Traitement de demande d'IDV (indemnité de départ volontaire) qui traîne en longueur : 2e refus de la demande (p 5)

Pseudo, je ne retrouve pas le post mais il me semblait que tu avais dit que tu n'avais pas eu les voies et délais de recours sur ton document t'indiquant que ta demande est irrecevable, ou bien ?
(je suis en train de bosser pour mes oraux sur les grandes bases du droit administratif, et plusieurs choses que je lis me font penser à ton dossier et à la façon à priori illégale que ta demande a été traitée, outre le délai outrageusement long.
Après, que faire de ça, je ne saurais te dire).

WonderWoman a écrit:Pseudo, je ne retrouve pas le post mais il me semblait que tu avais dit que tu n'avais pas eu les voies et délais de recours sur ton document t'indiquant que ta demande est irrecevable, ou bien ?
(je suis en train de bosser pour mes oraux sur les grandes bases du droit administratif, et plusieurs choses que je lis me font penser à ton dossier et à la façon à priori illégale que ta demande a été traitée, outre le délai outrageusement long.
Après, que faire de ça, je ne saurais te dire).

Je n'avais pas vu ton post WW ! Désolée !

Effectivement, rien sur mon document m'informant des recours possibles.

Je revenais ici pour dire que j'avais posté en recommandé une demande de recours gracieux. Au motif, entre autre, du délai de réponse supérieur à deux mois.
Ils ne vont pas se débarrasser de moi comme ça. J'en fais une question de principe, en fait.

Pseudo :

vas y Pseudo

Tu as bien raison de ne pas te laisser faire !

Salut Pseudo, juste pour te dire qu'une fille sur quitter l'enseignement a vu sa demande débloquée lorsqu'elle a fait un recours auprès du médiateur & du TA.
Courage !

WonderWoman a écrit:Salut Pseudo,  juste pour te dire qu'une fille sur quitter l'enseignement a vu sa demande débloquée lorsqu'elle a fait un recours auprès du médiateur & du TA.
Courage !

Merci !

Je vais déjà voir ce que donne le recours gracieux. Mais tu me donne l'idée de faire suivre au médiateur. Je l'avais déjà contacté quand je n'obtenais pas la réponse, et je l'avais ensuite reçu assez vite, sans savoir si le médiateur y était pour quelque chose, mais sait-on jamais...
Merci !

Pour toutes les démarches que j'ai faites, j'ai toujours trouvé que le médiateur était assez utile.

J'ai reçu hier la lettre répondant à mon recours gracieux concernant ma demande d'IDV (indemnité de départ volontaire). Au demeurant, ils font référence à un mail, nulle trace de mon recommandé.

La médiatrice, informée, m'avait laissé quelques espoirs le mois dernier.

Donc après m'avoir retoquée pour "imprécision de la demande", on me refuse à nouveau "en raison du caractère fortement déficitaire de votre discipline d'exercice et de la nécessité pour l'académie de Paris de faire appel à toutes ses ressources disponibles pour garantir, dans l'intérêt des élèves des établissements scolaires, la continuité du service public" (veuillez entonner La Marseillaise, s'il vous plait).

J'ai le choix entre le tribunal administratif (pour une décision on ne sait pas quand, ni avec combien d'indemnité, et avec les frais d’avocats affairants, sans parler de la dépense d'énergie et le stress), ou garantir la "continuité du service public" à temps partiel (et quand on sait comment est assurée cette continuité dans beaucoup de lieux, on est quand même en droit de se demander si c'est vraiment dans l'intérêt des élèves, cause perdue qu'on tente de me faire avaler) tout en mettant tout en oeuvre pour développer mon activité pour, au final, vider les lieux tout de même d'ici deux ans je pense.

A vrai dire, ça ne change pas mes projets, seulement la route pour les réaliser. Et ça me permet même d'affermir, s'il était besoin, mon désir de départ : travailler pour ce monde-là, être en relation avec cette administration-là, ces gens-là, qui font tourner cette machine folle (je vais éviter les qualificatifs qui me viennent pour respecter la charte du forum), merci bien.

Mais tout cela n'est qu'un épiphénomène : je lance de plus en plus d'ateliers d'écriture, je suis en capacité de prendre des gens en coaching/counseling depuis ce mois-ci, ma reconversion est de toute façon en marche !

je trouve admirable ta pugnacité et assez effarante la force d'inertie de la grosse machine :shock:

bonne reconversion même si la route va être différente...

zeprof a écrit:je trouve admirable ta pugnacité et assez effarante la force d'inertie de la grosse machine :shock:

bonne reconversion même si la route va être différente...

Merci !

Je me suis cassée l'épaule l'année dernière, vraisemblablement pour ne plus aller bosser et avoir le temps pour écrire et penser mieux mon projet. Je ne vais pas me casser l'autre épaule, ou que sais-je ! Il est donc très clair pour moi que quoique fasse ou décide mon employeur, ça ne comptera pas plus que du pipi de chat. Si cela prend de l'importance, je m'expose à un autre accident, ou un problème de santé. Je ne me laisserai pas dévier de ma route, parce que j'y tiens, mais aussi parce que c'est une question de survie.

Préserve toi Pseudo, c'est le plus important vraiment, la continuité du service public ça vient bien bien après.

Tonton Marcel a écrit:Préserve toi Pseudo, c'est le plus important vraiment, la continuité du service public ça vient bien bien après.

Oui ! Et c'est un conseil que beaucoup de profs devraient s'appliquer. Je vois trop de personnes prendre trop à cœur les choses et se ruiner le moral et la santé, psychologique et physique.

Bravo pour ta sagesse (j'essaie d'en prendre de la graine) et bonne chance pour la suite

Bonne chance !

