niveaux. Donc 2 à 4 x 3. Plus 3 nouveaux programmes à mettre en oeuvre. C'est sûr que ce n'est pas insurmontable. C'est faisable. En y passant ses soirées, voire une partie de la nuit, et ses week-ends, y a pas de souci on va y arriver.
Et vu que j'ai des sourds, des dys, des allophones, des qui savent à peine lire et écrire, de la différenciation, j'en fais déjà, au moins pour les évaluations, ou plutôt j'essaie, mais parfois je n'y arrive pas, car je n'ai pas le temps, ou alors je ne fais plus rien à côté, ni vie de famille, ni activités.
Pour l'an prochain, essaie de t'arranger avec tes collègues pour n'avoir que deux niveaux. C'est ce que l'IPR nous a conseillé.
Sinon différencier de temps un temps sur une activité dans un chapitre avec 2 ou trois types de consignes, ce n'est pas aller bien loin. Cela ce fait en même temps que la conception du cours.
Exemple : tu prévois une "étude de cas" ou "tâche complexe" sur un sujet avec un corpus de documents. Niveau 1 : tu laisses les élèves seuls avec les documents pour répondre à la problématique. Niveau 2 : tu leur donnes le plan. Niveau 3 : tu fournis des questions sur les documents.
Quel changement avec ce que l'on fait déjà ?
- Isis39Enchanteur
Moonchild a écrit:C'est dommage car j'avais une question certes orientée mais à mon avis centrale :Isis39 a écrit:Bon j'arrête de répondre. Les invectives, non merci.Est-ce que "différencier de temps en temps sur une activité dans un chapitre avec deux ou trois types de consignes" va réellement permettre de résoudre les difficultés rencontrées par Sookie avec ses sourds, ses dys, ses allophones et ceux qui savent à peine lire et écrire ?Isis39 a écrit:sookie a écrit:Moi j'ai trois niveaux. Donc 2 à 4 x 3. Plus 3 nouveaux programmes à mettre en oeuvre. C'est sûr que ce n'est pas insurmontable. C'est faisable. En y passant ses soirées, voire une partie de la nuit, et ses week-ends, y a pas de souci on va y arriver.
Et vu que j'ai des sourds, des dys, des allophones, des qui savent à peine lire et écrire, de la différenciation, j'en fais déjà, au moins pour les évaluations, ou plutôt j'essaie, mais parfois je n'y arrive pas, car je n'ai pas le temps, ou alors je ne fais plus rien à côté, ni vie de famille, ni activités.
Pour l'an prochain, essaie de t'arranger avec tes collègues pour n'avoir que deux niveaux. C'est ce que l'IPR nous a conseillé.
Sinon différencier de temps un temps sur une activité dans un chapitre avec 2 ou trois types de consignes, ce n'est pas aller bien loin. Cela ce fait en même temps que la conception du cours.
Exemple : tu prévois une "étude de cas" ou "tâche complexe" sur un sujet avec un corpus de documents. Niveau 1 : tu laisses les élèves seuls avec les documents pour répondre à la problématique. Niveau 2 : tu leur donnes le plan. Niveau 3 : tu fournis des questions sur les documents.
Quel changement avec ce que l'on fait déjà ?
Bon, je réponds quand même.
Tu confonds la différenciation de l'AP et les PAP ou autres PAI pour les élèves handicapés.
- ElyasEsprit sacré
e-Wanderer a écrit:Mais pourquoi diable TOUS les profs devraient-ils pratiquer de la même manière ? C'est tout de même ahurissant de voir les chantres de la différenciation être les premiers à imposer leurs vues et leurs méthodes à tout le monde !Isis39 a écrit:VinZT a écrit:Isis39 a écrit:
Pour l'an prochain, essaie de t'arranger avec tes collègues pour n'avoir que deux niveaux. C'est ce que l'IPR nous a conseillé.
Sinon différencier de temps un temps sur une activité dans un chapitre avec 2 ou trois types de consignes, ce n'est pas aller bien loin. Cela ce fait en même temps que la conception du cours.
