Thèse et enseignement : mi-temps annualisé ou temps partiel ?

Bonjour à toutes et à tous,

Je souhaiterais vous demander votre avis sur un point: étant cette année en stage pour valider mon concours après trois ans de report durant lesquels j'ai commencé ma thèse, je voudrais demander pour l'an prochain un temps partiel (un mi-temps annualisé me paraissant trop difficile à obtenir) afin de pouvoir continuer mes recherches de façon confortable. On m'a cependant dit que comme c'était au ou à la cheffe d'établissement d'accepter une telle demande, il était peut-être plus facile d'obtenir un mi-temps annualisé dans la mesure où je ne suis pas encore titulaire. Je peux du moins toujours essayer!

Ma question est la suivante: est-il selon vous plus profitable de rédiger une thèse avec un tel mi-temps (et donc un semestre entièrement pris et un semestre entièrement libre) ou avec un temps partiel, qui me permettrait de travailler de façon moins intense, mais toute l'année? (En supposant que j'obtienne l'un ou l'autre, ce qui est une autre question...)

J'imagine que cela dépend de la manière de travailler, mais peut-être avez-vous des arguments auxquels je n'ai pas pensé!

En vous remerciant

Une amie a essayé le temps partiel sur toute l'année la première fois. Le problème, c'est qu'on peut te donner un emploi du temps contraignant, avec beaucoup de trous. Elle prend maintenant des tiers-temps annualisés.

Sans hésiter, je conseille le mi-temps annualisé! Bon, c'est ce que j'avais demandé et obtenu, parce que le travail de recherche impliquait pour moi de rester concentrée pour être efficace, mission impossible avec des cours à préparer et à donner en parallèle...

J'étais dans une académie de province, je l'ai eu à la première demande, j'ai cru comprendre que c'était parce que c'est très peu demandé. En tout cas, ça dépend du rectorat et pas du chef d'établissement.

Marie Laetitia a écrit:Sans hésiter, je conseille le mi-temps annualisé! Bon, c'est ce que j'avais demandé et obtenu, parce que le travail de recherche impliquait pour moi de rester concentrée pour être efficace, mission impossible avec des cours à préparer et à donner en parallèle...

J'étais dans une académie de province, je l'ai eu à la première demande, j'ai cru comprendre que c'était parce que c'est très peu demandé. En tout cas, ça dépend du rectorat et pas du chef d'établissement.

Le chef d'établissement doit donner son accord.

Sans hésiter non plus, le mi-temps annualisé qui permet de dégager de larges plages de travail pour la rédaction, alors que dans un mi-temps traditionnel, le gain me semble faible pour faire un travail de recherche.

piesco a écrit:

Marie Laetitia a écrit:Sans hésiter, je conseille le mi-temps annualisé! Bon, c'est ce que j'avais demandé et obtenu, parce que le travail de recherche impliquait pour moi de rester concentrée pour être efficace, mission impossible avec des cours à préparer et à donner en parallèle...

J'étais dans une académie de province, je l'ai eu à la première demande, j'ai cru comprendre que c'était parce que c'est très peu demandé. En tout cas, ça dépend du rectorat et pas du chef d'établissement.

Le chef d'établissement doit donner son accord.

C'est relativement formel, non? (En même temps j'avais de très bonnes relations avec mon chef, donc, c'est peut-être pour ça que c'est passé tout seul)

C'est que je pensais, mais le rectorat m'a confirmé que si je mutais à l'intra il fallait redemander un temps partiel annualisé et que le nouveau CDE n’était pas obligé de donner son accord.


Je suis restée dans mon charmant collège. Je suis pas joueuse...

Merci beaucoup pour vos réponses! Je vais donc demander le mi-temps annualisé, et voir ce que cela donne...

C'est bien plus confortable en effet. J'ai vu des collègues en temps partiel ne serait-ce que pour publier leur thèse et non la rédiger, et c'était déjà très compliqué. Si à cela se rajoute le trajet etc, l'année risque d'être un calvaire.
Le mi-temps annualisé est un bon plan, l'aspect financier en moins. Après il faut s'astreindre à un edt rigoureux quand on n'est plus en établissement.