Par expérience il ne faut rien attendre de l'EN quand on est un prof qui veut se reconvertir. Et là le courrier dit bien la raison non pas de l'inertie mais bien de la réticence à laisser partir les gens: il faut du monde devant les élèves (pour faire garderie, la qualité de l'enseignement il y a bien longtemps qu'on s'en fiche). Tu as donc bien raison de continuer tranquillement ton projet, qui te permettra de tenir pendant les 1 an ou 2 qu'il faudra avant de partir.

Merci Musa, Cath, Reine Margot

Je pense à ceux qui ne sont pas aussi déterminés, ou qui ne sont tout simplement pas aussi avancés que moi dans leur projet et donc sont plus fragiles.
Notre administration fait vivre des choses scandaleuses à son personnel (aux élèves aussi par rebond). Non seulement il ne faut rien attendre d'eux mais un jour il faudra s'y opposer, prendre le "gauche" quand on ne nous donnera pas le droit, car les possibilités s’amenuisent. J'ai obtenu un temps partiel de droit un mois avant sa disparition et on ne peut plus créer sa boite si on est à temps plein. A quelque mois près, j'étais dans l'illégalité pour faire ce que je fais. Je crois que le temps de la résistance ouverte est venu contre le pouvoir abusif de notre administration.

La grosse difficulté de la plupart des collègues est que beaucoup veulent partir mais ne voient pas quoi faire d'autre, et la formation de base universitaire que nous avons, très spécialisée, n'aide pas. Et je ne parle pas des réactions quand on se retrouve devant un recruteur, montrant les préjugés anti-profs. Cette année lors d'un concours à l'oral j'ai eu les questions suivantes:

- Vous ne vouliez plus être avec des élèves, hein?
- Mais les classes ne vous manquent pas?
- Vous vouliez fuir les classes?

Pourtant je ne suis plus prof depuis 5 ans.

Reine Margot a écrit:La grosse difficulté de la plupart des collègues est que beaucoup veulent partir mais ne voient pas quoi faire d'autre, et la formation de base universitaire que nous avons, très spécialisée, n'aide pas. Et je ne parle pas des réactions quand on se retrouve devant un recruteur, montrant les préjugés anti-profs. Cette année lors d'un concours à l'oral j'ai eu les questions suivantes:

- Vous ne vouliez plus être avec des élèves, hein?
- Mais les classes ne vous manquent pas?
- Vous vouliez fuir les classes?

Pourtant je ne suis plus prof depuis 5 ans.

Oui, je crois aussi que le plus difficile est de savoir ce que l'on veut. Mais il faut le savoir profondément pour ne pas se laisser décourager ! Tout viendra mettre des batons dans les roues et on ne sait vers qui se tourner pour y voir clair. Sauf, comme toi ou moi, à avoir un thérapeute. Ou à venir me voir comme coach (c'était le moment de pub, mais je crois sincèrement qu'il faut savoir trouver du soutien)

Quand aux idées reçus et divers préjugés, ils ont la vie dure, mais on peut retourner le truc en ayant conscience de ce pourquoi on fait les choses et des compétences qu'on a acquises en tant que prof.

Courage pour concrétiser ton projet

Et pour ta lutte contre notre administration...

Après 7 mois sans réponse et date de démission demandée au 1er septembre 2019 je pensais qu'ils n'auraient pas trop le choix que d'accorder l'IDV mais en lisant ce post je perds espoir.
A une semaine de la rentrée, courrier envoyé en février dernier, de nombreux appels, mails via messagerie pro qui restent pour la plupart d'entre eux sans réponses (surtout pas de traces écrites) , recours au médiateur dont on n'a plus jamais eu de nouvelles... Je retrouve pas mal de mon expérience dans ce fil...

Tout ce dont vous témoignez est scandaleux. J'espère qu'à un moment donné vous obtiendrez satisfaction. Ce que l'EN fait est à la mesure du mépris avec lequel on nous traite, du début à la fin. En gros, pour se reconvertir il faudrait avoir déjà de l'argent pour ça et partir sans autre forme de procès. Indigne! Je rêve de gagner au loto -je n'y joue pas- rien que pour pouvoir un matin ne pas me présenter aux portes du lycée et entendre défiler sur mon répondeur les messages désespérés du Rectorat. De l'art de nous presser comme des citrons, avec reconnaissance zéro à la clef. Tout mon courage

et entendre défiler sur mon répondeur les messages désespérés du Rectorat.

Et bien j'ai eu une fois ce plaisir lors de mon deuxième congé parental de 6 mois (puisqu'au delà chez nous on perd le poste). La cheffe (pas le rectorat), au 2 septembre : on n'a personne, siou plait, vous ne voulez pas reprendre, siou plait ? Bien sûr, pas de nounou avant mi novembre, juillet août non rémunérés car congé parental sans solde, et je vais revenir 2 mois avant "mais siou plait, le rectorat ne trouve personne, on vous a donné des 1eS, mais que vont devenir les élèves ? comment allez vous faire à votre retour ? siou plait..."
Tout ça pour dire qu'en effet, tous les refus de demandes de dispo, départ volontaires et même maintenant congés parentaux sont uniquement liés au manque de volontaires pour la fonction.

Je profite de la remontée de ce post pour savoir si quelqu'un a des nouvelles de Pseudo qu'on n'a pas vue depuis un moment.(et aussi de Marquise d'ailleurs).

roxanne a écrit:Je profite de la remontée de ce post pour savoir si quelqu'un a des nouvelles de Pseudo qu'on n'a pas vue depuis un moment.(et aussi de Marquise d'ailleurs).

Je me faisais exactement la même remarque.
Pseudo semblait indiquer qu'elle allait quitter le navire, quelqu'un sait si elle a réussi ?

Du coup, j'ai regardé son site, son activité a l'air de fonctionner.