Exemple : tu prévois une "étude de cas" ou "tâche complexe" sur un sujet avec un corpus de documents. Niveau 1 : tu laisses les élèves seuls avec les documents pour répondre à la problématique. Niveau 2 : tu leur donnes le plan. Niveau 3 : tu fournis des questions sur les documents.
Quel changement avec ce que l'on fait déjà ?
Bon, jusqu'à plus ample informé, c'est le CDE qui s'occupe de répartir les charges d'enseignement, les heures d'AP toussa...
Deuxièmement si c'est déjà ce que l'on fait, pourquoi faire une réforme qui est, dans l'esprit des concepteurs de ladite, d'une ampleur sans précédent ? Et pourquoi nous casse-t-on les pieds en formation avec tous ces concepts d'avant-garde (dont certains sont centenaires comme on me l'a fait remarquer gentiment) ?
Tous les profs le font-ils déjà ?
Il y a une bonne dizaine de façon de différencier. Je ne comprends donc pas la remarque sur le fait que cela ménerait tout le monde à pratiquer de la même manière. Par exemple, je ne sais pas différencier par les consignes. En revanche, je suis très à l'aise dans la diversification par la production et sur la progression différenciée.
- ElyasEsprit sacré
VinZT a écrit:Isis39 a écrit:
Pour l'an prochain, essaie de t'arranger avec tes collègues pour n'avoir que deux niveaux. C'est ce que l'IPR nous a conseillé.
Sinon différencier de temps un temps sur une activité dans un chapitre avec 2 ou trois types de consignes, ce n'est pas aller bien loin. Cela ce fait en même temps que la conception du cours.
Exemple : tu prévois une "étude de cas" ou "tâche complexe" sur un sujet avec un corpus de documents. Niveau 1 : tu laisses les élèves seuls avec les documents pour répondre à la problématique. Niveau 2 : tu leur donnes le plan. Niveau 3 : tu fournis des questions sur les documents.
Quel changement avec ce que l'on fait déjà ?
Bon, jusqu'à plus ample informé, c'est le CDE qui s'occupe de répartir les charges d'enseignement, les heures d'AP toussa...
Deuxièmement si c'est déjà ce que l'on fait, pourquoi faire une réforme qui est, dans l'esprit des concepteurs de ladite, d'une ampleur sans précédent ? Et pourquoi nous casse-t-on les pieds en formation avec tous ces concepts d'avant-garde (dont certains sont centenaires comme on me l'a fait remarquer gentiment) ?
On ne te casse pas les pieds avec des concepts d'avant-garde. Ce sont des pratiques qui existent et qui fonctionnent. Alors certes, elles ne correspondent pas à l'imaginaire que certains se font du métier mais quand on entend les gens dire "on veut du concret" et qu'on leur en donne, lire que ce sont des machins inutiles, on croit rêver. Donc, oui, il existe des pratiques efficaces qui sont rejetées par des gens par ignorance et, je vais me permettre de le dire franchement, bêtise. Après, certains de ces outils sont dévoyés par des obsessions dogmatiques qui vont dénaturer l'outil. Par exemple, j'ai très peur pour la carte mentale dont les préconisations vont à l'encontre de ce qu'elle est et de ses apports. Je crains que les pratiques abusives à son endroit ne créent un vrai rejet du terrain et c'est très dommageable.
- e-WandererGrand sage
On peut même compléter la liste :Isis39 a écrit:Moonchild a écrit:
Est-ce que "différencier de temps en temps sur une activité dans un chapitre avec deux ou trois types de consignes" va réellement permettre de résoudre les difficultés rencontrées par Sookie avec ses sourds, ses dys, ses allophones et ceux qui savent à peine lire et écrire ?
Bon, je réponds quand même.
Tu confonds la différenciation de l'AP et les PAP ou autres PAI pour les élèves handicapés.
PAP : plan d'accompagnement personnalisé
PAI : projet d'accueil individualisé
PPRE : programme personnalisé de réussite éducative
PPS : projet personnalisé de scolarisation
PAS : projet d'aide spécialisée.
- JennyMédiateur
Isis39 a écrit:William Foster a écrit:Isis39 a écrit:
Pour l'an prochain, essaie de t'arranger avec tes collègues pour n'avoir que deux niveaux. C'est ce que l'IPR nous a conseillé.IA-IPR a écrit:Mais enfin, monsieur Foster, comment voulez-vous avoir une vision d'ensemble si vous ne prenez que 2 niveaux ?! Il faudra éviter cela à l'avenir.
Les IPR d'histoire sont plus proches des préoccupations des enseignants !
J'ai eu le même conseil qu'Isis.
J'ai pris une heure d'AP en 4e, en classe entière. Ca ne changera pas grand chose à mes cours au final. On va travailler le récit et la cartographie sur cette heure. Je vais juste essayer de différencier davantage (mais je le fais de plus en plus de toute manière).
Dans les collèges où ce n'est pas le prof de la classe qui assure l'AP, ça va être plus compliqué.
- MoonchildSage
Donc maintenant qu'il est établi que la différenciation de l'AP ne répond pas à ces cas particuliers (qui selon leur profil relèveront d'un PAP, d'un PAI, d'un PPRE, d'un PPS ou d'un PAS...), quelle est alors sa marge réelle d'efficacité ? Peut-elle véritablement permettre de gérer l'hétérogénéité entre de bons élèves et ceux qui, sans en être au stade de l'illettrisme, sont passés de classe en classe en cumulant des lacunes depuis le primaire ?Isis39 a écrit:Moonchild a écrit:C'est dommage car j'avais une question certes orientée mais à mon avis centrale :Isis39 a écrit:Bon j'arrête de répondre. Les invectives, non merci.Est-ce que "différencier de temps en temps sur une activité dans un chapitre avec deux ou trois types de consignes" va réellement permettre de résoudre les difficultés rencontrées par Sookie avec ses sourds, ses dys, ses allophones et ceux qui savent à peine lire et écrire ?Isis39 a écrit:sookie a écrit:Moi j'ai trois niveaux. Donc 2 à 4 x 3. Plus 3 nouveaux programmes à mettre en oeuvre. C'est sûr que ce n'est pas insurmontable. C'est faisable. En y passant ses soirées, voire une partie de la nuit, et ses week-ends, y a pas de souci on va y arriver.
Et vu que j'ai des sourds, des dys, des allophones, des qui savent à peine lire et écrire, de la différenciation, j'en fais déjà, au moins pour les évaluations, ou plutôt j'essaie, mais parfois je n'y arrive pas, car je n'ai pas le temps, ou alors je ne fais plus rien à côté, ni vie de famille, ni activités.
Pour l'an prochain, essaie de t'arranger avec tes collègues pour n'avoir que deux niveaux. C'est ce que l'IPR nous a conseillé.
Sinon différencier de temps un temps sur une activité dans un chapitre avec 2 ou trois types de consignes, ce n'est pas aller bien loin. Cela ce fait en même temps que la conception du cours.
Exemple : tu prévois une "étude de cas" ou "tâche complexe" sur un sujet avec un corpus de documents. Niveau 1 : tu laisses les élèves seuls avec les documents pour répondre à la problématique. Niveau 2 : tu leur donnes le plan. Niveau 3 : tu fournis des questions sur les documents.
Quel changement avec ce que l'on fait déjà ?
Bon, je réponds quand même.
Tu confonds la différenciation de l'AP et les PAP ou autres PAI pour les élèves handicapés.
- Isis39Enchanteur
Jenny a écrit:Isis39 a écrit:William Foster a écrit:Isis39 a écrit:
Pour l'an prochain, essaie de t'arranger avec tes collègues pour n'avoir que deux niveaux. C'est ce que l'IPR nous a conseillé.IA-IPR a écrit:Mais enfin, monsieur Foster, comment voulez-vous avoir une vision d'ensemble si vous ne prenez que 2 niveaux ?! Il faudra éviter cela à l'avenir.
Les IPR d'histoire sont plus proches des préoccupations des enseignants !
J'ai eu le même conseil qu'Isis.
J'ai pris une heure d'AP en 4e, en classe entière. Ca ne changera pas grand chose à mes cours au final. On va travailler le récit et la cartographie sur cette heure. Je vais juste essayer de différencier davantage (mais je le fais de plus en plus de toute manière).
Dans les collèges où ce n'est pas le prof de la classe qui assure l'AP, ça va être plus compliqué.
Il faut refuser ce type de fonctionnement à tout prix. L'IPR a été clair aussi là-dessus. Il a aussi été clair sur le non-fléchage de l'AP. On le fait quand on le veut, quand on en a besoin, selon la progression. Pas sur une heure dédiée, même si c'est fléché dans l'EDT : dans ce cas on l'indique bien dans le cahier de texte.
- VinZTDoyen
Isis39 a écrit:Jenny a écrit:J'ai eu le même conseil qu'Isis.
J'ai pris une heure d'AP en 4e, en classe entière. Ca ne changera pas grand chose à mes cours au final. On va travailler le récit et la cartographie sur cette heure. Je vais juste essayer de différencier davantage (mais je le fais de plus en plus de toute manière).
Dans les collèges où ce n'est pas le prof de la classe qui assure l'AP, ça va être plus compliqué.
Il faut refuser ce type de fonctionnement à tout prix. L'IPR a été clair aussi là-dessus. Il a aussi été clair sur le non-fléchage de l'AP. On le fait quand on le veut, quand on en a besoin, selon la progression. Pas sur une heure dédiée, même si c'est fléché dans l'EDT : dans ce cas on l'indique bien dans le cahier de texte.
Mmh, c'est quand même le CDE qui in fine décide, non ? (C ça veut dire chef je crois). Les IPR proposent, les CDE disposent, et nous on exécute (comme on peut, en faisant un minimum de dégât, et surtout en conservant sa santé mentale).
Quand on conseil pédagogique, il est l'émanation du CDE, il n'est pas élu par les profs, donc son indépendance est toute relative.
- HonchampDoyen
Jenny a écrit:
Dans les collèges où ce n'est pas le prof de la classe qui assure l'AP, ça va être plus compliqué.
Il y a donc des collèges où on détache l'AP du service du prof qui a la classe ?
Ex : je garde mes 4èmes 2 heures, et une collègue fait AP pendant une heure ?
Les IPR permettent ça ?
Si cela se fait, c'est un rêve pour les chefs d'établissement, qui font pouvoir ajuster les services des uns et des autres !
Si cela se fait, c'est une bénédiction pour les IA (Ou DSDEN)...
PS Edité, Isis pas lu ta réponse avant de poster..
_________________
"Tu verras bien qu'il n'y aura pas que moi, assise par terre comme ça.."
- Isis39Enchanteur
Honchamp a écrit:Jenny a écrit:
Dans les collèges où ce n'est pas le prof de la classe qui assure l'AP, ça va être plus compliqué.
Il y a donc des collèges où on détache l'AP du service du prof qui a la classe ?
Ex : je garde mes 4èmes 2 heures, et une collègue fait AP pendant une heure ?
Les IPR permettent ça ?
Si cela se fait, c'est un rêve pour les chefs d'établissement, qui font pouvoir ajuster les services des uns et des autres !
Si cela se fait, c'est une bénédiction pour les IA (Ou DSDEN)...
PS Edité, Isis pas lu ta réponse avant de poster..
Il faut tenir sur les horaires disciplinaires, et faire appel aux IPR au besoin.
Il peut arriver de partager une classe avec un collègue. Mais généralement l'un fait l'histoire, l'autre la géo et l'EMC par exemple. L'AP c'est dans la mise en oeuvre de son programme.
- EmeraldiaÉrudit
Pour différencier, il faut d'abord évaluer les élèves et donc les connaître : c'est ridicule de confier une heure d'AP à un prof qui n'a pas la classe.
- JennyMédiateur
Dans un de mes collèges, ils font l'AP avec 3 profs pour deux classes. Le 3e prof récupère des élèves de deux classes qu'il n'a pas.Honchamp a écrit:Jenny a écrit:
Dans les collèges où ce n'est pas le prof de la classe qui assure l'AP, ça va être plus compliqué.
Il y a donc des collèges où on détache l'AP du service du prof qui a la classe ?
(Heureusement que je m'en vais. )
- Isis39Enchanteur
Jenny a écrit:Dans un de mes collèges, ils font l'AP avec 3 profs pour deux classes. Le 3e prof récupère des élèves de deux classes qu'il n'a pas.Honchamp a écrit:Jenny a écrit:
Dans les collèges où ce n'est pas le prof de la classe qui assure l'AP, ça va être plus compliqué.
Il y a donc des collèges où on détache l'AP du service du prof qui a la classe ?
(Heureusement que je m'en vais. )
Et les profs ont accepté ?
- VinZTDoyen
Honchamp a écrit:Jenny a écrit:
Dans les collèges où ce n'est pas le prof de la classe qui assure l'AP, ça va être plus compliqué.
Il y a donc des collèges où on détache l'AP du service du prof qui a la classe ?
Ex : je garde mes 4èmes 2 heures, et une collègue fait AP pendant une heure ?
Les IPR permettent ça ?
Si cela se fait, c'est un rêve pour les chefs d'établissement, qui font pouvoir ajuster les services des uns et des autres !
Si cela se fait, c'est une bénédiction pour les IA (Ou DSDEN)...
PS Edité, Isis pas lu ta réponse avant de poster..
Mais ça va se passer comme ça !
On nous a vendu l'AP lycée (qui n'a rien à voir, gnagnagna ...) avec plein de bons sentiments du même genre, on a fait moult réunion pour s'organiser (conseils d'enseignement, conseils pédagogiques, etc.) et ô surprise, à la rentrée, le CDE a décidé de faire tout autrement. Bilan, les élèves prennent l'AP pour une rigolade (ce en quoi ils n'ont pas tort) et c'est encore plus dur de les faire bosser pendant ces heures que pendant les heures "normales".
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- VinZTDoyen
Emeraldia a écrit:Pour différencier, il faut d'abord évaluer les élèves et donc les connaître : c'est ridicule de confier une heure d'AP à un prof qui n'a pas la classe.
Ça se fait couramment en lycée.
Les plus farouches défenseurs du dispositif arguent qu'on a qu'à faire des réunions (gratos bien sûr) entre le prof qui a la classe et celui qui fait l'AP. Inutile de te dire que cela tourne vite en eau de boudin.
- William FosterExpert
C'est a-bu-sé l'écart entre les préconisations d'IPR d'une matière à l'autre. :shock:Isis39 a écrit:
Il faut refuser ce type de fonctionnement à tout prix. L'IPR a été clair aussi là-dessus. Il a aussi été clair sur le non-fléchage de l'AP. On le fait quand on le veut, quand on en a besoin, selon la progression.
Après, sur ce coup-ci, il a beau jeu de dire ça à des gens qui ne vont, au final, pas décider. A moins qu'il ne se soit engagé à plaider en ce sens face à des CdE qui ne l'entendraient pas de cette oreille ?
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Tout le monde me dit que je ne peux pas faire l'unanimité.
"Opinions are like orgasms : mine matters most and I really don't care if you have one." Sylvia Plath
Vérificateur de miroir est un métier que je me verrais bien faire, un jour.
- Isis39Enchanteur
VinZT a écrit:Honchamp a écrit:Jenny a écrit:
Dans les collèges où ce n'est pas le prof de la classe qui assure l'AP, ça va être plus compliqué.
Il y a donc des collèges où on détache l'AP du service du prof qui a la classe ?
Ex : je garde mes 4èmes 2 heures, et une collègue fait AP pendant une heure ?
Les IPR permettent ça ?
Si cela se fait, c'est un rêve pour les chefs d'établissement, qui font pouvoir ajuster les services des uns et des autres !
Si cela se fait, c'est une bénédiction pour les IA (Ou DSDEN)...
PS Edité, Isis pas lu ta réponse avant de poster..
Mais ça va se passer comme ça !
On nous a vendu l'AP lycée (qui n'a rien à voir, gnagnagna ...) avec plein de bons sentiments du même genre, on a fait moult réunion pour s'organiser (conseils d'enseignement, conseils pédagogiques, etc.) et ô surprise, à la rentrée, le CDE a décidé de faire tout autrement. Bilan, les élèves prennent l'AP pour une rigolade (ce en quoi ils n'ont pas tort) et c'est encore plus dur de les faire bosser pendant ces heures que pendant les heures "normales".
Mais on est en collège et ça ne va pas se passer comme cela. En tout cas pas dans le mien, ni dans la plupart de ceux que je connais.
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